Les archives de l'actualité au MDC

Les archives de l'actualité politique
février 2000

pour garantir la laïcité
de l'école publique

26/02/00
16/02/00

recettes fiscales supplémentaires
3 priorités

16/02/00
16/02/00
La dangereuse centrale nucléaire lituanienne d'Ignalinar
La communauté européenne et la politique énergétique de la Lituanie

La France hors du réseau Echelon
( surveillance et d'interception globales des télécommunications à l'échelle mondiale)


9/02/00
Georges SARRE
04/02/00

Autriche

des causes du vote en faveur du FPÖ par une forte minorité du peuple autrichien

03/02/00

Les forces de gauche ont au contraire le devoir de proposer les politiques capables de ramener à elles l’électorat populaire dévoyé

 

 

 


PARIS, 26/02/00

La laïcité constitue un élément fondateur de notre identité. Elle est le ciment d'une Nation à la fois unie et diverses dans ses origines.

Proposition de loi MDC pour garantir la laïcité de l'école publique.

Le président délégué du MDC, Georges Sarre, et plusieurs députés chevènementistes ont déposé une proposition de loi visant à "garantir le respect du principe de laïcité au sein de l'école publique", estimant que "les signes ostentatoires", comme le foulard islamique, doivent y être interdits.

Le texte, présenté mercredi à la presse, stipule dans son article unique que "le respect de l'impartialité de l'école et de la laïcité de l'État interdit toute manifestation d'appartenance politique ou religieuse dans l'enceinte des établissements scolaires".
"Voilà plus de dix ans que les 'affaires' de 'voiles' ont débuté (…). Ce serait une erreur de croire que les choses doivent rester en l'état. Trop d'éléments, à la fois intérieurs et internationaux, nous exposent en effet à une sorte de réveil de l'ordre moral", a souligné M. Sarre.
"La laïcité constitue un élément fondateur de notre identité. Elle est le ciment d'une Nation à la fois unie et diverses dans ses origines. C'est ce modèle là que nous devons défendre (…)
C'est pourquoi l'école doit demeurer un sanctuaire de la laïcité", a ajouté le député de Paris.



16/02/00

Question écrite de Mr G. SARRE à l'attention de Monsieur le Ministre des affaires étrangères

Démission, coup sur coup, de deux personnalités onusiennes de haut rang qui entendent ainsi protester contre la situation faite à l'Irak et aux Irakiens du fait de l'embargo international pesant sur le pays depuis le début des années quatre vingt dix .

Monsieur Hans von Sponeck, coordinateur humanitaire de l'ONU en Irak avait ainsi appelé récemment à une levée des sanctions internationales frappant ce pays et critiqué le programme "pétrole contre nourriture", estimant qu'il ne répondait pas "aux besoins minimum" de la population irakienne, tout en dénonçant une "vraie tragédie humaine à laquelle il faut mettre un terme". Dans le même esprit, la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) à Bagdad, madame Jutta Burghardt, a également demandé à être relevée de ses fonctions pour protester, semble-t-il, contre "les retombées de cet embargo sur la population irakienne". Dans ce contexte, Mr G. SARRE demande à Monsieur le Ministre des affaires étrangères de lui indiquer les observations politiques que lui inspirent ces récentes prises de position. Il lui demande également à cette occasion de lui préciser l'analyse que la France fait de ce dossier Irakien ainsi que les initiatives qu'elle promeut dans ce domaine au sein du Conseil de sécurité.



 

trois priorités

une baisse forfaitaire de la taxe d'habitation,
la relève des minima sociaux,
des efforts en faveur des hôpitaux et de la santé publique

 

Le Secrétariat national du Mouvement des Citoyens a pris acte des recettes fiscales supplémentaires dont bénéficie le budget de la Nation. L'annonce d'un collectif budgétaire est une bonne nouvelle.
Pour bien le préparer, le Mouvement des Citoyens demande une réunion des partis de la majorité plurielle pour décider des choix à faire.

Pour sa part le Mouvement des Citoyens définit trois priorités

une baisse forfaitaire de la taxe d'habitation,
la relève des minima sociaux
des efforts en faveur des hôpitaux et de la santé publique.


16/02/00
Question écrite de Monsieur G. SARRE à l'attention de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères

G. SARRE se félicite du soutien financier européen - de l'ordre de 150 millions d'euros sur la période 2000-2006 - à la Lituanie

La centrale nucléaire lituanienne d'Ignalina, actuellement considérée comme l'une des plus dangereuses du monde.

G. SARRE se félicite à ce propos du soutien financier européen - de l'ordre de 150 millions d'euros sur la période 2000-2006 - à la Lituanie, récemment réitéré à Vilnius par Monsieur Romano Prodi, en vue d'obtenir à brève échéance la mise hors service des deux réacteurs de conception soviétique d'Ignalina, du même type que ceux de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. Cependant, au delà de la perspective de fermeture de cette centrale, bien des zones d'ombre demeurent dans ce dossier. Dans sa réponse du 22 février 1999 à une précédente question écrite à ce sujet, le ministre avançait ainsi que la Lituanie possède, dans le secteur énergétique conventionnel, des capacités de production d'électricité actuellement inutilisées, largement suffisantes pour satisfaire sa demande intérieure sans nécessité de recourir au nucléaire. Mais qu'en est-il de l'aide financière européenne au développement de ce type de capacités ?

des capacités de production d'électricité actuellement inutilisées, largement suffisantes pour satisfaire sa demande intérieure sans nécessité de recourir au nucléaire

Ne serait-ce pas l'absence d'engagement européen clair dans ce domaine qui expliquerait pour l'heure que, selon le ministre "Vilnius envisage avec beaucoup de réticences une quelconque fermeture anticipée d'Ignalina" qui couvrirait 80% de la consommation actuelle d'électricité de la Lituanie ?
De surcroît, comment avancer à la fois que la Lituanie "maintient en service une centrale nucléaire peu sûre uniquement à des fins d'exportations d'électricité, tout en indiquant qu"Ignalina ne constitue pas une source importante de revenus à l'export pour la Lituanie ?
Enfin, qu'en est-il du possible remplacement d'Ignalina par une nouvelle centrale nucléaire sûre, de conception occidentale, dont le gouvernement lituanien pourrait envisager la construction prochaine ? Quelle serait alors la position de la France et de ses partenaires de l'Union européenne dans le cas où la Lituanie privilégierait cette option ? Enfin, Monsieur G. SARRE demande à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de lui préciser le montant des crédits européens à la Lituanie débloqués en la matière pour l'année en cours ainsi que l'état d'avancement des opérations de démantèlement de la centrale d'Ignalina.



Paris, le 9/02/00

l'existence de ce programme d'espionnage vient d'être officiellement confirmée par une série de documents "top secrets" américains récemment déclassifiés

Question écrite de Mr G. SARRE à M. le Ministre des Affaires étrangères sur le réseau Echelon de surveillance et d'interception globales des télécommunications à l'échelle mondiale, géré conjointement par les Etats Unis, le Royaume Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande.
Pour la première fois en effet, l'existence de ce programme d'espionnage vient d'être officiellement confirmée par une série de documents "top secrets" américains récemment déclassifiés, obtenus par l'organisation non gouvernementale américaine National Security Archive en vertu de la loi américaine sur la liberté de l'information. Outre l'engagement de poursuites judiciaires, au civil comme au pénal, auquel la divulgation de ces documents pourrait donner lieu devant les tribunaux français, M. G. Sarre estime qu'elle doit être par ailleurs l'occasion pour le Gouvernement de mettre résolument ce dossier sur la table avec l'ensemble de nos partenaires concernés afin d'en obtenir les explications qu'il est en droit d'attendre.

M. G. SARRE demande donc à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de lui indiquer les initiatives politiques fortes que la France et l'Union européenne entendent désormais prendre dans cette affaire

A ce titre, mr G. SARRE rappelle que, dans sa réponse du 2 novembre 1998 à une première question à ce sujet le Ministre des Affaires étrangères assurait certes que le Gouvernement "entend participer activement aux suites qui seront données au rapport du Parlement européen sur Echelon (1998), mais se gardait de préciser de quelle façon, avec qui et dans quel forum elles pourraient intervenir. Il souligne également que, dans sa réponse du 22 février 1999 à une seconde question écrite à ce sujet, le ministre reconnaissait que "les révélations sur les activités du réseau Echelon (...) n'ont pas fait l'objet, à ce jour, d'un traitement spécifique dans les discussions internationales."

Estimant, au vu des tous récents développements de ce dossier qu'il convient de mettre un terme à cette situation, M. G. SARRE demande donc à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de lui indiquer les initiatives politiques fortes que la France et l'Union européenne entendent désormais prendre dans cette affaire, à l'égard, en particulier, des cinq pays membres du réseau Echelon, à commencer par celui des Etats Unis qui vient d'en reconnaître l'existence et celui du Royaume Uni dont le rôle éminent dans un programme d'espionnage ciblant ses principaux partenaires de l'Union européenne devrait pour le moins susciter de sérieuses clarifications



Paris, le 4 février 2000
COMMUNIQUÉ de Georges SARRE Président délégué du Mouvement des Citoyens

La condamnation doit être sans appel. On ne pactise pas avec l'extrême droite

Le Président autrichien KIESTIL vient d'accepter l'entrée du parti d'extrême droite FPÖ dans un gouvernement de coalition avec les conservateurs. Cette décision est lourde de menaces pour la démocratie autrichienne. Elle justifie une vigilance de tous les instants à l'égard de ce nouveau gouvernement. C'est la première fois depuis la chute du Reich que l'extrême droite participe au gouvernement d'un pays européen. Ce n'est pas un fait mineur. C'est un choix grave. La condamnation doit être sans appel. On ne pactise pas avec l'extrême droite.
Mais il faut s'interroger sur les causes du vote en faveur du FPÖ par une forte minorité du peuple autrichien pour combattre partout le mal. N'en doutons pas, une certaine façon de faire l'Europe qui dépossède les citoyens de tout pouvoir et de tout contrôle dans le cadre de la mondialisation libérale qui met en concurrence généralisée des salariés et des territoires, créé objectivement les causes d'une radicalisation extrémiste.
Prenons en compte également un système politique caricatural en Autriche - qui se développe partout en Europe - où la droite et la gauche pratiquent trop souvent les mêmes méthodes pour atteindre les mêmes objectifs
.

La pensée unique et les biens pensants sont les ingrédients et les acteurs constitutifs de l'abaissement de la démocratie vivante.

La pensée unique et les biens pensants sont les ingrédients et les acteurs constitutifs de l'abaissement de la démocratie vivante.
Ni les déclarations indignées, ni même les menaces de ceux qui parlent au nom de l'Europe n'auront donc permis d'éviter ce mauvais coup.
Comment pourrait-il en être autrement, dès lors qu'il appartient au peuple autrichien, et à lui seul, de défaire ce qu'il a fait ? La faiblesse de la réaction politique des sociaux démocrates autrichiens est de ce point de vue très préoccupante.
C'est pourquoi plutôt que de stigmatiser inutilement l'ensemble du peuple autrichien, nous exprimons avec force notre soutien à la gauche autrichienne et à tous les démocrates de ce pays qui seuls ont le pouvoir de faire front avec succès contre l'extrême droite.


 


Paris, le 3 février 2000
COMMUNIQUE
Georges SARRE
Président délégué du MDC
Le plus grand devoir de la gauche et des républicains en France est de soutenir ceux qui, en Autriche, seront capables d’imaginer un profond renouveau démocratique, une politique fidèle au peuple

L’alliance honteuse de la droite et de l’extrême-droite autrichiennes doit être condamnée sans réserve. Le parti conservateur endosse une lourde responsabilité en ouvrant les portes du gouvernement au parti de M. Haïder. Il est le premier responsable de cette déroute morale.
La mondialisation mal maîtrisée réveille les démons, en Autriche comme ailleurs. Pour faire reculer l’extrême-droite à Vienne, il ne suffira pas d’utiliser les vielles méthodes qui, en France avaient échoué, durant quinze ans, à faire reculer Le Pen.
Les forces de gauche ont au contraire le devoir de proposer les politiques capables de ramener à elles l’électorat populaire dévoyé : lutte contre le chômage, respect de la démocratie et de son cadre naturel, la nation, intégrité des dirigeants, politique intelligente de l’immigration et du co-développement, tels sont les meilleurs outils.
Le plus grand devoir de la gauche et des républicains en France est de soutenir ceux qui, en Autriche, seront capables d’imaginer un profond renouveau démocratique, une politique fidèle au peuple, capable de renvoyer l’extrême-droite aux gémonies.