A propos du 20ème anniversaire de Tchernobyl
Lettre ouverte à  ceux qui nous informent

 

 Pour l'association « Sauvons le Climat » le réchauffement climatique est le danger environnemental majeur menaçant l’humanité. Le récent livre de James Lovelock, un des pères de l’écologie globale, « The Revenge of Gaia » le souligne excellemment. Y faire face implique un effort tout particulier dans le domaine de l'énergie : côté usage, il faut en réduire la consommation,  côté production il faut utiliser au maximum les filières énergétiques non émettrices de gaz à effet de serre. Parmi celles-ci, le nucléaire a un rôle essentiel à jouer.

 

Bien entendu, cette forme d'énergie doit être développée  avec toutes les précautions qu'elle requiert. Mais elle ne pourra pas l’être  dans un climat généralisé de peur et d'anxiété. Or les campagnes alarmistes auxquelles nous assistons périodiquement ont précisément pour but de répandre cette peur  et d'aboutir ainsi au rejet du nucléaire, ce qui rendra extrêmement difficile sinon impossible la division par deux des rejets de gaz carbonique nécessaire à la stabilisation de la température globale. L’amplification systématique des conséquences radiologiques de la catastrophe de Tchernobyl tient une place importante dans ces campagnes idéologiques. Elle risque de prendre une ampleur toute particulière à l'occasion du vingtième anniversaire de ce tragique événement.  C’est pourquoi « Sauvons le Climat » lance un appel aux médias pour que soit donnée à cette occasion une information aussi  complète que possible, ayant le souci de refléter, en toute transparence, la réalité des faits.

 

Va-t-on, une nouvelle fois, assister  au dialogue de sourds habituel entre, d’une part, ceux qui  voient dans la catastrophe la justification de leur exigence de sortie du nucléaire, et, par là, tiennent à en gonfler le plus possible les conséquences et, d’autre part, ceux qui se réfèrent aux estimations  des organismes officiels internationaux et des médecins spécialistes et épidémiologistes français ? Il est difficile de nier que, jusqu’à présent, les médias ont ouvert davantage leurs colonnes et leurs antennes aux premiers. Saura-t-on saisir l’occasion de présenter  objectivement les arguments présentés de part et d’autre ?

 

La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/76.htm


 

 Le nuage de Tchernobyl se serait arrêté aux frontières »

compilé par  Pierre Schmitt,  Retraité EDF, ancien directeur de la centrale de Creys-Malville

 

« Le nuage radioactif en provenance de la centrale accidentée de Tchernobyl et qui a survolé toute l’Europe s’est miraculeusement arrêté aux frontières de l’Hexagone, ainsi la France a été épargnée par son passage ».

Si on procédait à un sondage auprès des français, très certainement, à 99,9…%, ils répondraient qu’ils ont été dupés et qu’effectivement, lors de l’accident de Tchernobyl, cette phrase a été prononcée par des « responsables », qui leur ont dissimulé la vérité et menti.

Au premier rang des accusés, en réalité le seul accusé « identifié », le Professeur Pierre Pellerin qui en 1986, au moment de l’accident, était le Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), service dépendant du Ministère de la Santé.

Dans un numéro du Canard Enchaîné daté de mai ou de juin 1986, un « poème » assassin de Rolland Bacri résume, à lui seul, l’image propagée par les médias et répandue dans le public :

 « Pourquoi qui voit rin ?, pourquoi qui dit rin ?, pourquoi qui fait rin ? S’APPELLERIN»

Bien évidemment, comme il sera clairement démontré ci-après, ni Pierre Pellerin ni quiconque au SCPRI n’a prononcé une telle phrase ni même tenté de faire croire à une telle contrevérité, bien au contraire.


La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/74.htm


 

Les conséquences de Tchernobyl : une mise au point nécessaire

L’article intitulé : "Données métrologiques et évaluation du risque en France, après Tchernobyl" paru dans le N°1/2005de la RGN permet raisonnablement de considérer que la vérité est bien établie en ce qui concerne les conséquences de Tchernobyl : pour sérieuses qu’elles aient pu être en URSS, elles ont été , en Europe occidentale, essentiellement psychologiques et politiques. A aucun moment la santé publique n’y a été réellement menacée, comme l’estimait dès le 6 mai 1986 l’OMS en précisant qu’aucune contre-mesure n’était justifiée en Europe de l’Ouest (1).

Il convient donc maintenant de comprendre pourquoi cette désinformation persiste, puis de rechercher si possible les actions à mener pour redresser cette situation. 

La suite : http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/75.htm
 

 Collectif « Sauvons le Climat »

 http://www.sauvonsleclimat.org

email :contact@sauvonsleclimat.org

président : Hervé Nifenecker      trésorier: Raymond Warlop   

Lettre d’information du 11 avril 2006 

 Cher(e) ami(e)s de Sauvons le Climat

 Voici quelques documents récents que vous trouverez sur notre (votre) site :

 Nouveaux documents

Résumé du projet de loi sur la gestion des déchets nucléaires et commentaires de SLC

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/Loidechets.htm

Eolien et réseau de distribution  électrique

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/lect_documents.php?id_docu=11

Scénarios 2050

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/lect_documents.php?id_docu=9

Consommations et économies d'énergie en France

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/lect_documents.php?id_docu=10

Le Livre Vert sur l’Energie  de l’Union Européenne

L’Union Européenne a publié une nouvelle version largement révisée de son livre vert sur l’énergie. Vous le trouverez à l’adresse :

http://www.europa.eu.int/comm/energy/green-paper-energy/doc/2006_03_08_gp_document_fr.pdfde la première version

Ce livre vert est ouvert à critique en remplissant le questionnaire que vous trouverez à l’adresse :

http://www.europa.eu.int/comm/energy/green-paper-energy/index_fr.htm

Nous vous encourageons à répondre à ce questionnaire. Pour vous y aider vous trouverez  sur notre site 

·         Le communiqué SLC du 21/03/2006

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/lect_communiques.php?id_communique=17 

·         Critique préliminaire de la première version du Livre vert du  06/08/2005

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/lect_communiques.php?id_communique=6 

·         Notre critique de la première version du livre vert du 10/09/2005

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/lect_communiques.php?id_communique=7 

·         Expression du Président de SLC sur de la première version du Livre vert

http://gasnnt.free.fr/sauvonsleclimat/reflex-09.php 

Pour ceux d’entre vous qui ne l’auraient pas encore fait, n’oubliez pas d’adhérer à « Sauvons le Climat » directement sur le site http://www.sauvonsleclimat.org


 


COMPRENDRE - AGIR
http://www.comprendre-agir.org/all_page.asp
 
 BIBLIOGRAPHIE : LES ENJEUX PSYCHIQUES DU TRAVAIL       
" Pourquoi le travail occupe-t-il une place centrale dans la construction de la santé mentale ? Quels sont les rapports entre souffrance et plaisir dans le travail ? Qu’est-ce que l’intelligence au travail ? Pourquoi faut-il distinguer la reconnaissance du travail de son évaluation quantitative ou personnalisée ? Pourquoi la coopération est-elle fondamentale dans la lutte contre la souffrance dans le travail ?..."
Pascale MOLINIER - Petite Bibliothèque Payot

BIBLIOGRAPHIE : LA SANTE AU TRAVAIL - 1880 - 2006   
Les éditions La Découverte viennent de publier, dans la collection de poche « Repères » un ouvrage intitulé La santé au
 travail, 1880-2006. Les trois auteurs, un historien et deux chercheurs en sciences sociales - Stéphane Buzzi, Jean-Claude Devinck et Paul-André Rosental - annoncent clairement l’intention : « Le drame de l’amiante, la “souffrance au travail” et l’explosion des maladies professionnelles déclarées révèlent une crise de la protection médicale des salariés ».

 
BIBLIOGRAPHIE : SOCIOLOGIE DE L'ATELIER. RENAULT, LE TRAVAIL OUVRIER ET LE SOCIOLOGUE  
Cinquante ans après la publication de L’évolution du travail ouvrier aux usines Renault d’Alain Touraine, Gwenaële Rot revient sur le monde des usines Renault. L’ancienne « forteresse ouvrière » symbole de l’économie publique gaullienne est devenue une entreprise privée multinationale à la pointe des techniques modernes de management.
Comment sont conciliées au quotidien les exigences de qualité et de réduction drastique des coûts, alors que la rationalisation industrielle est aussi source d’une grande vulnérabilité organisationnelle ? Connaît-on encore une résistance ouvrière dans les ateliers et sous quelle forme, quand ont disparu les grands mythes mobilisateurs du XXe siècle ? 
Gwenaële ROT - Collection Travail et activité humaine, Octarès éditions, 2006. 
La suite : http://www.comprendre-agir.org/all_page.asp
 

A LIRE

CPE Denis Merklen, sociologue, observe l'écart entre monde politique et classes populaires :
«La gauche a abandonné son rôle»

Par Jacky DURAND  mercredi 29 mars 2006

 

Maître de conférences à l'université de Paris-VII, le sociologue Denis Merklen analyse, à l'occasion de la crise du CPE, l'inadéquation entre le projet de la gauche et les attentes des classes populaires.

Assiste-t-on à un divorce entre les politiques et l'opinion ?

Ce n'est pas tant un divorce entre la classe politique et l'opinion publique qu'entre les hommes politiques et les classes populaires, faute de discours qui s'adresse à ces catégories oubliées. Le gouvernement a voulu faire comme si le CPE s'adressait aux plus précaires, mais ils ne sont pas dupes. Ils savent très bien que le CPE ne changera rien. Le danger le plus important, c'est une issue de crise sauvant les jeunes des classes moyennes mais laissant tomber les classes populaires.

Sur quels partis politiques peuvent s'appuyer ces classes populaires ?

La classe ouvrière n'existe plus en tant que grand mouvement social. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus d'ouvriers, mais ils sont noyés dans une situation complexe et hétérogène parmi des chômeurs, des précaires, des employés... Les ouvriers sont encore là, mais ils ne sont plus le catalyseur de l'univers populaire. En ce sens, il est très difficile d'imaginer l'existence d'un parti des classes populaires. Il faut plutôt que les partis aient la capacité de communiquer avec le monde populaire. La gauche, toutes tendances confondues, a là un rôle très important à jouer. Car le risque, c'est qu'il n'y ait que l'extrême droite pour représenter le désespoir.

La gauche n'est pas très audible aujourd'hui...

Elle est un peu plus audible sur la question générationnelle, mais dès que le conflit social émerge, elle ne dit rien car son projet n'est pas en adéquation avec les classes populaires. Le problème de la gauche, c'est d'avoir laissé toute la responsabilité de l'intégration sociale à l'Etat. Elle a oublié que les partis politiques, par leurs capacités à formuler les problèmes, à former une identité sociale, ont un rôle d'intégration sociale. La gauche a beaucoup abandonné son rôle de catalyseur des classes populaires.

Pourquoi ?

Depuis le début des années 80, la gauche s'est convaincue que les élections se gagnaient au centre. Et ça, c'est en train de changer. La preuve la plus éclatante de cet état de fait a été le référendum sur la Constitution européenne. La gauche du oui a beaucoup perdu parce qu'elle a raté l'occasion d'attirer ce corps social, celui pour qui la Constitution européenne ne représentait pas un espoir. En ce sens, il y a une analogie entre la situation politique actuelle, qui anticipe l'élection présidentielle de 2007, et ce qui s'est passé en 2002 et au moment du référendum de 2005. L'analogie vaut surtout pour la gauche, les jeunes et les classes populaires disant ensemble : «La situation va très mal, mais ça n'ira pas mieux.» Au lieu de proposer une alliance entre le monde de l'entreprise et les jeunes, l'Etat vient dire par la loi que les jeunes et les précaires continueront d'être la variable d'ajustement.

Quelles mesures faut-il prendre pour sortir de cette crise ?

L'issue de cette crise viendra beaucoup plus d'une nouvelle organisation des protections sociales dans un contexte de mobilité que d'un hypothétique retour au CDI. Il ne peut y avoir d'issue que dans la mobilité, dans la flexibilité, mais ça ne peut être qu'une mobilité protégée, entourée de protections sociales. Il faut instaurer une protection sociale de la mobilité. L'individu doit être considéré comme un travailleur à part entière beaucoup plus tôt, à 18 ans. Il n'est pas possible de demander de faire ses preuves durant dix ans. Il faut que le coeur du monde du travail rajeunisse, qu'il ne corresponde plus aux 35-50 ans. Pour une personne de 20 ans, il faut que travailler soit plus attractif que d'attendre la retraite. Aujourd'hui, la fracture générationnelle se voit là : on vit mieux à ne rien faire à 60 ans plutôt que travailler à 20 ans.