Premières tensions au sein de la majorité présidentielle sur le bouclier fiscal
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.07.07 | 19h09 • Mis à jour le 06.07.07 | 19h29
François
Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée nationale a
répondu, vendredi 6 juillet, aux déclarations de Jean-François Copé, qui
désapprouvait un amendement voté à l'initiative du député Charles de Courson
(NC) sur le bouclier fiscal, en affirmant que
"la majorité" n'était
"pas un pensionnat" et n'avait
"pas besoin d'un surveillant général".
Cet échange verbal représente le premier incident public entre
dirigeants au sein de la majorité présidentielle à l'Assemblée.
"Ce n'est pas en se disant prêt à taper du poing sur la table qu'on fera avancer le pays", a répliqué, dans un communiqué, M. Sauvadet. Plus tôt dans la journée, M. Copé avait assuré qu'il était "hors de question que le groupe UMP adopte l'amendement" voté jeudi, en commission des finances, excluant la CSG et la CRDS du bouclier fiscal. Il s'était dit prêt à "taper du poing sur la table" pour contrer tout amendement qui "dénature" le texte défendu par le gouvernement.
A l'avertissement de M. Copé, qui a affirmé que le Nouveau Centre "ne peut pas être un pied dedans, un pied dehors", M. Sauvadet a répliqué que "le dialogue et l'ouverture voulus par le président de la République (...) doivent s'exercer à l'Assemblée nationale". "Car si le débat n'a pas lieu là, il risque d'avoir lieu ailleurs", a-t-il ajouté