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Marée
noire : l'Assemblée devrait créer le 20 janvier
une commission d'enquête. |
L'Assemblée
nationale devrait créer le 20 janvier, une commission d'enquête
sur la marée noire provoquée par le naufrage du
pétrolier Erika, a annoncé jeudi le président
du Mouvement des Citoyens, Georges Sarre. |
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Il
préconise également "Le rejet des candidatures
d'adhésion à l'Union des pays n'imposant pas pour
leur pavillon des normes techniques et sociales minimales, tels
Chypre et Malte", le"renforcement des sanctions et surtout
le relèvement des amendes contre les contrevenants aux
règles de circulation en Manche et les pollueurs sauvages",
"la révision des conventions fiscales existantes avec
les pays de libre-immatriculation (
)", "l'interdiction
d'escales dans les ports de l'Union des navires pétroliers
vétustes". |
Extraits
de la Conférence de presse de G. SARRE le 13/01/2000 à
l'assemblée nationale. "Y'en a marre des marées noires" (déclaration du Commandant Cousteau en 1976) |
Malgré les efforts engagés depuis 1978, force est de constater que les navires dangereux et les marées noires n'ont pas disparu. Il faut dresser un triple constat d'impuissance de la France à protéger efficacement ses côtes régulièrement souillées, de la Communauté internationale à prévenir réellement les accidents maritimes qui aujourd'hui encore causent la perte d'un pétrolier chaque mois en moyenne et enfin de l'Europe à prohiber les navires dangereux hors d'âge ou en infraction et les pavillons de complaisance qui généralement les abritent. Dans ces conditions il convient de dépasser les légitimes réactions d'indignation pour encourager un véritable effort d'information et de mobilisation des Français et pour inciter à l'adoption d'urgence à paris, et si possible à Bruxelles, de mesures et de moyens efficaces de protection de nos côtes, car finalement se trouve posé par la répétition des marées noires et l'impuissance à les prévenir, un véritable problème de sécurité et de souveraineté pour notre pays. |
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faire évoluer la réglementation européenne alors qu'actuellement Bruxelles fait preuve d'un ultralibéralisme évident |
1°/ recentrer l'information et le débat. Trop de questions restent dans l'ombre, il est indispensable de clarifier le débat sur la sécurité maritime. On peut également se demander pourquoi il n'y a pas de pavillon de complaisance dans l'aérien, pourquoi l'Organisation maritime internationale n'applique-t-elle pas le même type d'obligations et de sanctions que celles imposées par l'organisation de l'aviation civile internationale ?
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adopter une directive transférant au propriétaire de la cargaison la responsabilité des pollutions par hydrocarbures comme le souhaite la Commission actuelle en s'inspirant de la législation américaine |
Pendant
la présidence française au second semestre, nous
proposons l'adoption de 5 mesures européennes
d'urgence : |
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- rajeunissement de la flotte pétrolière française abandonnée officiellement à la complaisance |
Au
niveau national, il faut aussi durcir la
législation :
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Communiqué de
Paul Loridant |
La France est lun des pays industrialisés qui émet le moins de gaz à effet de serre. La volonté du Gouvernement daméliorer encore cette situation est néanmoins excellente. Encore faut-il ne pas se tromper de mesures. La solution passe surtout par des transferts dénergie, et non tellement par des économies dénergie. Le nucléaire ou lhydro-électricité sont des énergies propres. Les taxer est en contradiction avec les objectifs affichés. Dautres
part, pénaliser les automobilistes captifs, souvent modestes,
ne résoudra pas le problème . Il vaudrait mieux sengager
véritablement en faveur des transports collectifs. De même,
pour le transport routier, lavenir est au ferroutage. |
Communiqué
de M. Georges Sarre Président-délégué
du MDC 11/09/00 |
Le Premier ministre a annoncé un plan d'économies d'énergie pour le mois de novembre, qui permettra à la France de respecter les critères fixés à Kyoto sur la réduction de l'effet de serre. Nous nous en réjouissons. Mais il faut aller plus loin et aborder par un débat démocratique la question centrale : quelle politique énergétique pour la France ? Par conséquent nous renouvelons notre demande d'un débat sur l'énergie à l'Assemblée nationale dès la rentrée parlementaire. | ||
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Par ailleurs, il ne faut pas avoir peur d'aborder les sujets susceptibles de fâcher. Il est notoirement insuffisant de prétendre lutter contre l'effet de serre, ce qui est une priorité, sans agir en donnant le feu vert aux réacteurs de nouvelle génération EPR. , et permet de faire face à toutes les situations internationales. Nous vivons dans un monde complexe et incertain. La France doit être capable de faire face à toutes les hypothèses. |
16/02/00 G. SARRE se félicite du soutien financier européen - de l'ordre de 150 millions d'euros sur la période 2000-2006 - à la Lituanie |
La centrale nucléaire lituanienne d'Ignalina, actuellement considérée comme l'une des plus dangereuses du monde. G. SARRE se félicite à ce propos du soutien financier européen - de l'ordre de 150 millions d'euros sur la période 2000-2006 - à la Lituanie, récemment réitéré à Vilnius par Monsieur Romano Prodi, en vue d'obtenir à brève échéance la mise hors service des deux réacteurs de conception soviétique d'Ignalina, du même type que ceux de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. Cependant, au delà de la perspective de fermeture de cette centrale, bien des zones d'ombre demeurent dans ce dossier. Dans sa réponse du 22 février 1999 à une précédente question écrite à ce sujet, le ministre avançait ainsi que la Lituanie possède, dans le secteur énergétique conventionnel, des capacités de production d'électricité actuellement inutilisées, largement suffisantes pour satisfaire sa demande intérieure sans nécessité de recourir au nucléaire. Mais qu'en est-il de l'aide financière européenne au développement de ce type de capacités ? |
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des capacités de production d'électricité actuellement inutilisées, largement suffisantes pour satisfaire sa demande intérieure sans nécessité de recourir au nucléaire |
Ne serait-ce
pas l'absence d'engagement européen clair dans ce domaine
qui expliquerait pour l'heure que, selon le ministre "Vilnius
envisage avec beaucoup de réticences une quelconque fermeture
anticipée d'Ignalina" qui couvrirait 80% de la consommation
actuelle d'électricité de la Lituanie ? |
Une journée sans voitures Communiqué de presse de G. SARRE, 15 septembre 1998 | |
Bien
que Paris soit partie prenante le 22 septembre prochain à la journée
"En ville sans ma voiture", l'effort fait par la Ville de Paris pour obtenir
sa qualification ne correspond pas à l'attente de la majorité
des parisiennes et des parisiens. Avec seulement 3% de la voierie de la
capitale interdite à la circulation automobile, il est vain de
penser prouver à cette occasion que notre capitale peut être
soustraite à la pression automobile qu'elle subie tout au long
de l'année.
Cependant, sans négliger la portée symbolique de ce que pourrait être une telle initiative, décréter une fois par an une journée sans voiture ne fait pas une politique. |
Paris
a besoin d'une politique d'ensemble des transports et des déplacements,
pensée et programmée, qui passe par la mise en oeuvre rapide
d'un plan de déplacement urbain, prévu par la loi Lepage,
ayant pour objectif de faire reculer la place de l'automobile dans les
secteurs denses de l'agglomération et de développer des
réseaux de transports collectifs à forte capacité
et plus attractifs. Cela implique l'implantation d'un tramway sur les boulevards des maréchaux, l'interdiction de stationnement en zone centrale et l'amélioration du confort et de la fréquence des transports en commun. Il faut donc débloquer les crédits nécessaires et se donner les moyens financiers à la réalisation de ces infrastructures. Sans les investissements indispensables et sans volonté politique d'acier pour l'accompagner, la journée du 22 septembre ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau, sans incidence sur l'amélioration du cadre de vie des parisiennes et des parisiens. Si l'on en restait là ce serait le triomphe de la virtualité. |
Développer un réseau national d'itinéraires cyclables Question écrite à Monsieur le Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, 02/12/98 | |
Question écrite à Monsieur le Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement sur la nécessité de développer un réseau national d'itinéraires cyclables (ou "véloroutes") et de "voies vertes", tel qu'il est projeté notamment par l'Association française de développement des véloroutes et des voies vertes. Ce réseau s'inscrirait ainsi dans le programme Eurovélo qui propose de tracer de grands itinéraires destinés à favoriser la circulation des vélos et du cyclo-tourisme sur le continent européen. Un schéma national portant sur près de 7 000 km, sur proposition de Madame la Ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement est par ailleurs en cours de réalisation, en collaboration avec les associations intéressées, ce document pouvant constituer une contribution aux prochains contrats de plan Etat-Régions 2000-2006. | Des réseaux de "voies vertes" sont déjà très développés en Grande-Bretagne et en Belgique ainsi qu'en Espagne. ; en France celles-ci restent encore trop peu nombreuses alors que le pas de vélos y est estimé à vingt millions. G. SARRE souhaite connaître les projets de Monsieur le Ministre pour soutenir le développement d'infrastructures adaptées de ce type dans le cadre des prochains contrats de plan Etat-Régions et quelle enveloppe budgétaire pourrait être consacrée à ces projets. |