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Communiqué
de presse de Georges Sarre Président du MDC 11/09/01 |
Les propos de Bernard KOUCHNER, qui s'est prononcé hier en faveur de la dépénalisation de certaines drogues, sont à la fois démagogiques et dangereux. Démagogiques, parce que le Ministre de la Santé prouve, en déclarant que la dépénalisation permet de " parler à la jeunesse ", qu'il se fait de celle-ci une image fausse et dégradante. Dangereux, parce que la dépénalisation envisagée par le ministre concerne apparemment d'autres stupéfiants que le cannabis, donc des drogues encore plus nocives que celui-ci. Le ministre ne peut pourtant ignorer que les experts s'accordent pour dire qu'il existe une continuité entre l'usage des drogues dites " douces " et des drogues " dures ". Or précisément, apparaissent en France de nouvelles drogues, toujours plus puissantes et toxiques. En conséquence, envisager la dépénalisation de l'usage des stupéfiants traduit un manque total du sens des responsabilités et de clairvoyance, qualités qui doivent normalement guider l'action de ceux qui ont en charge l'intérêt général. La déclaration de Bernard Kouchner est fondée sur l'avis rendu le 6 septembre par le Conseil National du Sida. Ceci pose une autre question : le Gouvernement définit-il sa politique en fonction des avis des organismes consultatifs, toujours plus nombreux, qui ne sont pas mandatés par la souveraineté populaire ? Le Mouvement des Citoyens, pour sa part, rejette catégoriquement l'idée de toute dépénalisation de l'usage public ou privé des stupéfiants. Il est bien sûr favorable à une action qui privilégie la prévention auprès de la jeunesse et renforce la répression à l'encontre de ceux qui font profession du commerce des drogues. Il rappelle enfin que l'augmentation de la consommation de stupéfiants, particulièrement sensible dans les régions frontalières, est une conséquence directe de la libre circulation à l'intérieur de l'espace communautaire européen, en provenance notamment de pays où la dépénalisation existe déjà. |
Communiqué
de madame Liliane CAPELLE, Conseillère de paris, MDC, Membre du
Conseil d'administration de l'AP-HP
Le nouveau budget "imposé" par la Ministre de l'emploi et de la solidarité (...) met en péril l'avenir même de nos hôpitaux |
Une séance
exceptionnelle du Conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux
de paris s'est tenue le 12 janvier 2000. Le nouveau budget "imposé"
par la Ministre de l'emploi et de la solidarité se trouve être
exactement le même. Cette attitude est
choquante et inadmissible car elle met en péril l'avenir même
de nos hôpitaux et, par conséquent, fait courir des dangers
aux malades. De plus, le pôle d'excellence qu'est l'Assistance
publique-Hôpitaux de Paris serait remis en cause à plus
ou moins brève échéance. |
Question
écrite de Georges SARRE à Madame la Secrétaire d'Etat
à la santé et à l'action sociale 03/01/00
alors que le centre hospitalier parisien connaît actuellement un manque de personnel inquiétant, le taux directeur retenu ne devrait pas permettre le simple maintien du ratio de personnel au lit du malade |
Le mouvement de
grève parti le 15 novembre 1999 des hôpitaux Saint Antoine
et Saint-Louis, a pris une ampleur sans précédent à
la veille de la discussion en conseil d'administration du budget de
l'AP-HP en raison de la faible augmentation de la dotation hospitalière
pour l'Ile de France. Cette dernière se limite en effet à
1,25% seulement pour l'an 2000, là où l'enveloppe globale
pour toute la France est en hausse de 2,2%. De ce fait et alors que
le centre hospitalier parisien connaît actuellement un manque
de personnel inquiétant, le taux directeur retenu ne devrait
pas permettre le simple maintien du ratio de personnel au lit du malade.
Le personnel comprend mal pourquoi les établissements de l'AP-HP
se verraient moins bien traités que les autres hôpitaux
français d'autant que, du fait de leur haute compétence
et de leur grande réputation, ces derniers accueillent jusqu'à
45% de patients qui habitent "hors région". En conséquence,
le 17 décembre dernier, le conseil d'administration s'est refusé
à voter le budget qui lui était présenté
en l'état et a émis le voeu que le Gouvernement accepte
de revoir le taux directeur à la hausse. En réponse le
Gouvernement a demandé au conseil de tutelle de l'AP-HP de représenter
prochainement une nouvelle répartition dudit budget. |
Point de presse de G. SARRE, président délégué du MDC sur les questions sanitaires et sociales (30/09/98) 6 parties | |||
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Point de presse de G. SARRE, président délégué du MDC sur les questions sanitaires et sociales (30/09/98) 2 | |||
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Point de presse de G. SARRE, président délégué du MDC sur les questions sanitaires et sociales (30/09/98) 3 | |||
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Point de presse de G. SARRE, président délégué du MDC sur les questions sanitaires et sociales (30/09/98) 4 | |||
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Point de presse de G. SARRE, président délégué du MDC sur les questions sanitaires et sociales (30/09/98) 5 | |||
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Point de presse de G. SARRE, président délégué du MDC sur les questions sanitaires et sociales (30/09/98) 6 | |||
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La couverture maladie Universelle (CMU) 24/02/99 Communiqué de presse de G. SARRE, président délégué | |
La couverture maladie Universelle (CMU) sera un progrès pour les 150 000 personnes qui se situent dans l'angle mort de la Sécurité sociale et sont exclus de toute couverture de base. Pour les autres assurés sociaux qui ne disposent que de faibles revenus on ne peut qu'approuver le principe de la mise en place d'une assurance complémentaire. On peut s'interroger cependant sur l'efficacité et le caractère partiel du dispositif qui a été retenu par le Gouvernement. | Pour
passer du droit affirmé à la santé au droit réellement
exercé, de se soigner, le Mouvement des Citoyens préconise
notamment la généralisation du tiers-payant -véritable
"ticket d'entrée" pour accéder aux soins - ainsi que la
prise en charge de cette couverture complémentaire par la seule
Sécurité sociale. Enfin, l'instauration de la CMU doit nous rappeler le triste record français en Europe. La France affiche un des plus mauvais taux de remboursement des soins. Il faut engager sans tarder une véritable réforme structurelle de notre système de santé. |
EXTRAITS DE L'INTERVENTION DE G. SARRE SUR LE PROJET DE LOI PORTANT CREATION DE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE (27/04/99) |
La France est la quatrième puissance économique du monde, elle dispose de l'un des niveaux de vie les plus élevés de la planète et, pourtant, des phénomènes que l'on pensait relégués aux temps anciens y retrouvent depuis peu une actualité criante. Selon les analyses du Haut Comité de la Santé Publique, la gravité de la précarité, avec ses répercussions sur la santé, menacerait jusqu'à l'existence même d'un certain nombre de nos concitoyens. La CMU va réduire "l'angle mort" de la Sécurité Sociale qui tient à la difficulté de faire établir des droits auprès d'un régime d'assurance maladie. Désormais toutes les personnes qui ne relèvent plus d'aucun régime professionnel bénéficieront de la sécurité sociale grâce à un mécanisme simple et non stigmatisant. | Les 150 000 personnes qui n'ont de fait aucune couverture mais aussi les 550 000 qui ne sont couvertes que par le mécanismes complexe de l'assurance personnelle pourront désormais bénéficier sans délai d'un régime de base. Pour résorber l'autre "chiffre noir" de l'assurance maladie, celui de 25% de français couverts par la sécurité sociale obligatoire mais qui pour des raisons financières renoncent à se faire soigner, ce projet propose en outre une assurance complémentaire gratuite sous condition de ressources. Le Gouvernement a refusé de construire un régime "minima" pour les exclus et a, au contraire, décidé d'inclure ces derniers dans la couverture de tous. C'est une avancée incontestable. |
Dès l'an prochain, les quelques 6 millions de personnes qui aujourd'hui ne disposent pas d'une couverture maladie complète pourront se faire soigner gratuitement. La CMU est bien "le chaînon manquant" dans notre système sanitaire et je veux saluer le travail considérable de consultation qu'a nécessité sa conception. Cependant, il serait juste de modifier quelques points de cette mesure : le problème de ceux qui sont juste au dessus du seuil de revenu arrêté devrait être étudié et il serait utile de relever ce seuil pour atteindre au moins le seuil de pauvreté, le tiers payant doit être généralisé au delà des personnes les plus démunies, le gouvernement a pris une décision hasardeuse en arrêtant un scénario "partenariat généralisé" introduisant les assureurs privés dans un mécanisme qui veille à restaurer de l'égalité. | Nous devrions ouvrir le bénéfice de la CMU à l'ensemble des personnes résidant de façon stable sur le territoire, sans préjuger des conséquences à tirer d'un séjour éventuellement irrégulier qui relève quant à lui de mesures de police. Voilà qui serait conforme aux droits de la personne humaine que la république Française se doit de garantir à tous. Sans compter qu'en renvoyant ces étrangers à une aide médicale résiduelle, nous prenons le risque d'entretenir des foyers de maladies infectieuses comme le Sida ou la Tuberculose. Nous souhaitons que la Couverture Maladie Universelle fasse date dans la mise en oeuvre du principe constitutionnel selon lequel :"la Nation garantit à tous la protection de la santé". |
Communiqué
du MDC |
La réforme du certificat d'études spéciales (C.E.S.) de gynécologie médicale rendue obligatoire pour permettre la reconnaissance européenne des diplômes et la libre circulation des médecins ainsi que la volonté de faire du médecin généraliste un passage obligé avant toute consultation spécialisée, fait peser une lourde menace quant à l'avenir d'une spécialité exclusivement française, jusque là complémentaire de la gynécologie obstétrique mais également à l'accès direct des patientes au gynécologue. Depuis trente ans cette spécialité, exercée majoritairement par des femmes au service d'autres femmes, a permis d'assurer une politique de prévention, de dépistage de certains cancers, de contraception et d'éducation sanitaire. Assurer la pérennité de cette spécialité et laisser le choix à chaque patiente de bénéficier de soins de qualité dans une relation d'intimité et de confiance semblent le seul pari sur l'avenir. La mise en place le 9 février 2000, du Comité de suivi du nouveau diplôme d'études spécialisées (D.E.S.) de gynécologie obstétrique et gynécologie médicale dont l'une des missions sera de veiller à une bonne répartition du nombre d'internes dans la double filière, doit être le véritable garant d'une politique médicale consacrée aux femmes, à leurs filles et leurs petites -filles. |
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues, | Les députés du
MDC ont pris l'initiative d'inscrire à l'ordre du jour de notre
assemblée, une proposition de loi tendant à développer
l'offre de soins palliatifs et améliorer l'accompagnement des malades
à la fin de leur vie.
Nous savons que soigner c'est guérir ; nous devons apprendre ou réapprendre que soigner c'est aussi permettre au malade de combattre ses souffrances. |
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La
mort et les souffrances liées à son approche ont été,
de façon concomitante avec les progrès de la médecine,
reléguées au ban de notre société. Aujourd'hui,
on meurt à l'hôpital, loin de son entourage familier, loin
des siens. Cette modification des conditions de la mort influe sur le
moral du malade mais affecte également le rapport de notre société
tout entière à la mort. La médicalisation complète
de la mort est en effet intimement liée à une modification
profonde de notre perception. La mort est vécue comme un échec,
une remise en cause de notre invulnérabilité et de la croyance
en l'omnipotence de la science. Tout se passe comme si, en confinant la
mort dans un espace qui lui est propre, on réussissait à
la faire disparaître, à faire comme si elle n'existait plus.
La formation du corps médical illustre cet inconscient collectif: la mort n'est pas l'objet des études médicales, elle en est l'échec. |
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En outre, nos sociétés ont longtemps considéré la souffrance physique comme nécessaire à la mort. Les vertus rédemptrices et salvatrices prêtées à la souffrance sont profondément ancrées dans nos cultures. Faire entrer les soins palliatifs dans les mœurs nous permettra de nous défaire de ce silice qui nous faisait croire aux vertus purificatrices de la souffrance. Ajoutons encore la détresse existentielle
qui peut s'emparer du mourant à l'approche de son heure dernière.
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Face à la
complexité de ces processus, il nous paraît primordial de
légiférer afin de développer de façon importante
le recours au soins palliatifs en milieu hospitalier mais aussi au domicile
des malades. Cependant se pose la question du financement : par exemple, peut-on imaginer de mettre en place une unité de soins palliatifs par département alors que la tendance serait plutôt à la suppression de lits. Je souhaiterais exprimer quelques
réserves sur l'article L1-2 qui propose une formulation satisfaisante
de prime abord car elle répond au souci de donner au malade la
capacité de refuser l'acharnement thérapeutique. Mais
elle peut s'avérer très dangereuse car demain en permettant
au malade ou à son représentant de refuser des soins élémentaires
pourtant indispensables à sa survie (transfusions sanguines)
; nous risquons en effet de voir des mineurs ou des personnes fragilisées
abusés par leur entourage au nom d'une croyance, refuser les
traitements de type transfusion. |
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L'acuité
des questions que nous abordons dans le cadre de cette proposition de
loi nous impose de faire preuve d'un grand discernement car nous ne devons
pas créer un milieu favorable au développement de pratiques
sectaires. Dans ce cadre, il semblerait opportun d'encadrer plus strictement
la signature des conventions type. La procédure actuelle laisse
supposer que l'administration, l'Etat ne possèdent aucun pouvoir
de contrôle et d'exclusion dès lors que l'association signe
la convention type et s'y conforme. L'Etat ne peut donc écarter
les associations sectaires. Il serait préférable d'organiser une réelle procédure d'agrément associée à un large pouvoir d'appréciation par le Préfet ou l'administration centrale. A défaut de pouvoir toujours protéger nos concitoyens contre les sectes et leurs manipulations mentales, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir dans le cadre de l'égalité et de la légalité républicaine afin d'éviter la création d'un terreau favorable à leur développement. |
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Conclusion
:
Conserver ou redonner sa dignité
au malade n'est-ce pas aussi lui laisser la liberté de sa mort
? En ouvrant le débat sur les soins palliatifs, en cherchant
à développer une approche courageuse et raisonnée
et de ce fait plus humaine de la mort, nous avons ouvert la porte
à un autre débat, complémentaire de celui-ci, sur
le choix de sa mort. Il serait judicieux que soit prochainement proposé
une discussion sur l'euthanasie car la question des soins palliatifs,
bien qu'elle soit une propédeutique indispensable, n'épuise
pas les questions posées par le passage de la vie à
la mort dans la dignité et dans le respect des derniers actes
de volonté. J'ai souhaité que cette proposition de loi
fasse mention du sujet délicat du libre choix de la mort. Et
j'espère aujourd'hui que cette proposition puisse participer
à une évolution des mentalités qui nous permettra
de dire demain que soigner c'est aussi aider à mourir.
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Proposition de loi portant sur la création d'un ordre national de la profession d'infirmière | |
Pierre
CARASSUS, député MDC, est intervenu dans le débat
sur cette proposition de loi le 19 juin 1998. "La création d'un ordre national des infirmières et des infirmiers permettrait notamment aux pouvoirs publics de disposer d'un véritable interlocuteur ce qui ne semble pas être exactement le cas avec l'actuelle commission infirmière du Conseil supérieur des profession paramédicales qui n'a qu'une voix consultative et dont la représentativité est elle-même parfois contestée. La création d'un ordre national permettrait aussi aux infirmières et infirmiers d'être considérés comme des acteurs à part entière de la politique économique, sociale et sanitaire de notre pays. Il nous semble en effet que l'avis de ceux ci doit être pris en compte, notamment pour tout ce qui concerne les questions de santé publique. |
La
création éventuelle de cet ordre infirmier doit néanmoins
donner la possibilité à notre pays de prendre une place
toute particulière au sein du Conseil international des infirmières
qui rassemble plus de 1,5 million de personnels de cette profession dans
112 pays dont près de 633 000 dans l'Union européenne.
Il doit s'agir non pas de la construction d'un organe disciplinaire mais de la mise ne place d'un outil capable de rassembler l'ensemble de ces professionnels. Il nous parait essentiel que son fonctionnement soit le plus démocratique possible. Reconnaissant le rôle central que joue cette profession dans le domaine de la santé, nous voterons cette proposition de loi malgré les réserves fortes que nous avons pu émettre sur les ordres ; nous vous rappelons que les députés du MDC seraient favorables à leur suppression et qu'il conviendrait au moins de redéfinir complètement leurs rôles et leurs compétences." |
28 avril G.SARRE appelle le Gouvernement à répondre favorablement aux revendications des internes. |
G.SARRE appelle le Gouvernement à répondre favorablement aux revendications des internes. Leur forte mobilisation, ces derniers jours, atteste du profond malaise qui affecte ces médecins depuis longtemps et, plus encore, depuis le mois de mars dernier. En effet, en décidant il y a un mois, de mettre sur la table une enveloppe de plus de 10 milliards de francs sur 3 ans, le gouvernement a certes annoncé un effort important pour accompagner la modernisation du service public hospitalier, mais il a fait des internes les grands "laissés pour compte" de ces accords de mars. Il ne s'agit aujourd'hui, que de leur rendre justice, de reconnaître, par un geste concret, la difficulté du métier qui est le leur et le rôle irremplaçable qu'ils jouent dans nos hôpitaux. |