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Le Pôle républicain, c'est un rassemblement
qui soutient l'homme de la Nation, pour relever la France avec la République.
Le Pôle républicain soutient un homme libre, qui ne dépend pas d'un appareil glouton, qui n'a pas à remercier aux dépens de la République. C'est une force politique qui se lève pour changer la donne politique en France et en Europe, parce que la France est menacée dans son être et la République remise en question. Le Pôle républicain, c'est nous dans notre diversité, dans nos originalités, c'est nous avec nos parcours, nos individualités, nos formations, nos clubs, nos associations. C'est nous et c'est aussi tous ceux qui vont nous rejoindre, qui doivent nous rejoindre. Et nous gardons notre identité, nous resterons ce que nous sommes avec la fierté d'être ce que nous sommes. Car, le Pôle républicain doit encore s'élargir, doit toujours s'élargir. Il est ouvert en permanence. Nous ne saurions émettre d'exclusives. Nous ne distribuerons pas de label. Nous accueillons tous ceux qui se retrouvent dans les dix grands axes énoncés à Vincennes par Jean-Pierre Chevènement le 9 septembre dernier. |
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Notre diversité étonne, pourquoi ? C'est
notre réussite d'être si nombreux, d'être si divers.
Si les autres pouvaient en faire autant il ne s'en priveraient pas.
Ce que je demande à tous les membres des comités de
soutien, c'est d'inviter leurs amis, ceux qui sont restés sur
le bord du chemin, de faire la même démarche, le même
itinéraire que vous-même, qu'eux même ! En revanche, il n'y a aucune raison d'être fier
de se dire de gauche quand on a abandonné la République.
Je pense à la Corse, au processus de Matignon, au tractations
avec Talamoni, à la censure de l'article 1 de la loi sur la
Corse, à la bombe posée hier devant l'habitation d'un
juge, quel échec ! ![]() |
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Regardez un instant les autres. D'abord, l'union en mouvement vers les honneurs et les
places. Ils n'ont tellement rien à dire que Jacques Chirac
commence à nous faire le coup de la fracture citoyenne. Pense-t-il-lui
aussi que les Français ont la mémoire courte. Mais,
autour de lui, ils s'y voient déjà. Les Français
stupéfaits contemplent le pugilat de tous ceux qui s'autoproclament
déjà premier ministre, Sarkozy, le petit gars de ma
banlieue ouest, Douste-Blazy, le cardiologue de toutes les urgences,
Fillon, qui se prend pour un Seguin sans barbe, Raffarin, qui en oublie
le candidat de son parti, Barnier, le montagnard. Et j'en oublie… Ensuite, les passionnantes négociations entre verts et socialistes. Par ses attaques mesquines contre Jean-Pierre Chevènement, il y en a un l'historien Mamère qui espère mettre dans sa hotte une, deux, trois circonscriptions supplémentaires. C'est le prix à payer pour satisfaire les appétits de ses amis. Il doit défendre son propre environnement à défaut d'avoir défendu celui des Français pendant cinq ans. Mais, rien n'y fait, il baisse dans les sondages, même avec Dany en roue de secours réchappée. Avec eux aussi la chasse aux places est ouverte. Devant ces tristes comédies, n'ayez pas peur ! N'ayons pas peur ! L'avenir appartient à la République. Alors, foin de querelles de chapelles, quand nous bâtissons une cathédrale ! Alors, arrière l'esprit de boutique, quand nous construisons une grande surface ! Alors, dehors tout ce qui grenouille, magouille, et
scribouille, quand la République nous appelle ! |
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Ensemble, oui tous ensemble, édifions la maison République ! Rejetons le régime des partis et des appétits que les autres veulent restaurer ! Les Français ne sont pas dupes. Jamais à trois mois du scrutin, un Président sortant ne fut si bas dans les intentions de vote : à peine plus de 25 % ! Jamais un Premier Ministre sortant ne fut de même si bas : bien moins de 25 %. Souvenez-vous, il y a sept ans, à la même époque, Edouard Balladur était soi-disant élu. Qu'est ce que cela veut dire ? Non pas que le thermomètre se trompe ; cela veut dire que nous avons, que le Pôle Républicain a une formidable marge d'action. Sachons l'utiliser, sachons mobiliser, sachons créer des comités de soutien, partout dans les communes, les arrondissements et les cantons. Ne nous laissons pas impressionner par nos adversaires. Ils méprisent tellement les électeurs qu'ils en espèrent au moment du vote un réflexe pavlovien pour la gauche, ou pour la droite, sur la scène du grand théâtre du Pareil au même. Eh bien prenons les au mot ! Et voyons s'ils sont fidèles à cette gauche, à cette droite dont ils se réclament. ![]() |
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La gauche, c'était le social ; Martine Aubry, c'est le retour au CIP d'Edouard Balladur sous couvert du contrat-autonomie, proposé par le programme socialiste. La droite, c'était l'armée ; Jacques Chirac, c'est la France désarmée, la force de frappe devenue bientôt obsolète, le service militaire supprimé sans système de substitution. La gauche, c'était le service public ; Laurent Fabius, c'est l'abandon programmé de France Télécom, c'est l'ouverture au capital pour EDF-GDF, c'est l'abandon en catimini de la Poste, et tous ces abandons en faveur de prédateurs, des fonds de pension américains. Adieu services publics, aménagement du territoire, égalité des citoyens. La droite, c'était l'ordre ; Jacques Chirac, c'est le concepteur du désordre judiciaire ! Lionel Jospin est l'exécuteur : par l'indépendance des parquets. Chaque procureur ayant sa politique. La gauche, c'était le monde du travail ; Lionel Jospin, c'est les inclus dans la mondialisation libérale, quand pour un tiers, les actifs sont aujourd'hui des ouvriers, trop souvent méprisés, oubliés, sous-payés et les exclus dont on maintient tout juste le tête au dessus de l'eau, qu'ont ils fait pour eux ? La droite, c'était la nation ; Jacques Chirac, c'est la soumission à Bruxelles, l'intégration dans l'OTAN, et demain la constitution européenne. Lionel Jospin l'accompagne et montre son accord à la virgule près sur tous les sujets essentiels. La gauche, c'était la production, et la droite l'entreprise ; Lionel Jospin et Jacques Chirac, c'est la multinationale qui pille et qui délocalise. La gauche, c'était la patrie, et la droite l'honneur de servir, Lionel Jospin et Jacques Chirac, c'est l'abandon du drapeau tricolore à Jean-Marie Le Pen. La gauche, c'était la justice sociale, et la droite la politique familiale ; Lionel Jospin et Jacques Chirac, c'est le refus de traiter du régime des retraites, laissant les Français dans l'inquiétude. ![]() |
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Vous voyez pourquoi nos deux sortants veulent limiter le débat, faute de pouvoir l'annuler. Leur retard pour se déclarer ouvertement est une ruse de communication. Ils veulent éviter que les Français s'aperçoivent de leur similitude. Ils veulent éviter que les Français s'aperçoivent que la seule alternative est Jean-Pierre Chevènement. Ainsi, il y a quelques jours, nos deux sortants ont envoyé débattre leurs lieutenants : Laurent Fabius et Alain Juppé. Las ! Il n'y a pas eu de débat, il n'y eut qu'un constat. Le constat de leur accord profond. Las ! L'exercice fut à intérêt limité. Nos deux compères se refusèrent à aborder les problèmes de fond. Pourtant, les organisateurs étaient une pléiade
d'économistes venus de tous les horizons politiques et professionnels.
Ils posèrent les bonnes questions. La plus terrible avait l'aspect
d'une conclusion-catastrophe : ![]() |
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Oui, malheureusement, si la France ne connaît pas un sursaut républicain, la France suivra à un terme plus ou moins proche le chemin de l'Argentine, un pays sans Etat, un pays sans industrie, un pays sans service public. Chacun mesure à quel défi nous nous affrontons ensemble ! Ne nous laissons pas enliser dans les polémiques subalternes ou dans les fausses confidences répandues par nos adversaires. Ainsi, certain se sont indignés de la visite de Jean-Pierre Chevènement en Tunisie, tronquant ses propos, ignorant volontairement ceux qui allaient contre leur thèse. Dans un hebdomadaire, il est écrit que Jean-Pierre Chevènement s'interrogerait sur la privatisation de France 2. Il a, au contraire, indiqué qu'après une longue réflexion il est pour mettre fin à la publicité sur le service public, en imaginant un autre mode de financement. Ainsi, on chuchote que Jean-Pierre Chevènement aurait soupé avec le diable. Des milieux qui se disent bien informés prétendent qu'il aurait déjeuné avec Philippe de Villiers. D'autres tiennent, au contraire, de source sûr qu'il aurait dîné. Philippe de Villiers a démenti. Qui peut croire qu'une telle rencontre a eu lieu ? Balayez ces mensonges, les rumeurs, les provocations !. |
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Chers Amis, L'heure de vérité approche ! Beaucoup dépend de nous, de notre travail, de notre enthousiasme, de notre force de conviction. Nous tenons une chance historique. Nous avons un bon candidat, nous avons un candidat crédible, nous avons un candidat fiable. Nous conduisons une entreprise exemplaire de rénovation, de refondation. Les Français le savent. Les Français le
reconnaissent. Les Français le disent. Certains hésitent
encore : les vieux tropismes. Les vieilles habitudes. Notre victoire sera celle de la France ! Oui, pour la France ! Tous ensemble, oui tous ensemble, en avant ! Au travail ! |