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Il n'est possible d'organiser un référendum que pour l'ensemble du peuple français |
La constitution dispose que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ou par l'exercice du referendum. Il n'est donc possible d'organiser un référendum que pour l'ensemble du peuple français, sans pouvoir organiser de référendum concernant une fraction du peuple français, (de la même façon, pour la Nouvelle-Calédonie, le référendum avait visé l'ensemble du peuple français). En l'état actuel de la Constitution, un référendum limité à la Corse ne parait pas possible. |
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Alain Finkielkraut,
dans son très beau livre "L'Ingratitude", décrit
parfaitement le phénomène qui se développe en
Allemagne. Le pays est en proie à une volonté de dissoudre
toute idée de nation dans le fédéralisme mais
aussi dans une volonté de défendre un universalisme
si exacerbé et intellectualisé qu'il en oublie tout
simplement le hic et le nunc, qu'il en oublie que l'Allemagne est
un pays, avec une langue, des frontières et une histoire. Ce
phénomène trouve son origine dans le rejet du nazisme. |
Quelle
est votre position vis à vis des étudiants sans papiers ?
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Il est important que la France continue d'accueillir de nombreux étudiants étrangers. Pour cela les étudiants doivent obtenir un visa d'étudiant auprès des consulats de France à l'étranger. Quelques
règles simples existent : ainsi, quand les pays du Tiers
Monde ont développé leur propre université,
nous ne recevons les étudiants qu'en deuxième ou troisième
cycle : il s'agit d'éviter de vider les universités
du Tiers Monde des meilleurs étudiants, ou surtout des étudiants
des familles aisées, tandis que les Universités d'Afrique
et du Maghreb n'accueilleraient que les étudiants moins fortunés. |
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La France pourrait dans les années à venir augmenter considérablement ses capacités d'accueil d'étudiants étrangers, à condition que cette évolution se fasse avec l'accord des pays du Sud. |
Il est beaucoup plus simple d'appliquer la loi, d'inviter tous ceux qui veulent étudier en France, s'ils répondent au cursus universitaire demandé, à obtenir un visa d'étudiant dans le consulat de France compétent, ce qui leur donne droit automatiquement à leur arrivée en France à une carte de séjour d'étudiant. La loi du 11 mai 1998 a permis aux étudiants d'exercer à mi temps une activité salariée, et ce dès la première année, afin de payer leurs études. De plus un titre de séjour nouveau de chercheur a été créé pour faciliter les échanges inter-universitaires. Cette voie nous parait plus féconde que d'encourager les universités ou les étudiants étrangers à violer nos lois. La France pourrait d'ailleurs dans les années à venir augmenter considérablement ses capacités d'accueil d'étudiants étrangers, à condition que cette évolution se fasse avec l'accord des pays du Sud, et en harmonie avec leurs politiques de développement universitaire propre.
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Existe-t-il
un souverainisme de droite ou de gauche ?
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Le mot de "souverainisme" a été emprunté
à la vie politique québécoise et correspond
mal à notre projet. Nous nous référons à
deux notions plus précises : - la souveraineté nationale
qui fait des nations des sujets libres de droit international, qui
fonde leur liberté d'action, qui permet des transferts de
compétences, toujours possibles, mais interdit les transferts
de souveraineté. - la souveraineté populaire qui fait
du citoyen le souverain et soumet donc au suffrage universel le
choix de toute personne investie d'une autorité publique
ce qui exclut l'attribution de compétences à des instances
non élues. |
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Souverainisme
de droite ou de gauche ? Les thèses de la souveraineté
nationale et de la souveraineté populaire sont filles de la
révolution française, même si la souveraineté
nationale puise ses racines jusque chez jean Bodin. Traditionnellement,
la droite se revendiquait de la souveraineté nationale d'abord,
tandis que la gauche mettait en avant la souveraineté populaire.
Le préambule de la Constitution de 1945 tente de dépasser
ce dilemne en stipulant que "la souveraineté nationale
appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants".
Cette dichotomie valait quand les deux camps étaient républicains.
Aujourd'hui, les deux camps font face à une logique anti-républicaine,
celle portée par le marché et la mondialisation libérale.
C'est pourquoi la République nous parait le maître-mot
de l'action politique et la citoyenneté le moteur du renouveau
républicain que nous appelons de nos voeux.
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