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Baylet tend
une main aux radicaux valoisiens
RODOLPHE
GEISLER.Actualisé le 07 juillet 2007 : 20h54
Le président du
Parti radical de gauche devrait proposer aux cadres de son parti un
rapprochement avec les radicaux de droite.
PLUS de trente
ans après leur divorce, les radicaux sont-ils prêts à une réconciliation ?
Président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, n'est pas
loin de le penser. Devant les cadres de son parti, qui doivent se réunir
aujourd'hui à la Maison de la chimie à Paris pour un comité directeur, il va
proposer d'ouvrir le dialogue avec le Parti radical valoisien, aujourd'hui
affilié à l'UMP et coprésidé par Jean-Louis Borloo, sur des thèmes précis
comme l'Europe, la République ou encore la laïcité.
Constatant que «
Sarkozy fait son marché au PS et que le PS discute avec Bayrou »,
Jean-Michel Baylet- qui, comme Laurent Fabius, a été reçu hier par le
président de la République - juge donc le moment venu « de redonner au
radicalisme la place qui devrait être la sienne ». Les querelles internes au
PS et les appels du pied de Ségolène Royal à François Bayrou au lendemain du
premier tour de la présidentielle ont fini de le convaincre.
Le CNE retoqué par la cour d'appel de
Paris
LEMONDE.FR avec AFP | 06.07.07 |
10h21 • Mis à jour le 06.07.07 | 10h37
La cour d'appel de Paris a jugé,
vendredi 6 juillet, que le contrat nouvelles embauches (CNE) était contraire
à la convention 158 de l'Organisation internationale du travail (OIT),
estimant déraisonnable le délai de deux ans durant lequel un salarié
embauché en CNE peut être licencié sans motivation.
La 18e chambre de la cour d'appel,
présidée par Jean-Louis Verpeaux, était saisie d'une décision rendue le 28
avril par le conseil des prud'hommes de Longjumeau, dans l'Essonne, qui
avait requalifié un contrat nouvelles embauches en CDI (contrat à durée
indéterminée), jugeant que l'ordonnance créant le CNE était contraire au
droit international, un jugement de principe qui constituait une première.
Nicolas Sarkozy
soutient "DSK" pour le FMI
LE MONDE | 06.07.07 |
15h07 • Mis à jour le 06.07.07 | 15h21
Le chef de l'Etat a
annoncé, jeudi 5 juillet, à ses interlocuteurs qu'il recevait à déjeuner à
l'Elysée son intention de soutenir la candidature de l'ancien ministre de
l'économie de Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn, à la direction générale
du FMI (Fond monétaire international). "Nous marchons main dans la main", a
expliqué M. Sarkozy . Une information que le porte-parole de l'Elysée, David
Martinon affirme "ne pas pouvoir démentir".
Le président de la
république a également précisé qu'il annoncerait sa décision, dimanche,
probablement dans un entretien, recueilli vendredi 6 juillet, et à paraître
le 8 dans Le Journal du Dimanche. Jean-Christophe Cambadélis indique avoir
eu Dominique Strauss-Kahn ce matin par téléphone ce matin. Il lui aurait
indiqué n'avoir eu aucun contact avec l'Elysée. M. Strauss-Kahn n'a pas
répondu aux appels du Monde.
Laurent Fabius reçu pendant près d'une
heure par Nicolas Sarkozy
Reuters 06.07.07 | 15h57
PARIS (Reuters) - L'ancien Premier
ministre socialiste Laurent Fabius a été reçu près d'une heure par le
président Nicolas Sarkozy, officiellement pour parler des résultats du
Conseil européen des 21 et 22 juin.
En 2005, Laurent Fabius avait fait
campagne pour le "non" au projet de Constitution européenne dont le traité
"simplifié" sur lequel les 27 se sont mis d'accord au sommet de Bruxelles
reprend pour l'essentiel le volet institutionnel.
Le nom de Laurent Fabius, qui a décidé
de démissionner du bureau national du PS, est cité parmi les candidats
potentiels de la France pour le poste de directeur général du Fonds
monétaire international (FMI) avec celui d'un autre ancien ministre
socialiste, Dominique Strauss-Kahn.
Le porte-parole de la présidence de la
République David Martinon a refusé vendredi matin de dire si la candidature
de l'un de ces deux figures de l'actuelle opposition parlementaire aurait le
soutien de Nicolas Sarkozy.
Premières tensions au
sein de la majorité présidentielle sur le bouclier fiscal
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
| 06.07.07 | 19h09 • Mis à jour le 06.07.07 | 19h29
François Sauvadet, président
du groupe Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée nationale a répondu, vendredi 6
juillet, aux déclarations de Jean-François Copé, qui désapprouvait un
amendement voté à l'initiative du député Charles de Courson (NC) sur le
bouclier fiscal, en affirmant que "la majorité" n'était "pas un pensionnat"
et n'avait "pas besoin d'un surveillant général". Cet échange verbal
représente le premier incident public entre dirigeants au sein de la
majorité présidentielle à l'Assemblée.
Des élus socialistes se lancent
sans attendre dans la rénovation du parti
04/07/2007 20:40
PARIS (AFP) - Des élus socialistes,
dont plusieurs partisans de Ségolène Royal, ont décidé de se lancer sans
attendre dans la rénovation du parti, estimant que le processus proposé par
la direction "n'est pas à la hauteur de l'enjeu".
"Le Parti du mouvement ne doit pas devenir aujourd'hui une machine à broyer
les énergies neuves, comme l'issue du dernier Conseil national, plus que
décevant, peut le laisser craindre", écrivent dans un communiqué plusieurs
élus du parti, dont les députés Gaëtan Gorce, Arnaud Montebourg, Manuel
Valls, Christian Paul, Patrick Bloche, Patricia Adam, Christophe Caresche,
le maire de Bondy Gilbert Roger..."Pour combattre les idées claires de la
droite dure, le PS ne saurait se contenter d'idées floues, de vieilles
recettes", ajoutent-ils, refusant "la tentation dominante" de l'immobilisme
et défendant "une transformation profonde" du parti.
Silence
hyperprésidentiel sur l'indépendance des médias
Interpellé il y a
plus d'une semaine par les Sociétés de journalistes de 27 médias pour
créer une loi favorisant l'indépendance des rédactions, Nicolas Sarkozy
n'a pas daigné répondre. Ses ministres se relaient pour combler le grand
silence présidentiel et renvoient les journalistes dans les cordes.
« Nous avons interpellé le président de la République depuis une semaine
sur la question de l'indépendance et de la liberté de la presse. Et
depuis, rien. » Hier, à l'aube d'une nouvelle journée de grève, les
membres de la société des journalistes (SDJ) des Echos oscillaient entre
déception et colère. Le 28 juin, la menace du rachat de leur titre par
Bernard Arnault engendrait un événement inédit en France : les SDJ de 27
rédactions écrivaient à Nicolas Sarkozy « en tant que garant des règles
constitutionnelles » pour réclamer une loi encadrant l'indépendance des
rédactions. Conseillé par des avocats, le Forum permanent des sociétés
de journalistes avançait même des propositions concrètes :
reconnaissance juridique des SDJ, droit de veto sur la nomination d'un
directeur de la rédaction, présence au Conseil d'administration… Des
garanties minimales. Mais leur missive est restée sans réponse. A croire
que l'hyperprésident, qui est pourtant sur tous les fronts, ne fait pas
grand cas de ce dossier.
Nicolas Sarkozy accumule les
contentieux en Europe avec Bruxelles et ses partenaires
LE MONDE | 04.07.07 | 11h00
• Mis à jour le 04.07.07 | 11h01
Bruxelles, bureau européen
Confirmée mardi 3 juillet par
François Fillon, la décision de la France de reporter de 2010 à 2012
le rétablissement de son équilibre budgétaire suscite un vif malaise
à Bruxelles. Nicolas Sarkozy, qui a annoncé sa venue à la réunion
des ministres des finances de l'Eurogroupe, lundi 9juillet, est
attendu avec appréhension.
En dépit de l'accord sur le
traité européen, auquel le président français a activement
contribué, Paris accumule les contentieux avec les autorités
bruxelloises et ses partenaires – sur le pacte de stabilité de la
zone euro, la Turquie, la pêche, les paris sportifs.
En outre, les appels du
nouveau chef de l'Etat français en faveur d'une Europe assumant un
rôle plus protecteur face à la mondialisation divisent les
Vingt-Sept : le nouveau gouvernement britannique de Gordon Brown
fustige les conceptions de Nicolas Sarkozy, qui espérait nouer une
bonne relation avec le successeur de Tony Blair.
JACK LANG
ANCIEN MINISTRE, DÉPUTÉ SOCIALISTE DU PAS-DE-CALAIS
"Nicolas
Sarkozy pratique l'hyperprésidentialisme. Et alors ?"
LE MONDE |
02.07.07 | 15h34 • Mis à jour le 02.07.07 | 15h34
Vous avez
approuvé l'accord sur le traité européen proposé par Nicolas
Sarkozy. Votre approbation s'étend-elle à d'autres domaines ?
Une
opposition digne de ce nom doit être à la fois combative et
intellectuellement rigoureuse. Quand un pouvoir accomplit un
geste positif, il faut savoir le reconnaître pour le pays, mais
aussi pour la dignité du débat public. Dans le passé, j'ai
soutenu la politique de Jacques Chirac de résistance à
l'invasion américaine de l'Irak. Aujourd'hui, l'actuel président
a agi avec rapidité et efficacité en faveur de la relance
européenne. Cela dit, je suis en désaccord idéologique complet
avec sa politique intérieure, notamment sur ses projets fiscaux,
la remise en cause de la carte scolaire, ou les franchises
médicales. La politique menée aggravera les inégalités.
L'élu européen était
samedi à Tours pour tenter de refonder l'écologie politique.
Dépasser les Verts,
nouvel horizon de Cohn-Bendit
Par Xavier RENARD
QUOTIDIEN : lundi 2
juillet 2007
Tours correspondance
L'histoire
retiendra-t-elle le 30 juin 2007 comme la date fondatrice
d'un nouveau parti écologiste ? C'est l'espoir de quelques
Verts qui se sont retrouvés avant-hier à Tours derrière Dany
Cohn-Bendit pour créer l'association «Horizons écologie».
Avec cette
initiative, le député européen et Marie-Hélène Aubert, elle
aussi élue à Strasbourg, veulent créer un électrochoc après
le double échec à la présidentielle et aux législatives.
«Notre initiative rêve d'aboutir à une transformation de
l'écologie politique», en ouvrant les portes à ceux qui ne
sont pas dans le parti, argumente Cohn-Bendit. «Il n'y aura
pas de rénovation possible avec les Verts tels qu'ils sont
aujourd'hui, mais pas non plus sans les Verts.» Pour
Marie-Hélène Aubert, à l'intérieur du parti le terrain est
miné d'avance : «La refondation ne peut se faire que par des
tentatives venant d'ailleurs. On n'est pas capable
actuellement de la mener autrement.»
Les
eurodéputés s'accordent sur la suppression du monopole du
courrier au 1er janvier 2011
LE
MONDE | 19.06.07 | 14h16 • Mis à jour le 19.06.07 | 14h16
STRASBOURG BUREAU EUROPÉEN
Oui à la
libéralisation postale, mais pas n'importe comment : tel est
le message délivré par la commission "transports" du
Parlement européen, lundi 18 juin à Strasbourg. Par 38 voix
(Parti populaire européen, socialistes et
libéraux-démocrates) contre 6 (Verts et communistes), les
eurodéputés ont demandé la suppression du monopole du
courrier de moins de 50 grammes dans l'Union européenne, au
1er janvier 2011. "Nous pouvons être fiers de nous. Les
ministres, eux, n'ont pas réussi à se mettre d'accord !",
s'exclamait le libéral flamand Dirk Sterckx, à l'issue du
vote. Le résultat devra toutefois être confirmé en plénière,
au mois de juillet.
Pour une politique de
réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre
Le gouvernement
Raffarin et le Parlement ont fixé pour objectif la réduction
d'un facteur 4 de nos rejets de Gaz à Effet de Serre d'ici à
2050. C'est un objectif très ambitieux sur lequel il semble
exister un consensus entre les différents acteurs politiques
mais qui n'a pas, jusqu'à maintenant, donné lieu à des
propositions concrètes. On peut espérer que le " Grenelle de
l'Environnement " qui aura lieu en automne 2007 à la demande
du Président de la République débouchera sur de telles
propositions. Nous souhaitons que les idées développées dans
notre document complet
http://www.sauvonsleclimat.org/documents-pdf/SLC-propositions.pdf
et résumées ici contribuent utilement à cet objectif.
Nous proposons une clarification des enjeux, des
institutions au rôle mieux définis, des actions et des axes
de recherche prioritaires.
Les effets indésirables de la franchise médicale, par
Jean de Kervasdoué
LE
MONDE | 06.06.07 | 14h14 • Mis à jour le 06.06.07 |
16h00
La
"franchise" est une pratique aussi courante
qu'universelle de l'assurance. Quand elle existe,
l'assuré s'efforce en effet d'éviter tout accident, car
il sait qu'il la paiera toujours de sa poche. Il se
comporte alors comme s'il n'était pas assuré. Les
experts disent que l'on limite ainsi le "risque moral",
autrement dit le changement de comportement des gens
assurés qui pourraient, parce qu'ils sont assurés,
prendre plus de risques. Cette intéressante idée
est-elle transférable à l'assurance-maladie ? Le
candidat Sarkozy le pensait, son gouvernement annonce
qu'il va la mettre en oeuvre dès le 1er janvier 2008.
Avec d'autres économistes
de la santé, j'ai également été séduit par cette voie de
recherche, mais en suis devenu un adversaire farouche :
elle ne marche pas et produit assez vite l'effet inverse
du but recherché. Non seulement elle accroît les
inégalités dans l'accès aux soins, mais elle contribue à
la croissance des dépenses de santé : elle produit de
l'inflation. Il suffit pour s'en convaincre d'étudier un
demi-siècle de politiques menées en France et dans les
autres pays occidentaux.
Des industriels
reprochent à Bruxelles de ne pas les protéger contre le
dumping
LE MONDE |
04.06.07 | 14h45 • Mis à jour le 04.06.07 | 14h45
BRUXELLES BUREAU
EUROPÉEN
La démarche ne devrait pas
rassurer Nicolas Sarkozy et les tenants d'une Europe
plus "protectrice". Dix associations industrielles très
exposées à la concurrence mondiale accusent Peter
Mandelson, le commissaire européen au commerce, d'avoir
discrètement assoupli la façon dont il gère les enquêtes
antidumping, au détriment des entreprises européennes.
"Ces changements suscitent
des difficultés croissantes pour obtenir le lancement de
procédures, et, si elles sont lancées, des mesures
significatives", dénoncent ces fédérations dans un
courrier adressé le 29 mai à José Manuel Barroso, le
président de la Commission européenne.
Parmi les signataires
figurent les industriels de la chimie, des métaux, du
coton, ou des minerais, qui considèrent que M. Mandelson
et ses services trompent les Etats membres. Pour eux,
cette nouvelle politique introduit "un biais
anti-industriel, aux conséquences inacceptables"
puisqu'elle facilite les exportations vers l'Union de
produits très peu chers, vendus en deçà de leurs coûts
de production dans les pays émergents.