* Prix Nobel de physique ** Prix Nobel de chimie.
La concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère de notre planète atteint aujourd'hui un niveau supérieur à tout ce qu'elle a connu depuis plus d'un demi-million d'années. Démarrée au début de l'ère industrielle, vers les années 1880, cette hausse est essentiellement due à l'accumulation des émissions croissantes de gaz carbonique et de méthane résultant de l'activité humaine. Si nous ne faisons rien, cette hausse va se poursuivre.
Lire la suite : http://www.lefigaro.fr/debats/20061226.FIG000000006_la_france_doit_rester_en_tete_de_la_lutte_contre_le_rechauffement_climatique.html
Liste des signataires : Prix Nobel M. Georges Charpak, Académicien des Sciences, Prix Nobel de Physique, Paris France M. Pierre Gilles De Gennes Académicien des Sciences, Prix Nobel de Physique, Paris France M. Jean Marie Lehn Académicien des Sciences, Prix Nobel de Chimie Strasbourg France Parlementaires Mme Roselyne Bachelot, Députée européenne, ancienne ministre de l'environnement, Strasbourg France M Jean-Pierre Chevènement ancien ministre, Maire de Belfort, Belfort France M. Michel Destot Député-Maire de Grenoble, Grenoble France Mme Françoise Dutheil, Secrétaire Nationale du Parti Radical Neuilly S/Seine France M. Jean Yves Le déaut Député de Meurthe et Moselle, membre de l'OPECST Briey France M. Michel Rocard, ancien Premier Ministre, Paris France
La suite : http://www.lefigaro.fr/debats/20061226.WWW000000150_la_liste_des_signataires.html
20ème anniversaire de Tchernobyl
Lettre ouverte à ceux qui nous informent
Lettre d'information du 3 juillet 2006
20ème anniversaire de Tchernobyl
Lettre ouverte à ceux qui nous informent
Lettre d'information du 3 juillet 2006
Le projet socialiste et le réchauffement climatique
Sortir du nucléaire au secours d'EDF
A Cherbourg les antinucléaires ont trahi l'écologie et le climat
Le gaz, une énergie propre et sûre ?
Communiqué de presse - Après le « rendez-vous climat »
Réflexions sur l’ouverture du capital d’EDF
Dates et lieux du
débat public
sur le réacteur EPR tête de série
Le livre vert de
la commission européenne
sur l'efficacité énergétique
Organisation du
débat public
sur la gestion des déchets nucléaires
Gestion des déchets nucléaires - argumentaire
Le solaire photovoltaïque au service du développement
Academies-Sciences-climat-06-05
Communiqué de presse - 22 mars 2005
Collectif "sauvons le climat" communiqué KYOTO
SAUVONS LE CLIMAT - Nouvelle pétition 17-01-2005
Manifeste "Sauvons le Climat"
La concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère de notre planète
atteint aujourd'hui un niveau supérieur à tout ce qu'elle a connu depuis plus
d'un demi million d'années. Démarrée au début de l'ère industrielle, vers les
années 1880, cette hausse est essentiellement due à l'accumulation des émissions
croissantes de gaz carbonique et de méthane résultant de l'activité humaine. Si
nous ne faisons rien, cette hausse va se poursuivre.
En très grande majorité les experts qui observent et étudient ces phénomènes
sont formels : sauf à réduire les émissions, notamment celles de gaz carbonique,
d'un facteur au moins égal à 2, notre globe verra sa température moyenne
augmenter de plusieurs degrés au cours du présent siècle. Une telle augmentation
de température, comparable en ordre de grandeur à celles qui ont suivi les
périodes glaciaires, mais qui se produira de façon beaucoup plus rapide, aura
des conséquences majeures sur le climat. Les conséquences qui en résulteraient
sur notre santé, la végétation et les productions agricoles, le niveau des mers,
les espèces vivantes, etc. sont évidemment plus difficiles à cerner mais nul ne
peut exclure que des évolutions irréversibles catastrophiques, allant jusqu'à
mettre en cause les conditions de vie de l'espèce humaine, puissent se produire.
Qu'attendons nous pour agir face au réchauffement climatique qui nous menace?
Il nous faut limiter les émissions de gaz à effet de serre par tous les moyens à
notre disposition.
Si des économies d'énergie importantes sont possibles et souhaitables dans les
pays développés, il est impossible d'exiger des efforts similaires de la part
des pays en voie de développement. Sauf récession économique catastrophique la
consommation énergétique mondiale va continuer à croître. Il est donc capital de
mettre en oeuvre, chaque fois que cela est possible, des techniques de
production d'énergie ne faisant pas appel aux combustibles fossiles. De telles
techniques existent dans le domaine de la production d'électricité pour les
réseaux centralisés : énergie nucléaire, hydroélectricité, éolien. Le solaire
photovoltaïque est particulièrement bien adapté aux sites isolés et aux pays
dont le réseau de distribution électrique est peu développé. Le solaire
thermique, la géothermie, la biomasse bien gérée, les pompes à chaleur doivent
prendre davantage de place pour le chauffage des locaux et la production d'eau
chaude. Les transports demeureront encore longtemps les plus tributaires des
combustibles fossiles ; il n'en est que plus important de rechercher d'autres
solutions : développement des transports en commun, véhicules électriques,
utilisation de l'hydrogène produit par électrolyse ou décomposition
thermochimique de l'eau.
Face aux grands pays en émergence qui vont, par nécessité et comme nous l'avons
fait au cours des deux siècles passés, fonder leur développement sur le charbon,
le gaz et le pétrole, et donc (sauf aboutissement, bien difficile à prévoir, des
études en cours sur la séquestration du gaz carbonique) voir croître leurs
rejets de gaz carbonique, les pays développés doivent démontrer que la
limitation des émissions de gaz à effet de serre grâce aux technologies modernes
est possible, sans handicap économique majeur et sans diminution de qualité de
vie. La France (qui, grâce au nucléaire, a déjà une position enviée, avec des
émissions de 6 tonnes de gaz carbonique par tête et par an, contre 10 en
Allemagne et 20 aux USA) doit continuer à montrer l'exemple.
Il est temps que les Français se convainquent que l'objet du débat énergétique
n'est pas de savoir s'il faut ou non "sortir du nucléaire", un nucléaire qui,
maîtrisé comme il l'est dans nos pays, ne présente que des risques minimes
comparés à ceux des gaz à effet de serre --- mais plutôt (non pas "sortir des
combustibles fossiles", car ce serait totalement irréaliste) de savoir comment
"limiter le plus possible ces combustibles fossiles qui menacent notre climat".
Nous appelons nos concitoyens et nos dirigeants à engager une politique
volontariste et décidée, à la fois d'économies d'énergie et de développement de
l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables. Une telle politique est la
seule qui puisse raisonnablement garantir à notre génération et aux générations
futures le maintien de conditions climatiques acceptables et prévisibles.
Signer le manifeste en cliquant sur
le site :
www.sauvonsleclimat.org