Une démarche journalistique à contre-courant.
Peut-on se passer du «Premier Pouvoir»?
Par Paul THIBAUD
QUOTIDIEN : Vendredi 14 juillet 2006 - 06:00
Paul Thibaud philosophe, ancien directeur de la revue Esprit.
Profitant des charmes d'une écoute grappillante et libre, offrant des émissions qui ont chacune leur style mais dont l'ensemble couvre un champ très large, France Culture est une encyclopédie en mouvement en même temps qu'un régulateur des grands débats nationaux. C'est pourquoi il y a lieu de s'inquiéter quand certaines décisions de la direction paraissent de nature à appauvrir le spectre d'idées et d'attitudes qu'elle présente.
Je pense en particulier à la suppression décidée de l'émission d'Elisabeth Lévy le samedi matin sur les médias (le Premier Pouvoir). Pour justifier d'interrompre une émission qui avait mis au point une formule vivante et trouvé son public, on a dit que ce n'était pas aux médias de critiquer les médias. Certes, la critique des médias n'est pas l'affaire des seuls journalistes. Le titre de l'émission en cause indique bien que son animatrice était consciente d'un enjeu civique, c'est bien pourquoi elle invitait à son forum, outre des gens de presse, des personnes affectées par la mise en scène publique de leur vie, des médiologues, des philosophes, des observateurs de la vie publique...
Operation zero voiture pour les fonctionnaires de la ville du Kremlin
bicêtre.
La suite :
http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/81.pdf
Dossier: CONSEIL DE PARIS
Source: METRO Date de parution: 11.07.2006
Un taxi à portée de main
Les Parisiens devraient bientôt pouvoir payer le chauffeur en chèques déplacement ou avec un coupon de carte orange, et appeler un numéro unique pour trouver un taxi.
Georges Sarre, président du groupe MRC au Conseil de Paris, a profité de la séance de questions d'actualité pour réitérer sa demande concernant la mise en place de cartes orange taxi et de chèques taxi pour certaines catégories de personnes. Il avait déjà présenté cette demande en 2003. "La carte orange taxi serait proposée à un tarif avantageux, d'abord aux personnes âgées détentrices d'une carte améthyste ou émeraude, c'est-à-dire de plus de 65 ans, disposant de faibles ressources", a-t-il déclaré.
Cette carte, mensuelle, trimestrielle ou annuelle, composée de coupons, serait financée en partie par le Syndicat des transports parisien.
Les chèques taxi, quant à eux, pourraient être "remis gratuitement aux personnes titulaires d'une carte d'invalidité faisant mention d'un handicap égal ou supérieur à 80%. Ces chèques seraient "financés par les mairies, et leur distribution assurée Le nombre de taxis dans la capitale est évalué à 15 600 par les services sociaux des municipalités", a ajouté Georges Sarre.