MDC, agriculture, aménagement du territoire service public de l'eau, agriculture, environnement

La protection de l’environnement mérite une grande politique

 Marée noire
Naufrage du "Ievoli-Sun"
Inscrire un principe simple : les pollueurs sont les payeurs.
31/10/00

L'Assemblée devrait créer une commission d'enquête

janvier 2000

Comment lutter contre les marées noires

janvier 2000
Nucléaire
La dangereuse centrale nucléaire lituanienne d'Ignalinar
février 2000
Réduction de l'effet de serre
Il faut aller plus loin
11/09/00
Le nucléaire ou l’hydro-électricité sont des énergies propres. janvier 2000
 Moins de voitures
Une journée sans voitures

09/98
.doc

Développer un réseau national d'itinéraires cyclables .doc

 

 

 

Communiqué de Georges SARRE,
Président-délégué du Mouvement des Citoyens
le 31/10/00
Aller à l'essentiel, c'est rendre responsable et faire payer chèrement les affréteurs.

Je ne suis pas surpris par ce nouveau naufrage.
D'autres drames auraient pu survenir avant, d'autres peuvent avoir lieu demain.
Cette nouvelle crise est choquante et scandaleuse.

En dehors des propositions, des rapports - je n'ai pas voté celui fait par la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale car insuffisant et incomplet - rien de décisif n'a été entrepris depuis le naufrage de l'Erika.

C'est inadmissible.

Aujourd'hui les déclarations, proclamations, sous le coup de l'émotion compréhensible, vont occuper à nouveau le devant de la scène comme il y a un an quand survint le naufrage de l'Erika.

C'est l'écume des choses.

Tant qu'on n'ira pas à l'essentiel, les catastrophes en mer se poursuivront. Aller à l'essentiel, c'est rendre responsable et faire payer chèrement les affréteurs. Il faut frapper au tiroir-caisse. Tout le reste n'est que mauvaise farce.
Je demande au gouvernement de la France, qui préside encore pour quelques mois l'Union Européenne, d'inscrire dans les propositions ce principe simple : les pollueurs sont les payeurs.

Au-delà des mesures techniques nécessaires, ce choix de la France et de l'Union Européenne est le seul susceptible de réduire considérablement les risques énormes par leurs conséquences du transport maritime en cas d'accident.



Marée noire : l'Assemblée devrait créer le 20 janvier une commission d'enquête.
PARIS, 13/01/00 (AFP)

Le MDC demande l'adoption d'une "directive transférant au propriétaire de la cargaison la responsabilité des pollutions par hydrocarbures."

L'Assemblée nationale devrait créer le 20 janvier, une commission d'enquête sur la marée noire provoquée par le naufrage du pétrolier Erika, a annoncé jeudi le président du Mouvement des Citoyens, Georges Sarre.
Cinq demandes de commission d'enquête ont été déposées à ce jour, par des députés DL, PS, Verts, RPR et MDC. Elles devraient être éxaminées par la commission de la production le 19 janvier, a-t-on précisé à l'Assemblée.
M. Sarre a exposé, lors d'un point de presse en présence d'élus MDC de régions maritimes, une dizaine de propositions pour éviter les marées noires, préconisant notamment de "s'inspirer de l'exemple" des Etats-Unis qui ont réussi depuis la catastrophe de l'Exxon-Valdez en 1989 à éliminer les marées noires.
Le MDC demande que la présidence française de l'Union européenne, à partir de juin, permette l'adoption de mesures, dont une "directive transférant au propriétaire de la cargaison la responsabilité des pollutions par hydrocarbures."

Le MDC préconise également "Le rejet des candidatures d'adhésion à l'Union des pays n'imposant pas pour leur pavillon des normes techniques et sociales minimales

Il préconise également "Le rejet des candidatures d'adhésion à l'Union des pays n'imposant pas pour leur pavillon des normes techniques et sociales minimales, tels Chypre et Malte", le"renforcement des sanctions et surtout le relèvement des amendes contre les contrevenants aux règles de circulation en Manche et les pollueurs sauvages", "la révision des conventions fiscales existantes avec les pays de libre-immatriculation (…)", "l'interdiction d'escales dans les ports de l'Union des navires pétroliers vétustes".
En outre le MDC demande l'adoption par la France "dès cette année" de "mesures pratiques d'urgence": "doublement du nombre de contrôles des navires dans nos ports par recrutement de 50 inspecteurs", "rajeunissement de la flotte pétrolière française", "banissement de nos ports des pétroliers de plus de 25 ans".
Enfin, le MDC reprend à son compte la proposition du philosophe Luc Ferry d'un "Comité national d'éthique" pour assurer "une information complète et sérieuse sur les problèmes écologiques et technologiques, dégagée de l'emprise des intérêts professionnels".


 


Extraits de la Conférence de presse de G. SARRE le 13/01/2000 à l'assemblée nationale.
"Y'en a marre des marées noires" (déclaration du Commandant Cousteau en 1976)
se trouve posé par la répétition des marées noires et l'impuissance à les prévenir, un véritable problème de sécurité et de souveraineté pour notre pays

Malgré les efforts engagés depuis 1978, force est de constater que les navires dangereux et les marées noires n'ont pas disparu. Il faut dresser un triple constat d'impuissance de la France à protéger efficacement ses côtes régulièrement souillées, de la Communauté internationale à prévenir réellement les accidents maritimes qui aujourd'hui encore causent la perte d'un pétrolier chaque mois en moyenne et enfin de l'Europe à prohiber les navires dangereux hors d'âge ou en infraction et les pavillons de complaisance qui généralement les abritent.

Dans ces conditions il convient de dépasser les légitimes réactions d'indignation pour encourager un véritable effort d'information et de mobilisation des Français et pour inciter à l'adoption d'urgence à paris, et si possible à Bruxelles, de mesures et de moyens efficaces de protection de nos côtes, car finalement se trouve posé par la répétition des marées noires et l'impuissance à les prévenir, un véritable problème de sécurité et de souveraineté pour notre pays.

faire évoluer la réglementation européenne alors qu'actuellement Bruxelles fait preuve d'un ultralibéralisme évident

1°/ recentrer l'information et le débat. Trop de questions restent dans l'ombre, il est indispensable de clarifier le débat sur la sécurité maritime. On peut également se demander pourquoi il n'y a pas de pavillon de complaisance dans l'aérien, pourquoi l'Organisation maritime internationale n'applique-t-elle pas le même type d'obligations et de sanctions que celles imposées par l'organisation de l'aviation civile internationale ?


2°/ S'inspirer de l'exemple américain - inspections par les garde-côtes plus sévères qu'en France - interdiction d'escales aux navires ne remplissant pas les conditions de sécurité souhaitable - sanctions dissuasives


3°/ Nécessité de nous protéger par un système efficace - faire évoluer la réglementation européenne alors qu'actuellement Bruxelles fait preuve d'un ultralibéralisme évident.

adopter une directive transférant au propriétaire de la cargaison la responsabilité des pollutions par hydrocarbures comme le souhaite la Commission actuelle en s'inspirant de la législation américaine

Pendant la présidence française au second semestre, nous proposons l'adoption de 5 mesures européennes d'urgence :
- adoption d'une directive transférant au propriétaire de la cargaison la responsabilité des pollutions par hydrocarbures comme le souhaite la Commission actuelle en s'inspirant de la législation américaine
-le rejet des candidatures d'adhésion à l'union des pays n'imposant pas pour leur pavillon des normes techniques et sociales minimales, tels Chypre et Malte.
- le renforcement des sanctions et surtout le relèvement des amendes contre les contrevenants aux règles de circulation en manche et les pollueurs sauvages sans attendre l'accord de l'OMI
- la révision des conventions fiscales existantes avec les pays de libre immatriculation et la taxation forfaitaire des opérations commerciales dans les ports européens des navires sous pavillon de complaisance.
- l'interdiction d'escale dans les ports de l'Union des navires pétroliers vétustes en fixant un calendrier d'interdiction en fonction de l'âge.

- doubler le nombre de contrôles de navires dans nos ports par recrutement de 50 inspecteurs
- rajeunissement de la flotte pétrolière française abandonnée officiellement à la complaisance

Au niveau national, il faut aussi durcir la législation :
- doublement dès cette année du nombre de contrôles de navires dans nos ports par recrutement de 50 inspecteurs parmi les nombreux officiers de Marine Marchande aujourd'hui sans emploi,
-renforcement unilatéral des contrôles des navires dangereux par immobilisation dans nos ports jusqu'à réparation,
- rajeunissement de la flotte pétrolière française abandonnée officiellement à la complaisance par la loi du 31/12/92 pour satisfaire le lobby pétrolier et à un vieillissement scandaleux puisqu'elle compte parmi les plus âgées du monde,
- bannissement de nos ports des pétroliers de plus de 25 ans d'âge par adoption de mesures de contrôle technique renforcé avant les opérations commerciales comme aux Etats Unis,
- développement de l'information citoyenne par création d'un Comité national d'éthique (suggéré par le philosophe Luc FERRY) chargé de la collecte d'informations techniques pertinentes et de l'organisation de débats publics.


Pour leur part les élus du MDC, tout en s'attachant à développer l'information la plus complète sur les ravages économiques, écologiques et humains du mode de fonctionnement du capitalisme maritime dans le monde, s'efforceront, dans leurs assemblées respectives, de souligner et réclamer les indispensables mesures de prévention et de défense de l'intégrité du territoire qu'imposent les nouvelles formes d'agression extérieure.


 


Communiqué de Paul Loridant
Secrétaire général du Mouvement des Citoyens
Paris, le 20 janvier 2000

La protection de l’environnement mérite une grande politique

La France est l’un des pays industrialisés qui émet le moins de gaz à effet de serre. La volonté du Gouvernement d’améliorer encore cette situation est néanmoins excellente. Encore faut-il ne pas se tromper de mesures.

La solution passe surtout par des transferts d’énergie, et non tellement par des économies d’énergie. Le nucléaire ou l’hydro-électricité sont des énergies propres. Les taxer est en contradiction avec les objectifs affichés.

D’autres part, pénaliser les automobilistes captifs, souvent modestes, ne résoudra pas le problème . Il vaudrait mieux s’engager véritablement en faveur des transports collectifs. De même, pour le transport routier, l’avenir est au ferroutage.
La protection de l’environnement mérite une grande politique. Elle doit être dégagée de tout dogme idéologique.


 

Communiqué de M. Georges Sarre Président-délégué du MDC
11/09/00
Le Premier ministre a annoncé un plan d'économies d'énergie pour le mois de novembre, qui permettra à la France de respecter les critères fixés à Kyoto sur la réduction de l'effet de serre. Nous nous en réjouissons. Mais il faut aller plus loin et aborder par un débat démocratique la question centrale : quelle politique énergétique pour la France ? Par conséquent nous renouvelons notre demande d'un débat sur l'énergie à l'Assemblée nationale dès la rentrée parlementaire.

Le nucléaire est l'énergie qui renforce la diversification et notre indépendance nationale.

Par ailleurs, il ne faut pas avoir peur d'aborder les sujets susceptibles de fâcher. Il est notoirement insuffisant de prétendre lutter contre l'effet de serre, ce qui est une priorité, sans agir en donnant le feu vert aux réacteurs de nouvelle génération EPR. , et permet de faire face à toutes les situations internationales. Nous vivons dans un monde complexe et incertain. La France doit être capable de faire face à toutes les hypothèses.


 


16/02/00
Question écrite de Monsieur G. SARRE à l'attention de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères

G. SARRE se félicite du soutien financier européen - de l'ordre de 150 millions d'euros sur la période 2000-2006 - à la Lituanie

La centrale nucléaire lituanienne d'Ignalina, actuellement considérée comme l'une des plus dangereuses du monde.

G. SARRE se félicite à ce propos du soutien financier européen - de l'ordre de 150 millions d'euros sur la période 2000-2006 - à la Lituanie, récemment réitéré à Vilnius par Monsieur Romano Prodi, en vue d'obtenir à brève échéance la mise hors service des deux réacteurs de conception soviétique d'Ignalina, du même type que ceux de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. Cependant, au delà de la perspective de fermeture de cette centrale, bien des zones d'ombre demeurent dans ce dossier. Dans sa réponse du 22 février 1999 à une précédente question écrite à ce sujet, le ministre avançait ainsi que la Lituanie possède, dans le secteur énergétique conventionnel, des capacités de production d'électricité actuellement inutilisées, largement suffisantes pour satisfaire sa demande intérieure sans nécessité de recourir au nucléaire. Mais qu'en est-il de l'aide financière européenne au développement de ce type de capacités ?

des capacités de production d'électricité actuellement inutilisées, largement suffisantes pour satisfaire sa demande intérieure sans nécessité de recourir au nucléaire

Ne serait-ce pas l'absence d'engagement européen clair dans ce domaine qui expliquerait pour l'heure que, selon le ministre "Vilnius envisage avec beaucoup de réticences une quelconque fermeture anticipée d'Ignalina" qui couvrirait 80% de la consommation actuelle d'électricité de la Lituanie ?
De surcroît, comment avancer à la fois que la Lituanie "maintient en service une centrale nucléaire peu sûre uniquement à des fins d'exportations d'électricité, tout en indiquant qu"Ignalina ne constitue pas une source importante de revenus à l'export pour la Lituanie ?
Enfin, qu'en est-il du possible remplacement d'Ignalina par une nouvelle centrale nucléaire sûre, de conception occidentale, dont le gouvernement lituanien pourrait envisager la construction prochaine ? Quelle serait alors la position de la France et de ses partenaires de l'Union européenne dans le cas où la Lituanie privilégierait cette option ? Enfin, Monsieur G. SARRE demande à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de lui préciser le montant des crédits européens à la Lituanie débloqués en la matière pour l'année en cours ainsi que l'état d'avancement des opérations de démantèlement de la centrale d'Ignalina.


 

 

 
Une journée sans voitures Communiqué de presse de G. SARRE, 15 septembre 1998
Bien que Paris soit partie prenante le 22 septembre prochain à la journée "En ville sans ma voiture", l'effort fait par la Ville de Paris pour obtenir sa qualification ne correspond pas à l'attente de la majorité des parisiennes et des parisiens. Avec seulement 3% de la voierie de la capitale interdite à la circulation automobile, il est vain de penser prouver à cette occasion que notre capitale peut être soustraite à la pression automobile qu'elle subie tout au long de l'année.

Cependant, sans négliger la portée symbolique de ce que pourrait être une telle initiative, décréter une fois par an une journée sans voiture ne fait pas une politique.

Paris a besoin d'une politique d'ensemble des transports et des déplacements, pensée et programmée, qui passe par la mise en oeuvre rapide d'un plan de déplacement urbain, prévu par la loi Lepage, ayant pour objectif de faire reculer la place de l'automobile dans les secteurs denses de l'agglomération et de développer des réseaux de transports collectifs à forte capacité et plus attractifs.
Cela implique l'implantation d'un tramway sur les boulevards des maréchaux, l'interdiction de stationnement en zone centrale et l'amélioration du confort et de la fréquence des transports en commun. Il faut donc débloquer les crédits nécessaires et se donner les moyens financiers à la réalisation de ces infrastructures.
Sans les investissements indispensables et sans volonté politique d'acier pour l'accompagner, la journée du 22 septembre ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau, sans incidence sur l'amélioration du cadre de vie des parisiennes et des parisiens.
Si l'on en restait là ce serait le triomphe de la virtualité.


Développer un réseau national d'itinéraires cyclables Question écrite à Monsieur le Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, 02/12/98
Question écrite à Monsieur le Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement sur la nécessité de développer un réseau national d'itinéraires cyclables (ou "véloroutes") et de "voies vertes", tel qu'il est projeté notamment par l'Association française de développement des véloroutes et des voies vertes. Ce réseau s'inscrirait ainsi dans le programme Eurovélo qui propose de tracer de grands itinéraires destinés à favoriser la circulation des vélos et du cyclo-tourisme sur le continent européen. Un schéma national portant sur près de 7 000 km, sur proposition de Madame la Ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement est par ailleurs en cours de réalisation, en collaboration avec les associations intéressées, ce document pouvant constituer une contribution aux prochains contrats de plan Etat-Régions 2000-2006.  Des réseaux de "voies vertes" sont déjà très développés en Grande-Bretagne et en Belgique ainsi qu'en Espagne. ; en France celles-ci restent encore trop peu nombreuses alors que le pas de vélos y est estimé à vingt millions. G. SARRE souhaite connaître les projets de Monsieur le Ministre pour soutenir le développement d'infrastructures adaptées de ce type dans le cadre des prochains contrats de plan Etat-Régions et quelle enveloppe budgétaire pourrait être consacrée à ces projets.