COURRIEL
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Carnet de Jean-Pierre Chevènement

Nicolas Sarkozy révélateur de la décomposition intellectuelle du social-libéralisme
On m’interroge souvent, par les temps qui courent, sur la politique « d’ouverture » pratiquée par Nicolas Sarkozy à l’égard de certaines personnalités « de gauche ». Je n’y ai que partiellement répondu.
Si je désapprouve les débauchages intervenus avant les élections législatives, qui visaient clairement à affaiblir la gauche, je modulerai mon jugement au cas par cas s'agissant des nominations auxquelles le nouveau Président de la République a procédé depuis lors et à plus forte raison des missions qu'il a distribuées.
 
J'ai déjà dit que le rapport sur la mondialisation confié à Hubert Védrine me paraissait pouvoir éclairer utilement le débat public sur le principal défi auquel la France est confrontée. Pour le reste, le Président de la République est dans son rôle qui est de rassembler, en utilisant de préférence des personnalités compétentes. Les responsables socialistes qui acceptent les charges que Nicolas Sarkozy leur confie révèlent simplement à quel point le social-libéralisme qu'ils professent généralement se distingue peu du libéralisme.

La suite : http://www.chevenement.fr/Nicolas-Sarkozy-revelateur-de-la-decomposition-intellectuelle-du-social-liberalisme_a391.html?preaction=nl&id=3297128&idnl=23801&

 

Frédéric Bonnaud : "La direction de France Inter est obsédée par l'audience"

LE MONDE | 10.07.07 |


Après l'arrêt de votre émission, quel est votre avenir à France Inter ?

Depuis cinq ans, la radio est devenue mon métier, mais je sais désormais que je suis interdit d'antenne dans tout le groupe Radio France. Je ne sais donc pas ce que je vais faire.


Pensez-vous avoir une responsabilité dans cette affaire ?

J'ai gravement sous-estimé le fait que depuis un an la direction de France Inter n'est plus obsédée que par l'audience et la concurrence frontale avec les autres grandes radios généralistes. J'ai pris conscience très tard de cette attitude, qui est contraire à la culture de la radio et à ses missions de service public. Les responsables d'Interespéraient sans doute que je m'adapterais aux temps nouveaux.

 

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La zone euro somme Sarkozy de tenir le cap sur les déficits

 

Reuters 09.07.07 | 20h39

BRUXELLES (Reuters) - Les partenaires européens de la France ont sommé lundi Nicolas Sarkozy de respecter l'engagement de Paris de ramener son déficit public à zéro dès 2010 et non en 2012, comme il en a exprimé l'intention.

Le président français a décidé de défendre en personne sa décision de reporter cette échéance lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro, fait rarissime.

Entouré d'un nuée de collaborateurs entassés dans une dizaine de limousines allemandes et devant une foule de journalistes attirés par l'événement, Sarkozy est entré en trombe dans le bâtiment du Conseil des ministres de l'UE.

Sa décision de reporter de deux ans l'assainissement des finances publiques pour créer un "choc fiscal", en contradiction avec les engagements pris à de multiples reprises avant les élections par le précédent gouvernement, a provoqué un tollé.

Le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, a été extrêmement tranchant à son arrivée à la réunion.

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Fondation Res Publica - Fondation de recherche reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005 - République, mondialisation, dialogue des civilisations et des nations - www.fondation-res-publica.org
 
Politique étrangère : priorités
Par Alain Dejammet
 
Ne pas dissocier la « politique étrangère » de la « politique » tout court. La « politique » est la gestion courante de la « chose publique », la république dans laquelle nous vivons et, dans un monde qu'il est banal de dire « mondialisé », c'est-à-dire ouvert à tous les vents, affaires extérieures et intérieures se tiennent. Tout projet, tout programme doit donc prendre en considération l'état de nos voisins ou de nos lointains cousins. Evidence moins répandue qu'il n'y paraît. La mondialisation ou plus exactement la juste conscience de la mondialisation consisterait à agir en tenant compte des effets sur autrui de ses actes en prévoyant donc en amont conséquences et réactions de ce qui est encore aujourd'hui l'étranger. Exemple : Il était sage de la part de la France d'imaginer ce qu'une invasion militaire de l'Irak risquait de susciter (terrorisme, guerre civile, hausse des prix de l'énergie, montée en puissance de l'Iran) et de s'éloigner de cette funeste opération.
 
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Le "New York Times" appelle au retrait des troupes américaines en Irak

LEMONDE.FR | 09.07.07 |


Il est temps pour les Etats-Unis de quitter l'Irak, sans plus de délai qu'il n'en faut au Pentagone pour organiser un retrait méthodique." Dès les premières lignes de l'éditorial du New York Times du dimanche 8 juillet intitulé "Le chemin du retour", le ton est donné : l'influent quotidien avait déjà condamné la guerre, mais pour la première fois, il plaide explicitement pour le retrait des troupes américaines, dans un texte cinglant.

 

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Un Grenelle de l'environnement cadenassé
 
L'initiative prise par le Président de la République de convoquer un " Grenelle de l'Environnement " est judicieuse. Dans son principe elle devait permettre de prendre des décisions nécessaires et urgentes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre après un large débat où tous les points de vue pourraient s'exprimer. Malheureusement on doit bien constater qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. En effet, si on peut espérer que le monde syndical et celui des politiques sera représenté de façon suffisamment exhaustive, on doit constater que le monde associatif ne le sera pas, loin de là.
 
Rappelons que, indépendamment de la fondation Nicolas Hulot, les seules ONG parties prenantes des groupes de travail sont membres de l'Alliance pour la Planète(WWF, Greenpeace, Amis de la Terre, Ecologie sans Frontière, France Nature Environnement, Réseau Action Climat, Ligue de Protection des Oiseaux, Ligue ROC) . Toutes ont signé la demande d'un quadruple moratoire sur l'EPR, sur les OGM, sur les constructions d'autoroutes et sur les incinérateurs.
 
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Comment Nicolas Sarkozy manipule la gauche
 
LE MONDE | 07.07.07 |
 
L'ouverture est un long supplice de chaque jour pour le Parti socialiste. Pensait-il que l'offensive de l'Elysée avait cessé après la proposition faite à Jack Lang d'intégrer, au côté de d'Edouard Balladur et de Pierre Mazeaud la future commission chargée de réfléchir à la "modernisation des institutions" ? Sans laisser le PS reprendre souffle, Nicolas Sarkozy confie son intention de soutenir la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), en remplacement de l'Espagnol Rodrigo Rato.
 
"Nous marchons main dans la main", a expliqué le chef de l'Etat, jeudi 5 juillet, lors d'un déjeuner avec des intellectuels à l'Elysée. Une information révélée sur le site Internet du Monde, vendredi 6 juillet, et que le chef de l'Etat devait confirmer le 8 juillet dans un entretien au Journal du dimanche avant de l'évoquer le lendemain lors de la réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles.
 
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La TVA sociale, très mauvaise idée, par Jean Peyrelevade
 
LE MONDE | 06.07.07 |

Premier désenchantement : l'affaire de la TVA sociale montre que le pouvoir nouvellement élu a une pensée macroéconomique de portée limitée.
 
De quoi s'agit-il ? Notre système de protection sociale est financé à plus de 60 % par des cotisations assises sur les salaires et, qu'elles soient qualifiées de patronales ou de salariales, payées en fait par les entreprises. Raisonnons dans l'absolu : faire supporter cette charge par notre système productif est stupide. Elle est bien entendu aussitôt répercutée sur l'ensemble des citoyens qui, bénéficiaires des transferts sociaux, supportent toujours, en dernier ressort, le coût réel du prélèvement qui les finance.
 
L'entreprise affectée par un alourdissement de sa masse salariale brute va trouver l'exacte contrepartie de cette charge soit dans une diminution des salaires nets (ce sont alors les salariés et les revenus du travail qui portent le système), soit par une augmentation de ses prix (ce sont ici les consommateurs qui payent), soit par une diminution de sa marge, qui affectera ses actionnaires et les revenus du capital.
 
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