MDC, justice, social, famille droit au logement, exclusion
Politique familiale  
Proposition de loi visant à garantir l'égale dignité de toute vie humaine
Donner les moyens de vivre dignement à une personne handicapée plutôt que de l'indemniser
16/07/01
rtf

Allocation personnalisée pour l'autonomie
La dépendance est un sujet de société et un problème éthique, voire même un défi pour une société qui, de plus en plus, est incapable de s'approprier la mort et donc la vieillesse.

17/04/01
rtf
Droit du conjoint survivant, proposition de loi
le conjoint survivant est considéré comme "étranger" à la succession et n'a droit qu'à une part infime du patrimoine.
07/02/01
rtf
Légaliser le travail de nuit des femmes ?
L'harmonisation sociale se réalise mais par le bas sous la pression du libéralisme.
03/10/00
Projet de loi sur l'IVG
Le MDC approuve.
04/10/00

"La conférence de la famille"
La question du "temps parental"
Le temps est venu de "l'impératif féminin" 08/07/99

Conférence nationale sur la famille .doc

Parité homme femme
Projet de loi

 
Proposition de loi patrimoine des commerçants et artisans 30/05/00   Substitution du quotient familial-enfants par une réduction forfaitaire de l'impôt dû.  
Le surendettement des ménages .doc    
 

déposée par
Georges SARRE et Jean-Pierre CHEVENEMENT

Pour la première fois, des juges ont reconnu à un plaignant le droit d'être indemnisé pour le seul fait d'être né handicapé.

PROPOSITION DE LOI visant à garantir l'égale dignité de toute vie humaine

Exposé des motifs

Mesdames, Messieurs,

L'arrêt rendu par la Cour de Cassation le 17 novembre 2000, dit " arrêt Perruche ", a provoqué l'inquiétude, parfois l'indignation, tant des juristes, des médecins que de l'ensemble des Français. Pour la première fois, des juges ont reconnu à un plaignant le droit d'être indemnisé pour le seul fait d'être né handicapé. En effet, Nicolas Perruche, né lourdement handicapé à la suite d'une rubéole contractée par sa mère pendant sa grossesse, et qui n'avait pas été détectée par les médecins, demandait, par l'intermédiaire de ses parents, réparation non pas seulement pour le préjudice subi par la mère, mais pour celui subi par l'enfant. La Cour de Cassation a estimé qu'il pouvait être indemnisé du fait de l'erreur médicale qui a empêché sa mère d'avorter. Cette décision très controversée a fait l'objet d'un avis du Comité Consultatif National d'Ethique, rendu le 29 mai 2001, qui a très clairement dénoncé les graves risques de rejet des handicapés que comportait l'arrêt de la Cour de Cassation. La Cour a cependant confirmé que le droit positif actuel conduisait à réaffirmer cette position. Par un nouvel arrêt du 13 juillet 2001, concernant trois cas proches de celui de Nicolas Perruche, elle a précisé que l'enfant peut être indemnisé s'il prouve un lien de causalité entre le préjudice et les fautes commises par le médecin, qui auraient empêché sa mère de décider d'une IVG.

Il est du devoir des représentants du peuple de prendre position sur une question aussi cruciale.

Il n'est pas question ici de contester l'autorité de la chose jugée, mais de constater la nécessité, pour la représentation nationale, de mener une réflexion sur une question lourde de conséquences éthiques.

A l'occasion de l'examen en deuxième lecture du projet de loi relatif à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception, avait été rejeté un amendement adopté par le Sénat sur ce sujet, au motif qu'il était " nécessaire de ne pas légiférer dans la précipitation sur une question aussi délicate ". Mais il semble que la seconde décision de la Cour de Cassation soit un appel au législateur pour qu'il prenne enfin ses responsabilités. Il est du devoir des représentants du peuple de prendre position sur une question aussi cruciale.

Conséquences de la reconnaissance d'un " droit à ne pas naître ":

La décision de la Cour de Cassation peut s'expliquer par un souci d'équité, pour pallier les carences de l'Etat en matière d'aide aux personnes handicapées. Les conséquences en sont multiples : remise en cause de l'égale dignité de toute vie humaine, atteinte au principe d'égalité entre les personnes, puisqu'on admet que la vie d'un handicapé vaut moins que celle de tout autre être humain. Enfin, abandon de la solidarité qui était à la base de notre organisation sociale, puisqu'on préfère indemniser une personne handicapée, dans l'idée que sa naissance est un préjudice, plutôt que de lui donner les moyens de vivre dignement.

la naissance d'un être humain est un fait absolu sur lequel nul ne peut revenir pour en contester la légitimité

Décider qu'il eût mieux valu pour un enfant qu'il ne naquît pas, c'est établir une hiérarchie entre les vies humaines, qui peut cautionner les pires dérives, et c'est revenir sur un des principes fondamentaux de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.

Cette idée ne remet pas en cause le droit de la mère à choisir d'avorter plutôt que de voir naître son enfant lourdement handicapé, mais elle considère que la naissance d'un être humain est un fait absolu sur lequel nul ne peut revenir pour en contester la légitimité.

En effet, les vies qui sont ainsi contestées sont toujours celles qui diffèrent d'une certaine norme sociale. Mais comment fixer un degré dans la différence, une limite au-delà de laquelle la vie ne vaut pas d'être vécue ? Une telle quantification est non seulement impossible, mais également extrêmement dangereuse. Elle établit un critère du " droit de vivre ", sous couvert d'un prétendu " droit à ne pas naître ".

De plus, la reconnaissance de ce " droit à ne pas naître " constitue pour les médecins et pour les parents une incitation à interrompre la grossesse au moindre doute, en faisant peser sur eux l'éventualité d'une action en justice menée par l'enfant à venir, au nom même de ce droit. Les parents qui choisiront d'accepter leur enfant tel qu'il est, malgré les difficultés tant matérielles que morales, prendront le risque d'être taxés d'irresponsabilité non seulement par le reste de la société, mais même par leur propre enfant.

L'Etat doit prendre en charge ses citoyens les plus faibles, et leur garantir les moyens de vivre dignement.

La décision de la Cour de Cassation signifie donc que la société choisit l'élimination de certains êtres avant même leur naissance, plutôt que la recherche de solutions d'accueil et de soins. L'avis du Comité Consultatif National d'Ethique a souligné ce point, en rappelant les carences graves dans le domaine de l'insertion scolaire et professionnelle des personnes handicapées. L'Etat doit prendre en charge ses citoyens les plus faibles, et leur garantir les moyens de vivre dignement.

Parce que les handicapés doivent être accueillis dans notre société, parce que toute vie humaine à droit à une égale dignité, je vous propose Mesdames et Messieurs les députés, d'adopter la proposition suivante.

Proposition de loi

- L'article 16 du code civil est complété par un alinéa ainsi rédigé: " Nul ne peut se prévaloir d'un préjudice du fait d'être né ".


Intervention de Monsieur Georges Sarre
Assemblée nationale
17/04/01
Cette réforme devrait permettre à près de 800 000 personnes âgées dépendantes en France d'acquérir les moyens d'assumer dans la dignité leur perte d'autonomie.

Allocation Personnalisée pour l'Autonomie

Monsieur le Président,
Mes Chers Collègues,

La France compte plus d'un million de personnes de 85 ans ou plus. Les mêmes, selon l'INSEE, seront 2 millions en 2020. D'ores et déjà, 20% des adultes ont, dans leur entourage proche, un parent qui ne peut pas vivre seul. Ces évolutions sont suffisamment significatives pour faire de la dépendance un sujet de société et un problème éthique, voire même un défi pour une société qui, de plus en plus, est incapable de s'approprier la mort et donc la vieillesse.

Un premier effort de prise en charge solidaire de la dépendance a été institutionnalisé avec la PSD. Nous en connaissons aujourd'hui les limites. D'un montant faible, non seulement elle ne bénéficie qu'à une minorité des personnes dépendantes, surtout, cette prestation est depuis l'origine en délicatesse avec les principes fondamentaux de l'égalité devant la loi.

Le projet d'Allocation Personnalisé d'Autonomie a su prendre en compte, toutes ces erreurs. Il est en outre largement plus ambitieux. Il s'agit de fonder un nouveau droit, universel, égal sur tout le territoire et personnalisé en fonction du niveau des ressources et de la perte d'autonomie de la personne concernée. Cette réforme devrait permettre à près de 800 000 personnes âgées dépendantes en France d'acquérir les moyens d'assumer dans la dignité leur perte d'autonomie.

Aide sociale ou solidarité nationale ? Il me semble que nous devons au maximum renouer avec une certaine mutualisation des risques.

 

Quelques remarques cependant. Il ne me paraît pas très légitime ou éthique, qu'il existe une dénomination pour les personnes dépendantes de plus de 60 ans alors qu'avant cet âge, ces mêmes personnes sont considérées comme handicapées. Nos lois devraient être bâties de façon à traiter identiquement les personnes ayant les mêmes besoins à des âges différents.

Je me félicite du débat qui s'est tenu en commission sur la question du recours sur patrimoine. Ce recours a été dissuasif dans le cadre de la PSD. Par ailleurs, cette question n'est pas sans lien avec la problématique du cinquième risque. Aide sociale ou solidarité nationale ? Il me semble que nous devons au maximum renouer avec une certaine mutualisation des risques, en supprimant purement et simplement ce recours, ou en arrêtant un seuil relativement élevé pour son déclenchement.

Nous savons que le montant de l'APA sera différent selon qu'elle sera versée en établissement ou à domicile. Or, cette différence n'est pas uniquement optique. La commission a proposé un début de solution en proposant de majorer la déduction fiscale pour les dépenses d'hébergement. Mais quid des personnes les plus modestes ? Je propose pour ma part de donner un "coup de pouce" aux aides au logement à caractère social pour rétablir l'équilibre.

Enfin, j'espère que le gouvernement saura mobiliser les moyens humains nécessaires à la mise en œuvre de cette réforme dans les délais annoncés. Entre la préinstruction des dossiers, la réforme tarifaire, et l'application des 35 heures, les services déconcentrés de l'état risquent d'être totalement débordés.

J'attends sur ces différents points les réponses du gouvernement. Je crois qu'ils sont importants pour tous ceux, nombreux dans cet hémicycle, qui veulent que l'APA soit demain, assurément, l'un des plus grands acquis de cette législature.


6 février 2001

Intervention de Georges Sarre

En droit successoral français, seuls comptent les liens du sang.

Assemblée Nationale

Proposition de loi relative aux droits du conjoint survivant (n°2867)

Monsieur le Président,

Mes Chers Collègues,

Cette proposition de loi a pour objectif d'améliorer la situation du conjoint survivant.

Chaque année, en France, 175 000 femmes deviennent veuves, 60 000 hommes deviennent veufs, ce qui représente un foyer sur quatre frappé par le veuvage. La population française compte notamment plus de 3 millions de femmes souvent très âgées, dans cette situation.

En droit successoral français, seuls comptent les liens du sang. En conséquence, le conjoint survivant est considéré comme "étranger" à la succession et n'a droit qu'à une part infime du patrimoine.

Nous devons reconsidérer cet équilibre. Je devrais dire ce total déséquilibre !

Le lien de conjugalité a été profondément redéfini dernières années. Plus égalitaire, il s'est affirmé au cours du temps comme plus individuel. Il s'est distingué progressivement de l'alliance, lien plus entre deux familles qu'entre deux personnes.

Les droits du conjoint dans la succession du défunt sont encore bien minces.

De nos jours, un couple est d'abord la construction d'une vie à deux, alors que traditionnellement, son objectif assigné était d'assurer la descendance et de transmettre un patrimoine.

Il y a de plus en plus la volonté au-delà de la mort, de faire perdurer les sentiments et l'entité même du couple par l'augmentation des droits du conjoint survivant et le maintien, en ce qui le concerne, des conditions de la vie de famille. La majorité a voté la loi sur le PACS, un nouveau statut pour les couples qui ne veulent ou ne peuvent se marier. La loi introduit aujourd'hui une novation en faveur du conjoint survivant. Il est légitime d'en faire bénéficier le pacsé survivant. C'est le sens de l'amendement de Jean-Pierre Michel.

Chez la plupart de nos voisins, la législation relative aux successions a évolué au cours des 20 dernières années.

C'est ainsi par exemple, que même en l'absence de testament, l'Allemagne, l'Angleterre le Danemark et l'Italie accordent automatiquement au conjoint survivant des droits en pleine propriété. La France n'est pas un pays précurseur en la matière. Le moins que l'on puisse décider, c'est que notre pays améliore et modernise sensiblement sa législation.

Les droits du conjoint dans la succession du défunt sont encore bien minces, si aucune disposition n'a été prise en sa faveur. La liberté testamentaire permettant, en effet, de compenser par des libéralités cette quasi-absence de droits successoraux du conjoint.

Aux termes d'une vie commune rompue par la mort du conjoint, il est aujourd'hui nécessaire que l'autre se voit reconnaître par la loi, la place qui demeure la sienne dans la famille.

Aux termes d'une vie commune rompue par la mort du conjoint, il est aujourd'hui nécessaire que l'autre se voit reconnaître par la loi, la place qui demeure la sienne dans la famille.

Cette proposition de loi apportera de ce point de vue de vraies améliorations.

Il placera le conjoint plus favorablement dans l'ordre successoral, lui garantira des droits propres en pleine propriété, même en présence d'enfants ou de parents du défunt, et en le plaçant avant les collatéraux privilégiés.

Il lui offrira, s'il le souhaite et sauf volonté contraire exprimée par le défunt, un droit viager au logement ainsi d'un droit d'usage sur le mobilier le garnissant. Enfin, il lui accordera, toujours sauf disposition testamentaire contraire, la jouissance gratuite, pendant une année, du logement occupé à titre principal à l'époque du décès.

J'ajoute que je suis très favorable aux recommandations adoptées par la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre hommes et femmes en sorte qu'une information soit donnée aux couples, lors du mariage, sur le droit de la famille et en particulier sur les droits du conjoint survivant.

 

une refonte globale du droit successoral car il est obsolète et inadapté aux réalités et modes de vie contemporains

Nos concitoyens sont très ignorants des règles qui leur sont applicables. Nous devons les éclairer sur ce qui les attend et sur les choix dont ils disposent notamment, pour se préparer à la perspective du deuil de leur conjoint. Le droit de la famille, par essence, est celui qui accompagne chacun, celui que sollicite chacun, sans le savoir, dès sa naissance. Pourquoi informe-t-on si peu en la matière ?

La commissions des lois a décidé, d'introduire un amendement concernant plus spécifiquement les descendants en soulevant la question des enfants adultérins. Notre société peut-elle en effet rester indifférente aux différences résiduelles entre enfants légitimes, naturels et adultérins ?

Une chose est sûre, la réforme du droit des successions ne peut pas être aussi parcellaire.

Les projets de réforme se sont succédés depuis plus de 30 ans sans qu'aucun n'ait pu aboutir. Nous ne pouvons en rester là. Je souhaite une refonte globale du droit successoral car il est obsolète et inadapté aux réalités et modes de vie contemporains. Tous les praticiens, les familles, les juristes la réclame. C'est indispensable.

favoriser davantage les successions anticipées

Bien sûr, une telle réforme sera extraordinairement difficile parce que c'est un sujet délicat, mais aussi compte tenu de l'évolution de la famille, de la longévité et de l'existence des familles recomposées qui sont parties prenantes d'une succession. Nous rencontrerons mille contraintes, mille difficultés.

A mes yeux, une des questions essentielles sera de se demander par exemple si nous ne devrions pas prévoir une plus grande souplesse quand nos concitoyens essaient de régler les affaires de leur vivant ? Ne devrions-nous pas favoriser davantage les successions anticipées ? Nous traitons aujourd'hui des successions de gens qui ont 90 ans, dont les enfants ont 70 ans, et les petits enfants 40 ans ! Notre droit n'est pas adapté à ce type de situations.

Que se passe-t-il lorsqu'on a des enfants issus de trois lits, un patrimoine mélangé ?.Comment allons-nous faire pour prendre en compte, ces doubles ou triples mariages, ces enfants issus de plusieurs unions ?

Je pense que ce sont aussi des questions qu'il faut rapidement aborder et traiter .

Depuis bientôt 3 ans, le gouvernement a ouvert une large réflexion autour de la modernisation du droit de la famille. Nous devrons bien passer aux travaux pratiques sans délais.


Communiqué de Paul LORIDANT,
Secrétaire général du Mouvement des Citoyens
03/10/00
Au nom d'un légitime combat pour l'égalité entre les hommes et les femmes on veut entériner une formidable régression sociale.

Dans le cadre de l'examen de la proposition de loi sur l'égalité professionnelle le Gouvernement propose un amendement en vue de légaliser le travail de nuit des femmes. Ainsi, afin de répondre aux injonctions de Bruxelles et de la Cour de Justice européenne, il est proposé à la représentation nationale de tirer un trait sur une conquête de 1892 interdisant le travail de nuit des femmes. En réalité, il s'agit de démanteler le code du travail en réécrivant l'ensemble des dispositions relatives au travail de nuit tant pour les femmes que pour les hommes.

Au nom d'un légitime combat pour l'égalité entre les hommes et les femmes on veut entériner une formidable régression sociale. L'harmonisation sociale promise à maintes reprises lors des élections européennes se réalise mais par le bas sous la pression du libéralisme.

Le travail de nuit doit rester l'exception et ne devrait être autorisé que lorsqu'il s'impose pour des raisons sociales ou sanitaires. Le Mouvement des Citoyens s'opposera à l'autorisation de travail de nuit pour les femmes en votant contre cette proposition de loi ainsi amendé par le Gouvernement.


 

Communiqué de presse
Georges Sarre
Président délégué du Mouvement des Citoyens
04/10/00
Un quart de siècle après la loi Veil, la législation française ne correspondait plus aux réalités d'aujourd'hui.

Georges Sarre approuve le projet de loi sur l'IVG qui vient d'être présenté en Conseil des ministres. Considérant qu'un quart de siècle après la loi Veil, la législation française ne correspondait plus aux réalités d'aujourd'hui, les députés MDC avaient eux-mêmes déposé une proposition de loi préconisant une réforme analogue.

En prolongeons le délai d'accession à l'I.V.G. de 10 à 12 semaines, délai retenu par la majorité de nos voisins, nous éviterons que de nombreuses femmes aient à se rendre à l'étranger où la législation est plus souple et éviterons qu'en France certains médecins procèdent dans l'illégalité à des avortements "hors délais ".

Par une mesure d'exception législative au principe de l'autorité parentale, la confidentialité dans l'accès à l'IVG sera reconnue aux mineurs, dans des conditions strictement encadrées et dans le cas extrême où ce recours à l'IVG jetterait le discrédit et l'opprobre sur ces jeunes femmes, et pourrait avoir pour conséquence un dommage pour leur santé psychique ou leur intégrité corporelle.

Gardons-nous dans ce débat de dénier une fois encore aux femmes la capacité à gérer de manière responsable leur fécondité.
Alors que les adversaires de l'IVG n'ont jamais désarmé, stimulés par la quasi-absence ou la pauvreté du discours des défenseurs des droits acquis, notre première tache aujourd'hui est de ne pas céder un pouce de terrain à ceux qui aimeraient voir la liberté des femmes à disposer de leur corps mise en cause et, de toujours mieux garantir le droit à l'IVG en veillant à ce que sa pratique puisse continuer à se dérouler dans un cadre strictement légal, dans la sérénité et le respect des consciences de chacun.

L'I.V.G., loin d'être devenu un acte banal, reste une décision douloureuse. Gardons-nous dans ce débat de dénier une fois encore aux femmes la capacité à gérer de manière responsable leur fécondité.


 

 


Assemblée nationale Mardi 30 mai 2000 Allocution de Monsieur Georges SARRE
il est temps que les conjoints qui participent pleinement, sans statut juridique déterminé, à l'expansion des entreprises et en particulier des PME ou des professions libérales, puissent bénéficier d'une protection

Proposition de loi patrimoine des commerçants et artisans

Mes chers collègues,

Au nom de mes collègues du Mouvement des Citoyens, je tiens à apporter mon soutien aux objectifs poursuivis par la proposition de loi présentée par notre collègue Nicole CATALA. Un premier pas avait déjà été franchis en 1982 lorsque André DELELIS avait fait voter une loi du 10 juillet modifiant le code de commerce afin de mieux protéger les intérêts des conjoints, à qui était reconnue la faculté d'être soit collaborateur, soit salarié, soit associé d'une entreprise artisanale ou commerciale. Mais cette législation ne concernait, précisément, que les époux qui avaient organisé juridiquement leur coopération.

Or il est temps que les conjoints qui participent pleinement, sans statut juridique déterminé, à l'expansion des entreprises et en particulier des PME ou des professions libérales, puissent bénéficier d'une protection et que soient ainsi évitées les situations dramatiques qui voient de nombreuses épouses d'entrepreneurs individuels, une fois modifiée la situation du ménage, se trouver en grande difficulté matérielle.

Aussi, il faut absolument que l'information qui sera faite autour de ce texte soit, s'il est adopté, la plus complète et la plus large possible.

On peut critiquer le fait que votre proposition n'a pas de portée générale puisqu'elle laisse la faculté aux époux d'ordonner explicitement leurs rapports professionnels. C'est ce qui en limite la portée. Aussi, il faut absolument que l'information qui sera faite autour de ce texte soit, s'il est adopté, la plus complète et la plus large possible, afin que les conjoints puissent choisir en toute connaissance de cause, ce qui implique qu'ils sachent que quelque chose a changé dans notre droit.
Cette proposition est complétée par celle dont nous allons discuter en même temps, présentée par nos collègues ACCOYER, MARTIN et DEBRE.

il s'agit de préserver les conjoints de chefs d'entreprises artisanales ou commerciales des exigences exorbitantes des établissements de crédit

Là encore, le principe est louable : il s'agit de préserver les conjoints de chefs d'entreprises artisanales ou commerciales des exigences exorbitantes des établissements de crédit qui, en exigeant une caution solidaire du conjoint, mettent potentiellement en difficulté non seulement le chef d'entreprise lui-même, mais l'ensemble de la famille, en cas de difficulté de l'activité.

Laisser, comme aux salariés, une quotité disponible aux entrepreneurs individuels est une bonne idée ; augmenter la valeur du bien de famille insaisissable aussi, car nous vivons sur une législation quasi-centenaire qui correspondait à la dominante agricole de la société d'alors, et qui se trouve désormais dépassée.

Ne fallait-il pas aller plus loin ? Je crois que oui. En l'occurrence, il ne fallait pas écarter comme vous l'avez fait l'interdiction qui devrait être formulée aux banques d'exiger une caution solidaire du conjoint, du moins dans le cas où ils ne se sont pas donnés mandat réciproque au sens de la proposition CATALA.

Il fallait avoir le courage d'interdire la pratique abusive du cautionnement solidaire, qui est un frein à la création d'entreprise et une preuve du malthusianisme des établissements de crédit.

Quant à dire qu'interdire le cautionnement solidaire aurait pour effet de raréfier le crédit aux PME, c'est un raisonnement typiquement ultra-libéral qui repose sur le postulat que les banques jouent leur rôle à plein lorsqu'elles disposent d'un environnement réglementaire aussi souple que possible.

Or, en France, la réalité est autre. Les banques prêtent peu aux PME, sauf à celles qui sont positionnées sur des créneaux spéculatifs comme l'immobilier hier, la « net-économie » aujourd'hui, tout simplement parce que les profits à réaliser y sont supposés supérieurs et plus rapides. Dans l'optique actuelle des marchés financiers, la prise de risque doit être minimale, et l'économie virtuelle est toujours préférée au développement productif et à l'emploi.

C'est pourquoi il fallait avoir le courage d'interdire la pratique abusive du cautionnement solidaire, qui est un frein à la création d'entreprise et une preuve du malthusianisme des établissements de crédit.
Ceci étant dit, il existe une erreur technique dans l'un des deux textes, puisque le code du travail auquel se rattache l'article 1 de la proposition de nos collègues ACCOYER, DEBRE et MARTIN, ne s'applique pas aux entrepreneurs individuels pour eux-mêmes et leur conjoint.

Toute évolution positive du droit qui stabilise la situation des conjoints des entrepreneurs individuels doit, surtout lorsqu'elle contribue à davantage d'égalité entre femmes et hommes dans le monde de l'économie.

Les élus du Mouvement des Citoyens ne peuvent que considérer avec intérêt les propositions qui nous sont présentées. Ils ne sont d'ailleurs pas seuls puisque celles-ci font l'objet d'un large consensus politique et que le gouvernement à l'intention de s'atteler à une réforme qui, à partir d'un autre dispositif législatif, atteindrait le même but. Toute évolution positive du droit qui stabilise la situation des conjoints des entrepreneurs individuels doit, surtout lorsqu'elle contribue à davantage d'égalité entre femmes et hommes dans le monde de l'économie.

C'est pourquoi les élus du MDC souhaitent que ces sujets soient considérés comme des priorités du calendrier parlementaire à venir, le texte à proposer devant faire l'objet d'une très large concertation avec les organisations professionnelles du secteur du commerce et de l'artisanat, accompagné d'un calendrier précis, de façon à ce que ces sujets soient favorablement résolus au cours de la prochaine session.



PARITE : le projet de loi sur la parité est adopté en Conseil des Ministres, le MDC s'en félicite. Dans notre démocratie représentative, la collectivité nationale est composée d'hommes et de femmes qui ne sont pas des êtres humains identiques mais qui concourent ensemble, complémentairement, à la pérennité de l'espèce humaine et qui doivent concourir de même à la conduite des affaires de la cité.

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Avec 5,5% de femmes parlementaires, 5% de femmes maires ou conseillères générales, la suprématie des hommes dans le monde politique renvoie notre pays au rang des plus mauvais élèves dans l'ordre de la mixité. Il était grand temps de mettre fin à cette injustice. Le MDC a été le premier à se saisir de cette question en déposant en 1993 deux propositions de loi, l'une constitutionnelle, l'autre ordinaire, visant à assurer un égal accès des hommes et des femmes aux mandats politiques en consacrant le principe de parité des candidatures et en n'imposant donc pas une obligation de résultats. Depuis la Libération et en dépit du droit de vote et d'éligibilité des femmes, les affaires de la cité sont restées pour l'essentiel, la chasse gardée des hommes. Le poids de l'histoire, de l'idéologie, de la culture, le rapport des hommes au pouvoir, constituent autant de freins et d'obstacles placés sur la route des citoyennes. Il s'agit donc d'abattre des barrières et d'accompagner une accession des femmes au pouvoir qui n'a que trop tardé. 

 


Le surendettement des ménages
La fin des années 80 a vu la montée d'un phénomène inquiétant : le surendettement des ménages. Ainsi, en 1989, 200.000 d'entre eux se trouvaient dans l'incapacité de rembourser les prêts qu'ils avaient contractés. Intervention de Paul Loridant, rapporteur pour avis de la Commission des Finances(mardi 9 juin 1998)
La loi Neiertz du 31 décembre 1989 a alors institué un dispositif offrant des possibilités de traitement global. Ensuite, la loi du 8 février 1995 a renforcé le rôle des commissions de surendettement, contribuant au désengorgement des tribunaux. Elle a connu un grand succès : du 1er mars 1989 au 31 décembre 1989, 620 000 dossiers avaient été transmis aux commissions.
Toutefois, ce dispositif semble atteindre ses limites, car la nature du surendettement a changé. 
En effet, si l'on dénombrait en 1989 essentiellement des surendettés actifs qui avaient volontairement contracté des dettes excessives, depuis 1993, on constate un fort accroissement du nombre de surendettés passifs, devenus surendettés à la suite d'une baisse de leurs revenus, provoquée par un accident de la vie, chômage, séparation, longue maladie, par exemple.
Ainsi, la capacité de remboursement des ménages a ainsi été fortement compromise par la crise économique. Et le mécanisme commence à se gripper. Le nombre de dossiers déposés a fortement augmenté depuis la fin de 1995. 

 
 
La progression semble liée au développement des moratoires, auxquels les commissions doivent recourir de plus en plus souvent : en 1997, la part des plans de redressement comportant des moratoires est passée de 33,5 % en mars à 42,6 % en décembre. Cela risque de conduire à une impasse. En effet, l'amélioration de la situation du débiteur étant -hélas!- trop rare, à l'issue du moratoire, le dossier revient en général devant la commission de surendettement qui n'a d'autre solution que de proposer un autre moratoire!
Le gouvernement présente donc, dans ce projet de loi, un nouveau dispositif : en cas d'insolvabilité durable, la commission peut recommander un moratoire allant jusqu'à trois ans. Si le débiteur demeure insolvable à l'issue de cette période, la commission peut recommander l'effacement de tout ou partie des dettes.
Ce dispositif, qui doit permettre de résoudre les cas les plus graves, est strictement encadré pour éviter tout détournement. Ainsi, la procédure est placée sous le contrôle du juge, qui doit homologuer la décision de la commission, mais peut l'infirmer. En outre, le débiteur qui a bénéficié d'un effacement de dettes est inscrit au fichier des incident de paiement pendant huit ans et ne peut bénéficier d'un nouvel effacement de dettes pendant cette période.  Le texte initial excluait les dettes fiscales et sociales du moratoire comme de la réduction de dettes. L'Assemblée nationale a mis fin a cette différence de traitement afin d'établir une égalité entre les créanciers, répondant ainsi à une revendication ancienne des banques. Cette banalisation des dettes fiscales d'ailleurs très peu nombreuses dans les dossiers de surendettement- me paraît dangereuse.
 En conclusion, si je constate avec plaisir que ce texte s'est largement inspiré du rapport sur le surendettement que j'ai rédigé avec notre collègue M. Hyest, je regrette que la dimension sociale soit trop absente de l'instruction des dossiers comme du suivi du plan de redressement. D'autre part, je m'étonne que rien ne soit fait pour remédier à l'absence de statistiques, qui ne permet pas d'apprécier véritablement les incidences des mesures gouvernementales. Enfin, j'estime que le dispositif consacré au surendettement aurait dû constituer un projet de loi à part entière, car la réalité reste complexe. Ainsi, les surendettés sont loin d'être tous des exclus. Il ne faut pas confondre traitement du surendettement et assistanat.


"La conférence de la famille"
G. Sarre, Président délégué du Mouvement des Citoyens 08/07/99
Ayant toujours milité en faveur d'une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale, je me félicite que le Gouvernement ait mis à l'ordre du jour la question du "temps parental" en préconisant des dispositions sur le "compte épargne temps" et l'aménagement du temps de travail. Ce n'est pas par désintérèt pour les enfants, bien au contraire, que les femmes réduisent le nombre des naissances. Courses, ménage, transport, travail précaire, tensions, fatigues : les femmes sont victimes d'une société qui partage moins encore leur peine que leur travail. Le plus d'égalité dans leur vie privée. Le temps est donc venu de "l'impératif féminin". A cet égard, outre le temps de travail, je souhaite que le développement des modes de garde devienne la préoccupation majeure dans notre pays en faveur des familles.

Pour ce qui est des "grands enfants", je salue l'effort sur le complément familial qui sera désormais versé jusqu'à 21 ans, la prolongation progressive des aides au logement à 22 ans en 2001. A une époque où plus des deux tiers des jeunes poursuivent leurs études au-delà de 20 ans, il faut aider leurs parents à assumer leur charge. Je regrette néanmoins que le Gouvernement n'ait retenu qu'une application partielle des engagements de 1994 qui prévoyait l'extension des allocations familiales jusqu'à 22 ans avant la fin de l'année. D'une manière générale, le MDC souligne qu'il ne faudrait pas que l'équilibre des comptes sociaux ne se fasse au détriment des masses financières affectées aux familles. Une politique familiale se juge essentiellement à la "dépense". Investir dans le champ familial, c'est se préserver du vieillissement et du renoncement collectif, c'est se donner les moyens de rester un pays jeune et moderne. Au moment où les résultats du recensement montrent clairement que le ralentissement des naissances peut conduire à une inversion de la courbe de la population française, le Gouvernement de la République a le devoir de soutenir la natalité et de favoriser les familles.


CONFERENCE NATIONALE SUR LA FAMILLE : Le MDC souhaite que la Conférence nationale sur la famille  réaffirme les deux objectifs d'une politique familiale républicaine :
  • assurer le renouvellement des générations en levant les obstacles matériels au désir d'enfants des couples, 
  • préserver les droits de l'enfant et le guider sur le chemin de la citoyenneté.
L'avenir de la nation ainsi assuré, une politique familiale républicaine doit naturellement s'appuyer sur des parents responsabilisés et soutenus.  Elle doit donc répondre au principe d'égalité et non d'équité afin de conserver une large composante universelle. Elle ne se confond pas avec l'aide sociale même si celle-ci demeure, par ailleurs, plus que jamais nécessaire. 


Conformément à ces principes, le MDC rappelle son attachement aux propositions suivantes : 
- donner aux parents, et notamment aux  femmes, les moyens d'harmoniser vie professionnelle et vie familiale, 
- supprimer la mise sous condition de ressources des allocations familiales qui doivent obéir au seul principe d'égalité,
- assurer une solidarité plus forte par l'impôt, notamment en remplaçant le quotient familial par un abattement fixe et égal par enfant dans le cadre d'une
réforme fiscale de grande ampleur ,
- assurer aux familles des logements de taille suffisante et aux jeunes couples des possibilités de cohabitation,
 - accorder les allocations familiales dès le premier enfant et ceci dès le 6ème mois de la grossesse (fusion des allocations familiales et de l'allocation jeune enfant),
- favoriser l'accueil collectif de la petite enfance et multiplier les modes de garde.

En toute hypothèse, le chantier de la redéfinition d'une politique familiale républicaine ne fait que commencer. Elle ne saurait se limiter à un réajustement technique d'ampleur limité, même s'il va dans le bon sens. 



Substitution du quotient familial-enfants par une réduction forfaitaire de l'impôt dû. Débat sur la loi de finances 1999 (amendements déposés par les députés du MDC)
Le 12 juin dernier à l'occasion de la conférence nationale sur la famille, le Premier Ministre précisait ainsi l'un des objectifs de la politique familiale :
"être juste. Nous le savons bien, les inégalités sociales se reportent sur les enfants avec des effets multiplicateurs." Cet objectif de justice doit rester compatible avec le principe d'universalité des allocations familiales. Il appartient en effet en propre à l'outil fiscal et à lui seul, de réduire les inégalités. Dans cette perspective, le rapport de Dominique Gillot a suggéré d'abaisser le plafond de la réduction d'impôt que permet la demi-part par enfant du  quotient familial. Cela suffit-il à remplir l'objectif de justice fiscale, de réduction des inégalités qu'évoquait le Premier Ministre ? Assurément pas et lui-même reconnaissait que "notre système d'aides fiscales et sociales est plus favorables aux familles qui ont les revenus les plus élevés."
 Il est un fait reconnu que le système du quotient familial-enfant introduit un facteur de dégressivité dans l'IRPP alors même que cet impôt est le seul qui ait l'ambition d'être progressif, c'est-à-dire juste. Plus une famille est riche, plus le système du quotient familial l'avantagera. Certes le plafonnement de la réduction d'impôt par demi-part limite cette dégressivité. Mais le problème reste posé dans son principe : les enfants des ménages modestes ou moyens permettent une moindre réduction d'impôt que les enfants des ménages aisés. Cela est parfaitement compatible avec le principe d'équité : à revenu égal, les foyers fiscaux doivent disposer d'un niveau de vie équivalent. Mais cela est contraire au principe d'égalité : chaque enfant, qu'il appartienne à une famille aisée ou modeste, doit permettre le même avantage fiscal même s'il ne "coûte" pas également à ses parents.

 
C'est pourquoi par le présent amendement, les députés MDC vous demandent d'égaliser la réduction d'impôt que permet la charge d'un enfant. Pour tous les foyers fiscaux;, il est proposé que la réduction de l'impôt dû soit égale à un même montant forfaitaire, quels que soient les revenus de la famille.

Nous n'avons pas cherché à modifier les majorations de réduction d'impôt accordées aux parents isolés ; pas plus que nous n'avons rmeis en cause le doublement de l'avantage fiscal consenti pour les 3èmes enfants et les suivants, l'amendement propose de doubler la réduction forfaitaire accordée pour le Ier et le 2ème enfant.

L'amendement aligne au passage le régime de rattachement fiscal des enfants majeurs sur celui des enfants étudiants. Rien ne justifie cette discrimination fiscale qui vient redoubler une discrimination sociale que nous ne connaissons que trop bien.

 Enfin, le montant de la réduction forfaitaire choisi pour chacun des deux premiers enfants est celui du nouveau plafonnement inscrit dans le projet de loi : 11 000 francs. Par rapport au projet gouvernemental, aucune famille ne subirait une augmentation de son impôt. Au contraire, l'amendement se traduirait par une réduction d'impôt pour tous les ménages dont les revenus sont inférieurs à un certain seuil : 38 726  francs par mois pour un couple avec 2 enfants ou encore 24 000 francs pour un parent élevant seul 2 enfants. Conséquence hautement positive : la réduction d'impôt serait d'autant plus importante que le revenu imposable serait faible.

Le MDC vous propose aujourd'hui un choix politique clair.