INFO COURRIEL
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Les socialistes français, maîtres du monde ?
 

D'ici quelques semaines, le Fonds monétaire international (FMI) devrait nommer à sa direction Dominique Strauss Kahn. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a déjà choisi pour la diriger Pascal Lamy.

De sorte que les deux institutions phares du système capitaliste mondialisé auront à leur tête un socialiste français. Ceux-ci sont-ils devenus « maîtres du monde » ?

De deux choses l'une : où bien ce système est devenu fou, ou bien ces deux personnalités n'étaient point socialistes.

A vous de choisir l'hypothèse la plus vraisemblable.


 
Mercredi 01 Août 2007
Jean-Pierre Chevènement

 

Royal gagne... contre le CNE.

Pour la justice, la région Poitou-Charentes est libre de refuser d’accorder les aides aux entreprises ayant recours à ce contrat.
 
Par LAUREEN ORTIZ
 
QUOTIDIEN : jeudi 2 août 2007
 
Cette fois, le coup est venu de Poitou-Charentes. Depuis trois semaines, le contrat nouvelles embauches (CNE) accumule à nouveau les démêlés avec la justice, lui qui avait pourtant suscité peu de bruit lors de sa création en août 2005, comparé au tollé provoqué par son «cousin» le CPE.
 
Après deux décisions défavorables de la cour d’appel de Paris et de celle de Bordeaux en juillet, c’est cette fois Ségolène Royal qui a marqué un point, lundi, contre ce contrat à durée indéterminée qui prévoit, pour les entreprises de 20 salairés ou moins, une période d’essai de deux ans durant laquelle l’employeur peut licencier un salarié sans motif.
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0141.htm

 
Armement libyen: réglement de compte chiraco-sarkoziste
 
 
Par Bakchich 14H28 01/08/2007
 
 Barbouzes françaises et libyennes, com’ mystérieuses et manoeuvres politiques: les ingrédients d’une sympathique histoire de vente d’armes qui n’a pas fait plaisir à la Sofema...
 
 Le fort amusant milieu de l’armement en est tout émoustillé. Le groupe Sofema, dans un été fort peu ensoleillé, subit un petit coup de chaud. En fait, un sale virus chopé en Libye menace de le mettre sur le flanc.
 
 À l’origine, un joli contrat se profilait pour cet office d'armement en décembre dernier: booster douze mirages libyens. Le boulot serait réalisé par Sagem, à charge pour la Sofema d’organiser la transaction... A la clé, un pactole de 117 millions d’euros, avec seulement 15 millions de commissions diverses et variées pour de menus intermédiaires. Soit un "contrat nickel et dans les clous des normes OCDE" dixit l’un des négociateurs du dossier.
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0142.htm
 
Travail illégal : «Hortefeux entretient la confusion»
François Brun, chercheur, revient sur les propos du ministre de l’Immigration :
 
Par SONYA FAURE
 
 QUOTIDIEN : mardi 31 juillet 2007
 
 Le gouvernement répète depuis quelques semaines son nouveau credo : lutter contre le travail des sans-papiers. Hier, le Parti socialiste évoquait une «chasse aux sorcières». Et mettait au défi le gouvernement de «s’attaquer aux vraies racines de l’immigration clandestine». Dans le Parisien d’hier, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, a encore insisté sur «sa détermination totale». François Brun, du Centre d’études de l’emploi (CEE), revient sur quelques-unes de ses affirmations.
 
 Le gouvernement parle de 200 000 à 400 000 étrangers clandestins en France. Ces chiffres sont-ils fiables ?
 
 Notons déjà que l’écart entre ces deux chiffres est considérable. Mais même avec une fourchette si large, il est assez imprudent de vouloir chiffrer le nombre de sans-papiers en France ou ailleurs. Un récent rapport d’Eurostat, l’office de statistiques européen, a montré que les mesures de l’immigration irrégulière avaient partout des degrés d’imprécision considérables. Ce que souligne en revanche cette estimation c’est, en regard, la goutte d’eau que représente le passage de 20 000 à 25 000 environ du nombre d’étrangers reconduits à la frontière. Les mesures du gouvernement, au-delà des gesticulations, ont des conséquences humaines dramatiques pour ceux qu’elles frappent et leurs familles, mais leur impact économique est minime : on n’est pas prêt de se priver des services rendus à des pans entiers de l’économie par les sans-papiers !
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0143.htm
 
Berlin n'avale pas l'accord nucléaire franco-libyen
 Par Pierre Rouchaléou (Journaliste)31/07/2007
 
 (de Berlin) L'accord nucléaire franco-libyen signé au lendemain de la libération des infirmières bulgares a provoqué en Allemagne de multiples critiques de la part de toute la classe politique.
 
 La France et la Libye ont signé, le mercredi 25 à Tripoli un accord prévoyant d'étudier la fourniture d'un réacteur nucléaire à la Libye destiné à produire de l'énergie pour une usine de désalinisation de l'eau de mer. D'après les signataires, ce protocole respecte l'objectif de non-prolifération. Toutefois cet accord provoque une vive indignation en Allemagne. "Le président Sarkozy vient de faire preuve d'un activisme débridé à coloration nationaliste," a estimé Reinhard Bütikofer (Verts, opposition) dans le quotidien régional Passauer Neuen Presse . "Cela ne m'étonnerait pas s'il ajoutait maintenant que Kadhafi est un démocrate sans faille," a-t-il ajouté.
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0144.htm
 
Le service minimum de M. Sarkozy irrite les régions dirigées par la gauche
 
LE MONDE | 28.07.07
Les régions vont-elles freiner la mise en place du service minimum ? Contraintes par la future loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs de négocier avec les transporteurs un service minimum, elles devront définir, ainsi que le précise l'actuel projet, "les dessertes à assurer (...) en cas de perturbation prévisible du trafic".
 
Mais les régions, dont 21 sur 22 en métropole sont tenues par la gauche, n'apprécient guère. Le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, président du conseil régional d'Aquitaine (PS), accompagné de Martin Malvy, son homologue de Midi-Pyrénées, chargé des transports à l'ARF, devraient l'expliquer au ministre du travail, Xavier Bertrand, lundi 30 juillet. "Les conflits sociaux ne sont pas responsables des plus graves dysfonctionnements, dit M. Malvy, et ce n'est pas cette loi qui va régler le problème." Mais, ajoute-t-il, "on est coincés. Si la loi est votée, nous l'appliquerons d'autant que, précise le projet, si on ne le fait pas, ce sont les préfets qui le feront".
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0145.htm

 
Taxe antisociale 
Le gouvernement étudie une augmentation de la TVA pour financer la protection sociale. 
Par Liêm Hoang-Ngoc, délégué national à l’économie du Parti socialiste.
 
QUOTIDIEN : lundi 30 juillet 2007
 
 Eric Besson a été chargé par Nicolas Sarkozy d’évaluer les effets du basculement vers l’impôt du financement de la sécurité sociale. Une telle réflexion n’est pas hors de propos car la santé appartient au champ de la solidarité nationale et des dépenses universelles (elles bénéficient à chaque citoyen et pas seulement au salarié). Celles-ci, en tant que telles, doivent donc être financées par l’impôt et non par la cotisation sociale. Cette réflexion s’impose a fortiori car l’actuel système de financement des dépenses sociales est injuste et pénalisant pour l’emploi.
 
 A cet égard, l’ex-secrétaire national en charge de l’économie du Parti socialiste n’a pas pu oublier que le chantier d’un financement «moderne» de la protection sociale est un de ceux où la gauche est particulièrement en avance. La création d’un grand impôt citoyen progressif sur le revenu (à partir de la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu), proposée par les socialistes, est le moyen le plus juste de faire participer chaque citoyen à la solidarité nationale selon sa faculté contributive.
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0146.htm
 

En Irak, un tiers de la population a besoin d'une aide humanitaire d'urgence

 
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 30.07.07
 
Derrière les violences en Irak se cache une grave crise humanitaire. C'est le bilan dressé, lundi 30 juillet, par plusieurs ONG internationales et irakiennes, dans un rapport rendu public à Amman, en Jordanie.
 
Près de 300 ONG, dont Oxfam, qui présente cette enquête, notent que la situation est pire dans certains cas qu'avant l'invasion américaine de 2003 et que la crise risque de déstabiliser encore plus l'Irak. Le texte appelle la communauté internationale à "relever le défi humanitaire" pour "huit millions de personnes [qui] ont un besoin urgent d'aide". 

"Ce chiffre comprend quatre millions [de gens] qui ne sont pas nourris régulièrement et ont besoin de différentes sortes d'aides humanitaires", ainsi que "plus de deux millions de déplacés dans le pays et plus de deux millions de réfugiés", précise le rapport de 45 pages.
 
43 % D'IRAKIENS DANS LA "PAUVRETÉ ABSOLUE"
Il souligne que les Irakiens souffrent de plus en plus d'un manque de nourriture, d'abris, d'eau, de sanitaire, de soins médicaux, d'éducation et de travail. 15 % des Irakiens ne peuvent manger à leur faim et 70 % ne bénéficient pas des ressources nécessaires en eau (contre 50 % en 2003).
 
Selon le document, "43 % des Irakiens souffrent de pauvreté absolue". "Les enfants sont les plus atteints par ce déclin du niveau de vie" et le "niveau de malnutrition chez les enfants est passé de 19 % avant l'invasion dirigée par les Etats-Unis en 2003 à 28 % aujourd'hui", dit le document.
 
Oxfam a établi ce rapport en coordination avec NCCI (NGO Coordination Committee in Iraq) un groupe de 80 ONG internationales et 200 ONG irakiennes formé au lendemain de la guerre de 2003."Si les besoins essentiels sont négligés, cela déstabilisera encore plus le pays", avertit le rapport.

 
Les artisans embauchent de plus en plus mais délaissent le CNE
 
 
LE MONDE | 30.07.07 | 15h06 • Mis à jour le 30.07.07 | 15h06
 
 Les artisans recrutent et déclarent vouloir embaucher dans les prochains mois. Selon une enquête réalisée par I + C pour l'Union professionnelle des artisans (UPA), effectuée sur le premier semestre 2007 auprès d'un panel de 3 150 entreprises artisanales (bâtiment, services, alimentation et fabrication), une entreprise sur quatre ayant au moins un salarié, déclare avoir embauché au cours du premier semestre 2007, soit 15 % de l'ensemble des artisans.
 
 Ainsi que l'explique l'UPA, "à la faveur d'une conjoncture plus porteuse, les embauches marquent une vive progression". Le bâtiment reste toujours le secteur le plus dynamique avec 30 % d'embauche pour les entreprises d'au moins un salarié, 17 % pour le total des artisans du secteur. Dans l'alimentation, les taux sont de 26 % (19 %), en augmentation de 6 points par rapport à 2006 et de 12 points par rapport à 2005. Dans les services en revanche, le recul est de 5 points par rapport à l'année dernière.
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0147.htm

 
Bruno Julliard tombe dans le piège de l'ouverture sarkozyste.
 Personnalisant à outrance le syndicat qu'il préside, Bruno Julliard a joué les conciliateurs sur la réforme des universités pour préparer son avenir politique… Et est tombé dans le piège tendu par le président de la République.
 
 « Le congrès m'a élu à l'unanimité. » Ainsi se défend Bruno Julliard quand on lui parle du fait qu'il est critiqué pour trop personnaliser sa gestion de l'UNEF. Egérie de la cause étudiante depuis la campagne contre le CPE, ce syndicaliste de 26 ans s'est une fois de plus fait remarquer pendant ces semaines de débat sur la réforme des universités en sortant de l'opposition au texte présenté par Valérie Pécresse. Or, Nicolas Sarkozy n'est pas étranger à ce fait : le point litigieux dont l'UNEF a salué la suppression (la sélection à l'entrée des masters) avait été ajouté par le président de la République et retiré par lui-même quelques semaines plus tard ! Bilan public de ce petit pas de deux : Sarkozy passe pour un homme souple et Julliard apparaît comme un habile négociateur. Vous avez dit gagnant-gagnant ?
 
 
Le coût du "paquet fiscal" donne mauvaise conscience à la majorité sénatoriale
 
 
LE MONDE | 26.07.07 |
 
 Echanges feutrés au Palais du Luxembourg. Pour présenter aux sénateurs son projet de loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (TEPA), mercredi 25 juillet, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, avait mis de l'eau dans son vin. Remisées, les formules et les citations dont elle avait largement usé, quinze jours plus tôt, à l'Assemblée nationale. Se défendant de tout "idéologisme", la ministre s'est retranchée derrière le "pragmatisme" d'une politique qui, a-t-elle cependant reconnu, "repose sur un pari".
 
 Il lui fallait en effet répondre aux rappels formulés par la commission des finances quant aux "engagements en matière de retour à l'équilibre" dans son rapport sur le débat d'orientation budgétaire. Le rapporteur général, Philippe Marini (UMP), estime que, pour parvenir à concilier le financement du programme présidentiel et l'équilibre promis des finances publiques, "l'effort d'économies à atteindre d'ici à 2012, avec une croissance économique de 2,5 %, est de l'ordre de 85 milliards d'euros".
 
Taxe d’habitation : les foyers modestes l’ont échappé belle
 
 Une disposition de la loi des finances 2006 aurait dû entraîner une grosse hausse de cet impôt local. Des élus ont débusqué le lièvre.
 
 
Par Tonino Serafini
 
 QUOTIDIEN : jeudi 26 juillet 2007
 
 Les ménages les plus modestes ont failli voir leur taxe d’habitation grimper de 25 % en 2007. Pas à cause des élus locaux qui auraient augmenté leurs impôts, mais en raison d’une disposition malheureuse adoptée en 2006. Alerté par l’Association des maires de France et des sénateurs socialistes, le gouvernement devrait finalement accepter, sans doute aujourd’hui, de corriger le tir.
 
 «Le problème vient de la loi de finances de 2006, qui a modifié les barèmes du revenu fiscal de référence», affirme le sénateur (PS) de Savoie, Thierry Repentin, qui a levé le lièvre avec d’autres élus de son groupe à la Haute Assemblée. «A la base, la réforme portait sur une question de calcul de l’impôt sur le revenu. Ce faisant, le législateur n’a pas mesuré les effets secondaires de cette modification, notamment en ce qui concerne le calcul des impôts locaux pour les ménages modestes», souligne Thierry Repentin.
 
 
Encore un !
Attali accepte une mission du gouvernement
 
L'ancien conseiller de François Mitterrand, Jacques Attali, sollicité par le premier ministre François Fillon, va présider une commission sur les freins à la croissance, a annoncé Matignon ce soir. Il a accepté cette mission à l'issue d'un entretien dans l'après-midi avec le chef du gouvernement, précise un communiqué. Nicolas Sarkozy avait annoncé le 20 juin la mise en place de cette instance "chargée de recenser tous les obstacles à l'expansion", notamment "l'amoncellement des réglementations".
Le rapport de la commission, qui doit notamment se prononcer sur le travail le dimanche, en préalable à un éventuel projet de loi, est attendu pour fin novembre.
(Avec AFP).

 
Sondage sur le 14 juillet
 
 
Sondage sur les mesures fiscales du gouvernement
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0152_sondage_mesures_fiscales.pdf
 
Contre la franchise médicale, par Dr. Elie Arié
 
LE MONDE | 21.07.07
 
 Lors de l'instauration de la franchise de 1 euro en 2004, le Conseil constitutionnel avait estimé qu'une somme aussi faible ne portait pas atteinte au droit à l'égalité des soins mais avait émis les plus expresses réserves au cas où cette somme viendrait à être augmentée : ce qui est bien le cas avec ce nouveau projet de franchises.
 
 Chacun peut vérifier sur le site du Conseil constitutionnel la teneur de la décision n° 2004-504 DC du 12 août 2004, liée à la réforme Douste-Blazy instituant la franchise de 1 euro, dans laquelle on peut lire : "Considérant, en troisième lieu, que le montant de la majoration de la participation de l'assuré devra être fixé à un niveau tel que ne soient pas remises en cause les exigences du onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946." A savoir : "La nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs."

 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0153.htm
 
Le salaire des fonctionnaires d'Etat a diminué entre 2004 et 2005
 
LEMONDE.FR avec AFP
 
Les agents de la fonction publique d'Etat ont perçu en moyenne 2 127 euros nets par mois en 2005, en hausse de 0,9 % par rapport à 2004  hors inflation, selon une étude de l'Insee publiée mardi 24 juillet. Or les prix ayant progressé de 1,8 % en moyenne annuelle en 2005, les salaires net ont en fait diminué de 0,9 % en euros constants. Les syndicats de fonctionnaires dénoncent depuis plusieurs années la dégradation du pouvoir d'achat dans la Fonction publique (- 6 % depuis 2000) et réclament une hausse substantielle du point d'indice. 
 
Les écarts sont importants : la moitié du 1,84 million de titulaires et non titulaires des ministères civils en poste en métropole ont perçu un salaire mensuel net inférieur à 1 974 euros. Au bas de l'échelle, 10 % d'entre eux ont gagné moins de 1 287 euros nets par mois et, en haut, 10 % ont gagné plus de 3 114 euros.
 
HAUSSE DES AGENTS DE CATÉGORIE A
La rémunération nette moyenne des cadres, à 2 465 euros, a sensiblement diminué en 2005 (- 2 % en euros constants) de même que celle des employés et ouvriers (1 600 euros, - 0,4 %). Le traitement des professions intermédiaires est quant à lui quasiment stable (1 822 euros, - 0,1 %). Autre enseignement : les salaires masculins, à 2 312 euros nets en moyenne, restent supérieurs de 15,9 % aux salaires féminins (1 994 euros nets).
 
Selon une méthode de calcul différente, prenant en compte seulement les agents présents à la fois en 2004 et en 2005, le salaire net a augmenté de 0,4 % en euros constants. Une croissance toutefois inférieure à celle observée sur la période 2000-2005 (1,8 %)."Ces fluctuations, à la hausse ou à la baisse, sont dues à l'évolution de la valeur du point d'indice (qui sert à calculer le traitement des fonctionnaires) et aux revalorisations catégorielles qui varient d'une année sur l'autre en fonction des négociations salariales", précise l'institut.
 
L'étude révèle par ailleurs que la proportion des corps les plus qualifiés et donc les plus rémunérés dans la fonction publique d'Etat s'est accrue. En 2005, on compte 57,3 % d'agents de catégorie A, la plus élevée, (contre 55,8 % en 2004), 13,3 % de catégorie B (contre 14,5 % en 2004). Ces chiffres s'expliquent par la transformation des emplois d'instituteurs (catégorie B) en professeurs des écoles (catégorie A). Des changements qui représentent au total + 0,8 % dans l'évolution du salaire net moyen, selon l'Insee.

 
Et si le gouvernement avait oublié de penser ? 
Dans l'édition de lundi du journal «International Herald tribune», Bernard-Henry Lévy et Alain Finkielkraut raillent les propos de la ministre des Finances Christine Lagarde et les slogans du chef de l'Etat.
 
 Par Arnaud Vaulerin  LIBERATION.FR : lundi 23 juillet 2007
 
 Est-ce le nouveau slogan gouvernemental? Après le «travailler plus pour gagner plus», il faudrait également «travailler plus et penser moins». L’invitation n’a pas échappé au quotidien International Herald Tribune qui, lundi, dans un long article en page 4, se penche sur la nouvelle feuille de route de l’équipe Sarkozy. Et titre: «Travailler, ne pas penser» . Et la fait commenter par des intellectuels français.
 
 Le quotidien anglophone s’est intéressé aux propos de la ministre des Finances, Christine Lagarde. La semaine dernière, celle-ci avait déclaré à l’Assemblée que la «France est un pays qui pense. J’aimerais vous dire: assez pensé maintenant, retroussons nos manches», rappelle le Herald Tribune. Cependant, sous la plume d’Elaine Sciolino, le quotidien souligne qu’en France, «pays qui a produit les Lumières», la «pensée a perdu de son cachet dans le gouvernement du Président Sarkozy».
 
 «Le nouveau président lui-même a cultivé cette image de non-intellectuel», estime le Herald. Le journal reprend les propos du chef de l’Etat à la télévision le mois dernier: «Je ne suis pas un théoricien. Oh, je ne suis pas un intellectuel! Je suis quelqu’un de concret!»
 
La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/0154.htm
 
Valls veut faire «imploser le PS»
 
Manuel Valls le 04 mai 2006 à Evry / AFP
 
Le député socialiste Manuel Valls estime qu'il est nécessaire pour le PS de changer ses idées de façon radicale. Selon lui, le parti est en décalage avec la société actuelle et les attentes des Français.
 
LIBERATION.FR : lundi 23 juillet 2007
 
Le député socialiste de l’Essonne Manuel Valls a estimé lundi sur RMC qu’il fallait «faire imploser» le PS et «changer en profondeur ses idées» et ses méthodes de travail. «Je suis d’abord ambitieux pour ma formation politique, pour qu’elle change en profondeur son logiciel, ses idées, ses propositions, pour qu’elle se rénove, change aussi ses méthodes de travail. Cette rénovation ne se fera pas d’abord autour des hommes, des femmes ou des générations, elle se fera d’abord autour des idées», a souligné Manuel Valls, estimant qu’il ne fallait «surtout pas» poser «d’abord la question en terme de pouvoir et d’hommes, sinon malheureusement la rénovation des idées sera impossible».
 
Le projet socialiste à l’élection présidentielle «était en décalage par rapport aux attentes des Français et aux évolutions de la société, sur le travail ou sur l’autorité républicaine par exemple», a relevé M. Valls. Concernant les 35 heures, il a estimé que «parfois, cela a été perçu par beaucoup de nos compatriotes comme un frein à gagner plus, comme une répartition du travail qui ne correspondait pas à leur envie de travailler plus pour gagner plus».
 
Manuel Valls a accueilli vendredi à Evry, ville dont il est maire, la première étape d’un cycle de réflexion sur «l’avenir de la gauche», qui a réuni plusieurs députés PS désireux de refonder le parti, comme Arnaud Montebourg et Gaëtan Gorce. «Je constate que beaucoup au sein du PS se contenteraient d’attendre les erreurs du gouvernement ou que le PS soit une grande formation d’élus locaux, mais qu’elle n’accède plus au pouvoir», a-t-il ajouté.