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Communiqué
Paris, le 20 mars 2001
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La gauche plurielle a vécu. Totalement bouleversée dans ses équilibres, sa composition et ses priorités politiques, elle a achevé son cycle. Elle se réduit de plus en plus à une alliance privilégiée P.S. - Verts. De ce fait, les couches populaires ne sont plus représentées et se trouvent en déshérence. C'est pourquoi il est nécessaire de créer dans la gauche et dans le pays un pôle républicain capable de répondre avec détermination à leurs aspirations à la sécurité, à l'amélioration de leur pouvoir d'achat, à l'action contre le mal-vivre dans les cités. Le Mouvement des Citoyens entend y consacrer toutes ses forces. Dès à présent, il s'adresse aux communistes pour leur demander s'il n'est pas temps de changer de route, pour porter les attentes populaires. Le MDC s'adresse aux Socialistes pour qu'ils pèsent réellement sur la politique gouvernementale : les milieux populaires doivent pouvoir faire entendre leur voix. Le Mouvement des Citoyens s'adresse enfin à tous les Français : le moment est venu de construire le pôle républicain, enraciné dans le peuple, dont la France a besoin. |
Jean-Pierre
Chevènement 05/03/01 DIJON (AFP) |
Les listes MDC sont l'"émergence d'un pôle républicain" Le président du Mouvement des Citoyens, Jean-Pierre Chevènement, a salué, lundi, "l'émergence d'un pôle républicain" que représente, selon lui, la participation des listes et des candidats de son parti aux élections municipales et cantonales. "On a perdu de vue les exigences du long terme" et "nous sommes dans une ère de confusion", a déclaré M. Chevènement à l'occasion d'un "apéritif républicain" de soutien aux listes MDC à Dijon et Chenôve. "Le dialogue républicain s'essouffle à force que les programmes se ressemblent." Pour l'ancien ministre de l'Intérieur, "il faut affirmer qu'il y a des règles qui valent pour tous, des droits et des devoirs qui valent pour tous". A propos de la Corse, il s'en est pris au gouvernement qui "accepte, sous la menace, de traiter avec des élus, eux-mêmes otages de bandes armées". "On accepte qu'ils puissent faire la loi chez eux", a affirmé M. Chevènement, ce qui crée selon lui un précédent que d'autres voudront suivre. "Seule une gauche républicaine intraitable, ferme sur les principes, peut faire appliquer la loi", a-t-il dit. |