INFO
COURRIEL
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ne pouvez pas lire nos messages merci de nous le faire savoir.
Jean-Pierre
Chevènement sera l'invité de l'émission "Le rendez-vous des politiques"
présentée par Ali Badou sur France Culture
le vendredi 2 décembre de 19h30 à 20h30
La
Multinationale américaine Monsanto (Round-Up, Agent orange, Terminator) a
fait saisir le 26 novembre 2005 les comptes bancaires d'un syndicat, la
Confédération paysanne.
Cette saisie fait suite à une condamnation pour la neutralisation, en 1998,
de cultures en plein air de maïs et soja transgéniques.
Il y a cinq ans sortait un livre écrit
par Isabelle Delforge sur Monsanto. A cette occasion, j'avais rédigé un
texte qui me semble être utile aujourd'hui que Monsanto veut casser la
Confédération paysanne.
En se souvenant qu'avec le soutien de
tous nos gouvernements (ceux de droite bien entendu, mais aussi ceux dits de
gauche), la Commission européenne traduit en propositions les attentes de
Monsanto.
Raoul Marc JENNAR chercheur auprès du
mouvement social
Colonisation : la tentation de la pénitence - Max Gallo
L'histoire de la colonisation
française est un enjeu capital. Ce qui est en cause, c'est en fait
l'histoire nationale et son devenir. Albert Camus, écrivait déjà en avril
1958 : «Certains Français considérèrent
que, par ses entreprises coloniales, la France – et elle seule, au milieu
des nations saintes et pures – est en état de péché historique.» Si
c'est le cas, alors qu'elle se repente ! qu'on la fustige ! qu'on l'insulte
! qu'on la haïsse ! Et c'est à travers ce prisme le péché historique de la
colonisation – ou de l'esclavage – qu'on va juger la France d'aujourd'hui.
C'est ce qu'affirment explicitement ceux qui se sont regroupés dans une
association qui s'intitule «Les indigènes
de la République». Le procès fait à la colonisation n'est qu'un
levier pour discriminer en fonction des origines ethniques et constituer des
communautés hostiles à la République en fonction d'un passé colonial qui
expliquerait les inégalités existantes entre les citoyens français.
Le Passage des Andes
Un nouveau documentaire sur
la révolution vénézuélienne
Avant-première : Lundi 19 décembre à 19
heures, à Paris, Salle Jean Jaurès, à la Bourse du travail, 3, rue du
Château d’Eau (métro République). Avec Denise Mendez (ATTAC), Renaud Lambert
(OFM) , Benjamin Durand (VIVE TV) et Maurice Lemoine (Monde Diplomatique).
Maximilien Arvelaíz, historien ( 1) dialogue
avec le cinéaste Thierry Deronne (2)
Maximilien Arvelaiz -
Avant tout pour quelle raison as-tu réalisé ce
documentaire, pour qui, quel était ton ordre de marche ?
Thierry Deronne -
Au Vénézuéla les organisations populaires te disent que la révolution a
besoin de davantage de formation idéologique. A l´extérieur, victimes de
l´étau médiatique, le réseau d´amis se plaint de ne pouvoir palper en images
les changements réels dans la vie des vénézuéliens. “Le passage des Andes”
est une très modeste réponse á ces demandes.
Le mal de Méditerranée
Par Sami NAïR
professeur de science politique à l'université de Paris-VIII.
Libération mardi 29 novembre
2005
La
Méditerranée demeure vaille que vaille un lieu de rencontres et de passages,
de conflits et d'échanges, mais elle donne de plus en plus l'impression
d'être le parent pauvre de l'Europe (1). Tout l'actif et le passif des
relations d'inégalité, de domination et d'opposition entre le Sud et le Nord
y est en quelque sorte concentré. Zone de fractures politique,
commerciale, culturelle, économique, sociale, démographique non seulement
entre pays riverains du Sud et du Nord, mais plus profondément encore au
sein d'un Sud dont la profondeur géopolitique s'étend désormais à l'Afrique
subsaharienne, s'élargit à l'est vers la Turquie et subit le défi de l'Asie
de l'Ouest. De toutes ces régions, la Méditerranée reçoit des impulsions
humaines, des demandes de migration, des poussées de réfugiés. Et, au Nord,
en écho à cet élargissement du jeu des migrations, l'espace d'accueil
s'étend désormais à de nouveaux pays : Espagne, Italie, Portugal, Grèce.
En légiférant sur les services, l'Union
espère mettre fin à une situation juridique paralysante
LE
MONDE | 30.11.05 | 14h16
BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN
Gardes du corps, conseils en propriété
intellectuelle, guides touristiques ou organisateurs de foires se plaignent
de ne pouvoir accomplir des prestations de services temporaires dans
d'autres pays que le leur. Les réglementations nationales, qui conservent
trop souvent des dispositions discriminatoires, contraires au traité
instituant la Communauté européenne, ont fait l'objet ces dernières années
d'interventions de plus en plus nombreuses de la Cour de justice de l'Union
européenne à Luxembourg.
Ces barrières protectionnistes
déguisées sont, souvent, l'exigence d'un siège ou d'un établissement
permanent — alors que l'entreprise ne souhaite pas s'installer de manière
définitive —, d'un capital social minimal, ou d'une autorisation d'exercer —
qui ne tient pas compte des garanties déjà présentées dans l'Etat d'origine.
Ce sont elles qui ont amené l'Union à réagir, suscitant le débat que l'on
connaît aujourd'hui sur l'application du principe de la libre circulation en
matière de services dans le marché intérieur européen.
OMC : le projet de texte de
Pascal Lamy soulève une vague de critiques
LEMONDE.FR | 29.11.05 | 19h22 • Mis à jour le 29.11.05 |
19h54
Les organisations non gouvernementales
(ONG) ont fraîchement accueilli, mardi, le projet de texte du directeur
général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, destiné à
servir de base à la réunion ministérielle de l'institution internationale à
Hongkong.
Pour Coordination Sud, organisation
française qui fédère plus d'une centaine d'ONG de développement, le rapport
"évacue les questions vitales pour les 3
milliards de personnes qui vivent avec moins de deux dollars par jour",
en "proposant, au nom du développement, une
seule solution : la libéralisation des marchés agricoles, des services et
des biens industriels". En revanche
"aucune solution n'est envisagée" pour
"protéger les marchés agricoles",
"assainir les marchés mondiaux" ou
"prendre en considération la baisse
structurelle des prix des matières premières agricoles qui font vivre près
de la moitié de l'humanité", déplore l'organisation qui évoque sa
"consternation" dans un communiqué.
L'ANTI-COLONIALISME
DES RADOTEURS François MORVAN
La bien-pensance médiatique qui
cherche depuis vingt ans à dissoudre la France et la République au profit
d'une mondialisation libérale à peine tempérée tire ses dernières
cartouches. Grattant les fonds de tiroir, elle veut réveiller ce qu'elle
croit être de vieux démons pour mieux entretenir les écrans de fumée
nécessaires au maintien du "politiquement correct", permettant, à la manière
du parti démocrate américain, de défendre la mondialisation financière en la
recouvrant d'un maquillage de bonne conscience. Le filon visant à affubler
d'un brassard nazi ou d'une francisque tous ceux qui défendent le
rétablissement des valeurs d'autorité étant passablement usé, voici qu'ils
ravivent celui de l' "anti-colonialisme".