Ecole d'été 2008 de Sauvons Le Climat

 

Les études sur les leucémies autour des installations nucléaires

 

Opacité éolienne : Un secret bien gardé !

 

Réchauffement climatique : Ne pas se tromper de méthode

 

Pour un moratoire sur les biocarburants

 

Cher Nicolas, vous nous surprendrez toujours

 

SORTIR DU NUCLEAIRE, SORT DU BOIS

 

lettre d'information du 1er janvier 2007

 

L’éolien a-t-il joué un rôle dans la panne du 4 novembre

 

« La France doit rester en tête de la lutte contre le réchauffement climatique » Par Georges Charpak *, Pierre-Gilles De Gennes * et Jean-Marie Lehn **

* Prix Nobel de physique     ** Prix Nobel de chimie.

 

La concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère de notre planète atteint aujourd'hui un niveau supérieur à tout ce qu'elle a connu depuis plus d'un demi-million d'années. Démarrée au début de l'ère industrielle, vers les années 1880, cette hausse est essentiellement due à l'accumulation des émissions croissantes de gaz carbonique et de méthane résultant de l'acti­vité humaine. Si nous ne faisons rien, cette hausse va se poursuivre.

Lire la suite : http://www.lefigaro.fr/debats/20061226.FIG000000006_la_france_doit_rester_en_tete_de_la_lutte_contre_le_rechauffement_climatique.html 

 

Liste des signataires : Prix Nobel M. Georges Charpak, Académicien des Sciences, Prix Nobel de Physique, Paris France M. Pierre Gilles De Gennes Académicien des Sciences, Prix Nobel de Physique, Paris France M. Jean Marie Lehn Académicien des Sciences, Prix Nobel de Chimie Strasbourg France  Parlementaires Mme Roselyne Bachelot, Députée européenne, ancienne ministre de l'environnement, Strasbourg France M Jean-Pierre Chevènement ancien ministre, Maire de Belfort, Belfort France M. Michel Destot Député-Maire de Grenoble, Grenoble France Mme Françoise Dutheil, Secrétaire Nationale du Parti Radical Neuilly S/Seine France M. Jean Yves Le déaut Député de Meurthe et Moselle, membre de l'OPECST Briey France M. Michel Rocard, ancien Premier Ministre, Paris France

La suite : http://www.lefigaro.fr/debats/20061226.WWW000000150_la_liste_des_signataires.html

20ème anniversaire de Tchernobyl
 Lettre ouverte à ceux qui nous informent

Lettre d'information du 3 juillet 2006

Lettre d'information N°13

20ème anniversaire de Tchernobyl
Lettre ouverte à ceux qui nous informent

Lettre d'information du 3 juillet 2006

Le projet socialiste et le réchauffement climatique

Sortir du nucléaire au secours d'EDF

A Cherbourg les antinucléaires ont trahi l'écologie et le climat

Réflexion sur le débat EPR

Le gaz, une énergie propre et sûre ?

2005 Un bilan en demi teinte

Lettre Info N° 11

Communiqué de  presse - Après le « rendez-vous climat »

 Réflexions sur l’ouverture du capital  d’EDF

Lettre Info N° 8

Lettre Info N° 7

Dates et lieux du débat public
sur le réacteur EPR tête de série

Le livre vert de la commission européenne
sur l'efficacité énergétique

Organisation du débat public
sur la gestion des déchets nucléaires

Gestion des déchets nucléaires - argumentaire

Le solaire photovoltaïque au service du développement

Communiqué de presse - ITER

Academies-Sciences-climat-06-05

Communiqué de presse - 22 mars 2005

Courriel envoyé à FR2

Collectif "sauvons le climat" communiqué KYOTO

SAUVONS LE CLIMAT - Nouvelle pétition 17-01-2005

Manifeste "Sauvons le Climat"

La concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère de notre planète atteint aujourd'hui un niveau supérieur à tout ce qu'elle a connu depuis plus d'un demi million d'années. Démarrée au début de l'ère industrielle, vers les années 1880, cette hausse est essentiellement due à l'accumulation des émissions croissantes de gaz carbonique et de méthane résultant de l'activité humaine. Si nous ne faisons rien, cette hausse va se poursuivre.


En très grande majorité les experts qui observent et étudient ces phénomènes sont formels : sauf à réduire les émissions, notamment celles de gaz carbonique, d'un facteur au moins égal à 2, notre globe verra sa température moyenne augmenter de plusieurs degrés au cours du présent siècle. Une telle augmentation de température, comparable en ordre de grandeur à celles qui ont suivi les périodes glaciaires, mais qui se produira de façon beaucoup plus rapide, aura des conséquences majeures sur le climat. Les conséquences qui en résulteraient sur notre santé, la végétation et les productions agricoles, le niveau des mers, les espèces vivantes, etc. sont évidemment plus difficiles à cerner mais nul ne peut exclure que des évolutions irréversibles catastrophiques, allant jusqu'à mettre en cause les conditions de vie de l'espèce humaine, puissent se produire. Qu'attendons nous pour agir  face au réchauffement climatique qui nous menace? Il nous faut limiter les émissions de gaz à effet de serre par tous les moyens à notre disposition.

Si des économies d'énergie importantes sont possibles et souhaitables dans les pays développés, il est impossible d'exiger des efforts similaires de la part des pays en voie de développement. Sauf récession économique catastrophique la consommation énergétique mondiale va continuer à croître. Il est donc capital de mettre en oeuvre, chaque fois que cela est possible, des techniques de production d'énergie ne faisant pas appel aux combustibles fossiles. De telles techniques existent dans le domaine de la production d'électricité pour les réseaux centralisés : énergie nucléaire, hydroélectricité, éolien. Le solaire photovoltaïque est particulièrement bien adapté aux sites isolés et aux pays dont le réseau de distribution électrique est peu développé. Le solaire thermique, la géothermie, la biomasse bien gérée, les pompes à chaleur doivent prendre davantage de place pour le chauffage des locaux et la production d'eau chaude. Les transports demeureront encore longtemps les plus tributaires des combustibles fossiles ; il n'en est que plus important de rechercher d'autres solutions : développement des transports en commun, véhicules électriques, utilisation de l'hydrogène produit par électrolyse ou décomposition thermochimique de l'eau.

Face aux grands pays en émergence qui vont, par nécessité et comme nous l'avons fait au cours des deux siècles passés, fonder leur développement sur le charbon, le gaz et le pétrole, et donc (sauf aboutissement, bien difficile à prévoir, des études en cours sur la séquestration du gaz carbonique) voir croître leurs rejets de gaz carbonique, les pays développés doivent démontrer que la limitation des émissions de gaz à effet de serre grâce aux technologies modernes est possible, sans handicap économique majeur et sans diminution de qualité de vie. La France (qui, grâce au nucléaire, a déjà une position enviée, avec des émissions de 6 tonnes de gaz carbonique par tête et par an, contre 10 en Allemagne et 20 aux USA) doit continuer à montrer l'exemple.

Il est temps que les Français se convainquent que l'objet du débat énergétique n'est pas de savoir s'il faut ou non "sortir du nucléaire", un nucléaire qui, maîtrisé comme il l'est dans nos pays, ne présente que des risques minimes comparés à ceux des gaz à effet de serre --- mais plutôt (non pas "sortir des combustibles fossiles", car ce serait totalement irréaliste) de savoir comment "limiter le plus possible ces combustibles fossiles qui menacent notre climat". Nous appelons nos concitoyens et nos dirigeants à engager une politique volontariste et décidée, à la fois d'économies d'énergie et de développement de l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables. Une telle politique est la seule qui puisse raisonnablement garantir à notre génération et aux générations futures le maintien de conditions climatiques acceptables et prévisibles.

Signer le manifeste en cliquant sur le site : www.sauvonsleclimat.org