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Communiqué
de P. LORIDANT, secrétaire général du MDC |
Le MDC approuve vivement la réaffirmation de Lionel Jospin faisant de l'emploi l'axe central de la politique du gouvernement. Le MDC invite ce dernier à définir une politique industrielle volontariste pour consolider cette orientation. Le MDC approuve les propositions du Premier Ministre en ce qui concerne "la cagnotte" qui est celle de tous les Français. Les mesures proposées vont dans le sens d'une meilleure justice fiscale : les réductions de la taxe d'habitation et l'allègement de l'impôt sur le revenu bénéficient prioritairement à nos concitoyens les plus modestes. Avec la réduction du taux normal de TVA dès le 1er avril, ces mesures favoriseront la croissance. Enfin, le MDC se réjouit que de nouveaux crédits soient affectés à la consolidation des services publics, notamment le secteur hospitalier et l'école. Il approuve vivement les propos du premier Ministre appelant au dialogue social. |
Communiqué
de G. SARRE |
La Banque centrale europénne porte un mauvais coup à la croissance et à l'emploi en relevant d'un quart de point son taux directeur. En France, le chômage reste un chômage de masse. Rien ne justifie cette décision. L'inflation n'est pas une menace. La BCE remet à l'ordre du jour le dogme de l'euro fort. Ce mauvais coup n'est que la conséquence de l'indépendance de la BCE à l'égard de toute autorité issue du suffrage universel. |
Communiqué
du MDC |
L'appel à une grève unitaire pour le 16 mars par cinq fédérations syndicales et cela pour la première fois depuis longtemps, est révélatrice d'un malaise du monde enseignant. Les réactions des parents d'élèves et des élus locaux devant les suppressions de postes, les redéploiements d'effectifs, les fermetures de classes du fait des mesures de "cartes scolaires" montrent que ces craintes sont largement partagées. Le gel de l'emploi public au nom du respect des critères de convergence de Maastricht et d'une conception libérale des budgets publics, celle du pacte de stabilité est contradictoire avec l'idée affirmée d'améliorer la qualité de l'enseignement public. En outre, les recrutements de personnels précaires hors statuts et les tentatives pour remettre en cause les statuts des professeurs notamment dans les lycées professionnels ne créent pas les conditions de stabilité et de confiance nécessaires à la mobilisation des enseignants autour de leur difficile mission : celle de transmettre les connaissances et les valeurs partagées de la république. |
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les professeurs perçoivent mal ce que sont les priorités réelles de la politique ministérielle |
Devant la multiplication des taches qui leurs sont confiées et pressés par des propos ministériels souvent approximatifs et discutables, les professeurs perçoivent mal ce que sont les priorités réelles de la politique ministérielle. Les nouvelles missions avancées, fonction de socialisation et d'éducation à la citoyenneté, paraissent contradictoires avec les insuffisances de moyens dans tel ou tel établissement et la réduction du nombre d'heures enseignées aux élèves, en particulier en lycée. Le projet de supprimer le baccalauréat comme examen terminal, anonyme et national, pour le remplacer par des formes de plus en plus importantes de contrôle continu ne peut que révolter tous ceux qui veulent concilier l'aspiration démocratique, du plus large accès au lycée avec la nécessaire exigence républicaine, celle d'un niveau d'exigence intellectuel maintenu. La refondation d'une école républicaine ne nécessite pas des bouleversements répétés et inutiles, surtout s'ils contribuent à adapter l'école publique aux idées libérales-libertaires comme aux contraintes économiques de la mondialisation libérale. Plus que jamais la République a besoin d'une école publique forte et fidèle à ses fondements, pour refuser l'adaptation à l'air du temps et l'abaissement vers des formes inégales et appauvries d'enseignement. Seule une telle voie permettra de faciliter la réussite et la promotion du plus grand nombre de jeunes. |
Paul Loridant, sénateur MDC de l'Essonne, maire des Ulis (91) |
L'EUROPE ET LA FRANCE ONT-ELLES OUBLIE LE KOSOVO ? Poser la question de l'aide le la France et de l'Europe au Kosovo c'est d'abord se demander si l'option militaire privilégiée par l'OTAN - c'est-à-dire les Américains - permettait de résoudre les crises liées au démantèlement de la Yougoslavie. Comme parlementaire MDC, je n'étais pas favorable à l'intervention militaire contre la Serbie. Le MDC a sans doute mieux que d'autres retenu les leçons de l'histoire et de la géopolitique de l'Europe et en particulier des Balkans. Nous estimions que la coexistence de peuples différents dans cette région charnière terrain traditionnel de conflit entre l'Orient et l'Occident, était une affaire trop complexe pour être résolue par les armes. On ne peut forcer des peuples à vivre ensemble sous la pression des canons... L'Europe a préféré jouer le rôle de supplétif de la politique américaine du gros bâton, au mépris des intérêts des peuples de la région mais également au prix de son indépendance. Elle s'est embourbée dans cette tragédie en prenant fait et cause pour l'UCK et les Albanais du Kosovo. Difficile ensuite d'être un arbitre impartial. Aujourd'hui la guerre est, semble-t-il, terminée. Elle est sans doute loin d'être gagnée : Milosevic est toujours au pouvoir et conforte même son emprise totalitaire sur une Serbie meurtrie sur le plan économique et politique. Certes la France a réussi à imposer un représentant , Bernard Kouchner, au poste d'administrateur civil des Nations Unies au Kosovo, mais c'est un bien maigre bilan pour la diplomatie française... |
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L'Europe devrait favoriser l'émergence d'une organisation stable des états slaves et la reconstruction sur une base démocratique la fédération Yougoslave de Tito. |
M. KOUCHNER est un homme compétent, un spécialiste des situations d'urgence et de l'humanitaire mais ses derniers propos acides contre le Ministre de l'Intérieur laissent à penser qu'il prend conscience de l'ampleur de sa tâche. Il se sent mal à l'aise face à ce qui s'annonce être un échec, lié non à une insuffisance de moyens mais à la complexité de ce dossier. Sans doute paie-t-il aussi l'impression, à tort ou à raison, d'avoir choisi le camp des Albanais alors qu'une forte minorité serbe, installée au Kosovo depuis des siècles, est en attente, elle aussi, de respect. Peut-on régler le problème en envoyant 50 ou 60 policiers français de plus ? J'en doute... Une fois de plus je constate, comme en Irak, les dégâts d'une politique mal pensée qui humilie des peuples et entretient les braises de conflits à venir. Le vrai abandon des peuples de la région, en particulier des Kosovars, date du moment où les dirigeants européens ont un peu lâchement accepté le processus de démantèlement de la Yougoslavie initié par l'Allemagne ! Il faudrait que l'Europe se réapproprie le dossier qu'elle se décide enfin à conduire les opérations sur le plan militaire et politique. En est-elle capable ? Elle devrait favoriser l'émergence d'une organisation stable des états slaves et la reconstruction sur une base démocratique la fédération Yougoslave de Tito. Nous aurons à gérer de longues années ce dossier. |
MDC L'intérêt général n'est ni une abstraction éthérée, ni la somme des intérêts particuliers. |
CONCLUSION DE GEORGES SARRE Chers Amis, Chers Camarades, Comme vous avez pu le constater tout au long de la journée, ces 9ème rencontres citoyennes organisées par le comité parisien du Mouvement des Citoyens, ont été, je le crois, à la fois utiles et captivantes. Aujourd'hui, le principe d'égalité est ouvertement contesté. Le rôle de l'Etat, et en particulier son rôle en faveur de l'égalité, est plus que jamais en question. Alors, il convient, comme nous le faisons, de rappeler quelques principes et quelques vérités premières. L'Etat met en uvre l'intérêt général, dont il est le garant. L'intérêt général n'est ni une abstraction éthérée, ni la somme des intérêts particuliers. C'est une notion au contenu mouvant, qui s'adapte sans cesse aux besoins et aux contraintes de la nation. Dans la République, tel un plébiscite de tous les jours, l'intérêt général est perpétuellement défini et redéfini par le débat démocratique entre les citoyens. |
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Aujourd'hui, donc, s'amoncellent les menaces sur l'essence de la République pour n'en retenir que les apparences. Les fondements mêmes de la nation française s'en trouvent ébranlés. Un large rassemblement est nécessaire pour s'opposer à ce démantèlement, pour reconstruire un avenir à la France . Nous en avons eu une esquisse cet après-midi. Avec Florence Rulhmann, Anicet Le Pors, François Lucas et Henri Guaino nous ont montré que nos analyses sont partagées au-delà des clivages traditionnels. En votre nom à tous, qu'ils soient tous les trois chaleureusement remerciés pour leur participation. Ces 9ème rencontres
citoyennes sont donc intervenues au moment où débutent,
à grand frais médiatique, les états-généraux
de l'écologie politique, qui vont s'étaler sur plusieurs
mois. Je ne sais ce qu'il sortira de ces affrontements internes de nature
surtout politicienne. Un discours qui se voudra très à gauche
n'est pas à exclure. Mais, le véritable objectif pour les
verts est de se positionner dans le magma européïste et atlantiste
afin de négocier des honneurs et des places. |
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Ils se présentent
en conscience environnementale, quand certains, avec Alain Madelin, se
veulent les gardiens intransigeants du dogme libéral. D'autres,
avec François Bayrou, se drapent dans les plis improbables du juste
milieu. N'ayons garde d'oublier tous ceux qui se bercent d'illusions sociales,
parce qu'ils possèdent la carte de tel ou tel parti. Tous font
de l'individu le primat de la société. Tous considèrent
le marché comme le moteur de l'histoire. Tous laissent à
la politique un espace résiduel. En revanche, peu d'entre eux exposent
en toute clarté, en toute lucidité, sans fausse honte, sans
hypocrisie, leurs véritables idées, leurs véritables
conceptions. |
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L'un d'entre eux
vient d'avoir l'honnêteté intellectuelle de le faire. Daniel
Cohn-Bendit vient de publier son manifeste de la " Troisième
Gauche Verte " charte du libéralisme libertaire. Alors, je
le dis, sincèrement, sans ironie, remercions Daniel Cohn-Bendit
pour sa franchise. |
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Selon l'auteur, la société doit devenir une démocratie d'individus, c'est-à-dire un agglomérat de groupes et de minorités. Le modèle est celui du différentialisme communautaire, tel qu'il se pratique aux Etats-Unis. L'individu est classé en catégories selon ses origines ethniques, la couleur de sa peau, ses penchants sexuels ou encore bien d'autres considérations. La réconciliation de l'intime et du public doit permettre à l'espace privé de s'interposer entre l'Etat et le marché. La démocratie consiste à gérer les équilibres perpétuellement instables entre tous les intérêts particuliers. L'Etat devient un acteur banalisé parmi tant d'autres. La logique du marché s'étend sur tout le champ politique. L'objectif n'est plus de convaincre les électeurs sur un projet. L'objectif est de séduire l'opinion sur un sujet. |
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L'esprit de la publicité
domine l'ensemble de la société. Les élections sont
une affaire de communication. Tout est marchandise. Tout se vend. Tout
s'achète. Dans le respect de quelques règles, toutefois.
L'apparence l'emporte sur le fond, l'immédiat sur le long terme,
la compassion sur la réflexion. Toutes les manipulations deviennent
possibles. Loin d'être un contre-pouvoir, le médiatique est
l'enjeu permanent de tous les pouvoirs. Alors intervient à l'aval du système le principe d'équité, non tellement pour réparer les dégâts à la marge, mais pour montrer à chacun qu'il existe plus démuni que soi. Par souci d'efficacité, je veux dire par sens du spectacle, l'équité ne s'intéresse qu'aux victimes. Avec l'équité, il faut savoir se présenter en victime, victime de qui ? victime de Quoi ? Peu importe. Il faut être victime. Il faut être une victime avec un coupable, un coupable contre lequel porter des accusations. La pénalisation de la société est en marche, pénalisation qui par elle-même produit à son tour des victimes. L'équité agit à travers l'humanitaire. L'humanitaire modernise et socialise l'archaïque charité. |
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Cette société, on essaye déjà de nous l'imposer en France. Nous avons tous à l'esprit de multiples exemples. Je n'en retiendrai qu'un, celui qui me semble peut-être le plus grave. L'introduction de la notion de minorité ethnique. Oui, il faut le dire : la charte des langues régionales et minoritaires s'inscrit dans la logique de l'ethnicisme. Chacun est renvoyé à ses ancêtres, invité à s'enfermer dans sa communauté d'origine. Comme le montrent les Etats-Unis, le métissage culturel n'est qu'un paravent superficiel. En France, nous en voyons une conséquence immédiate. Ceux qui se qualifient de " nationalistes corses " exigent l'obligation de l'enseignement de la langue dite corse. Ils souhaitent enfermer leurs enfants et inciter les autres au départ. C'est le développement de la version corse des thèses de Le Pen. Dans la République, l'individu est libre de ses adhésions. Sa seule contrainte est de respecter les lois. Mais, en tant que citoyen, il participe à l'élaboration de ces lois. Les seules minorités sont politiques. |
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Toute minorité politique a vocation à devenir majorité, si les citoyens en décident ainsi. Dans la République, il y a l'espace du politique, qui se confond avec le champ de la citoyenneté : c'est le lieu du débat public, là où se détermine l'intérêt général. Pour le reste, dans son particulier, chacun peut apprendre une langue, pratiquer un religion ou établir sa généalogie. Cette séparation entre la sphère publique et les occupations privées a pour nom la laïcité, laïcité inséparable d'un autre des fondements de la République : l'égalité. Dans son article premier, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen stipule que " les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ". Si le texte précise " en droits ", c'est bien pour signifier que les faits ne sont pas conformes. Tout le projet de la République, de la République sociale est de réconcilier, dans le domaine de l'égalité, les droits et les faits. Le contenu de ce projet est fixé par la loi dans le respect des droits inaliénables de chacun. Le champ de l'égalité se modifie selon les époques. L'égalité n'est pas abstraite. Elle ne se confond pas non plus avec l'égalitarisme prôné par gauchistes et anarchistes. Au contraire, les distinctions sociales fondées sur l'utilité commune sont reconnues comme pleinement légitimes. Les citoyens sont égaux dans la reconnaissance de leur capacité, de leurs vertus et de leurs talents. |
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L'égalité se situe en amont. Elle présente un idéal qui ne s'atteint jamais. Elle constitue un objectif permanent pour la République. A l'inverse, l'équité conforte les inégalités en masquant les conséquences les plus choquantes du marché. Cet effort constant vers l'égalité ne saurait être spontané. Il demande une volonté politique continue. Il a besoin d'un instrument, et cet instrument s'appelle l'Etat. L'Etat est l'expression de l'intérêt général. Il ne se compare à aucun autre acteur de la société. Son intervention est légitime pour limiter la logique du marché en instaurant, par exemple, le service public dans un secteur. La mondialisation ne modifie pas ces principes ; elle en change seulement les modalités. Face à la mondialisation l'impératif industriel justifie l'apparition de nouveaux types de service public. A la France, nation souveraine, de faire accepter par ses partenaires la coexistence de plusieurs modèles d'entreprises. D'ailleurs, les fusions et les méga-fusions auxquelles nous assistons sont des entraves beaucoup plus graves à la libre concurrence que le monopole d'EDF ou le statut de France-Télécom. |
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Mais, l'Etat, c'est aussi la protection de tous dans le cadre de la loi. Ce n'est pas la protection des seuls " plus démunis ", simultanément stigmatisés par des discours larmoyants. L'Etat, tout au moins quand l'Etat n'est pas empêché de remplir ses fonctions, l'Etat donc, c'est la sécurité des personnes et des biens ; c'est la protection sociale pour les malades, les familles, les vieux. C'est le droit au travail reconnu à chacun selon ses compétences. L'Etat, c'est la réponse aux aspirations du peuple par les moyens que se donne le peuple. L'Etat n'est pas un but en soi ; il n'a d'existence que par la volonté de la nation. Ignorant la nation forcément " nationaliste ", méprisant le peuple évidemment populiste, dénonçant l'Etat automatiquement étatiste, libéraux et libertaires nous conduisent au marché de tous les affrontements. |
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La République est une exigence, une ascèse, un combat permanent. |
Chers Amis, chers camarades, Chacun d'entre nous connaît trop bien la difficile lutte idéologique que nous devons mener. La " bien-pensance " a tout le loisir de s'exprimer dans la diversité de ses nuances. Elle a pour elle l'avantage de présenter la ligne du moindre effort. Il est toujours plus facile de renoncer, de se soumettre, de se laisser aller, que de réagir, que de lutter, que de dire non. La République est une exigence, une ascèse, un combat permanent. Pourtant, si nous sommes là aujourd'hui, c'est que nous croyons à la République, C'est aussi que nous sommes décidés à poursuivre ensemble ce beau combat. Le Mouvement des Citoyens n'est qu'une arme, un support, un moyen. Il en existe d'autres, avec d'autres histoires, mais avec un même but. Continuons le dialogue pour nous rassembler, pour que vive la République et pour que vive la France. |
02/03/00
faut-il conclure de cette décision que la défense des droits de l'Homme est désormais un concept sélectif |
Le MDC déplore la décision prise par le ministre britannique de l'Intérieur de rendre libre le général Pinochet. Il est particulièrement paradoxal que la mémoire des victimes de la dictature chilienne ait été mieux défendue par la Chambre des Lords que par un gouvernement social-démocrate. A l'heure où la création d'un tribunal pénal international et la réprobation contre l'Autriche font l'unanimité parmi les démocraties européennes, faut-il conclure de cette décision que la défense des droits de l'Homme est désormais un concept sélectif dont l'utilisation, une fois encore, est commandée par les intérêts géostratégiques des grandes puissances ? Ce jour, notre compassion va aux victimes du dictateur Pinochet et à leurs familles. |
Question écrite au Ministre de l'éducation nationale pour la seule année 1998, on a compté 11000 nouveaux titulaires d'un doctorat pour 3500 postes vacants dans le cadre de la recherche publique |
M. Georges Sarre appelle l'attention de M. le Ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le phénomène préoccupant de l'expatriation sans perspective de retour dans notre pays de nombreux jeunes chercheurs après l'obtention de leur doctorat. M. Georges Sarre relève que pour la seule année 1998, on a compté 11000 nouveaux titulaires d'un doctorat pour 3500 postes vacants dans le cadre de la recherche publique. Il note qu'une bonne partie des jeunes chercheurs part à l'étranger valoriser sa formation dans le cadre de stages dits " postdoc ", le plus souvent en Amérique du Nord, ce qu'il tient pour une bonne chose.
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quelles réponses (pour) les jeunes chercheurs dans la vie professionnelle ? |
Il ajoute cependant que le stage " postdoc " fait l'objet d'un versement de 150000 francs en moyenne par jeune chercheur. Il s'étonne qu'au regard d'un tel investissement de la part de la collectivité, la question du retour et de l'insertion de ces jeunes chercheurs en France même ne fasse pas l'objet d'un suivi ni d'un encouragement spécifiques. C'est pourquoi M. Georges Sarre souhaite savoir quelle estimation M. le Ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie fait de ce phénomène, et connaître sa position à ce sujet. Il souhaite plus généralement savoir quelles réponses M. le Ministre entend donner au défi de l'insertion des jeunes chercheurs dans la vie professionnelle. |