INFO COURRIEL
Si vous
ne pouvez pas lire nos messages merci de nous le faire savoir.
Pierre BERGE, Président
des amis de l'Institut François Mitterrand et Hubert VEDRINE, Président de
l'Institut François Mitterrand
ont le plaisir de vous inviter à une rencontre avec
JEAN-PIERRE CHEVENEMENT
"François Mitterrand, il était..."
le mardi 6 décembre 2005 à 20h00
à la Sorbonne
(salle Liard - 17 rue
de la Sorbonne Paris 5ème - M° Cluny ou St Michel)
JP Chevènement sera interrogé par Laure Adler
entrée libre mais nombre de places limité - réservation recommandée sur
mitterrand.org
"Rien
ne sépare les enfants d'immigrés du reste de la société"
Emmanuel Todd
LE MONDE | 12.11.05 | 17h12
En
1995, vous analysiez la "fracture sociale", expression dont le candidat
Jacques Chirac s'était alors servi avec succès pour sa campagne
présidentielle. Dix ans après, où en est-on ?
L'expression "fracture sociale" n'est pas de moi. Elle est de Marcel
Gauchet, mais elle m'est invariablement attribuée. Tant pis, j'ai renoncé à
lutter. Dans une note de la Fondation Saint-Simon, à l'époque, j'avais
décrit la réapparition des forces populaires après l'effondrement du
communisme, en rappelant que les ouvriers et les employés représentaient
toujours 50 % de la population. Au simple vu des recensements, l'idée
giscardienne des "deux Français sur
trois" dans les classes moyennes ne tenait pas.
La suite :
http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/37.htm
Intervention d’Alain Périès au Conseil
Municipal de PANTIN - 23 novembre 2005
Même
si Pantin a été
relativement épargnée,
la crise que vient de connaître
la France doit nous interpeller.
Avant tout,
il convient de dire que les violences sont inacceptables et ne peuvent
être excusées.
En démocratie le désaccord
s’exprime par le vote ou la
manifestation démocratique.
Brûler,
détruire des voitures, des moyens de
transport et des équipements
publics, écoles, gymnases, crèches,
c’est ajouter au désarroi
et aux difficultés de nos
concitoyens, en particulier de ceux qui sont les plus touchés
par la crise et qui sont déjà
les premières victimes de l’insécurité
et des incivilités.
La suite :
http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/38.htm
PROTECTION SOCIALE
"Le
récent décret du 4 novembre instituant une sanction de 10 Euros sur le
remboursement des actes médicaux réalisés en dehors du parcours de soins
mérite une attention particulière, car il marque un recul spectaculaire et
dans des proportions inattendues du basculement de la protection sociale
solidaire vers l’assurantiel.
Non
seulement, les actes de soins de ville verraient leur niveau de
remboursement baisser mais il en serait de même pour les frais médicaux
hospitaliers. Cet ajout peut avoir une forte conséquence pour les usagers.
Le fameux ticket modérateur forfaitaire de 18 Euros passerait, dans ces
conditions, à presque 20 Euros.
Mais surtout, en cas d'hospitalisation, par-delà les honoraires
traditionnels c'est toute la panoplie des tickets modérateurs qui serait
accrue.En service de médecine par exemple, le surcoût pourrait alors
atteindre des niveaux intenables.
Comment peut-on vouloir sanctionner un patient pour des soins hospitaliers
liés non pas à une consultation de complaisance mais à un séjour découlant
d'une consultation clinique prioritaire?
Elie Arié
Paris appelle à "aller plus loin" dans la
version remaniée de la directive Bolkestein
LEMONDE.FR | 23.11.05 | 20h47
Les réactions ont été nombreuses en France, mais
aussi au niveau européen, mercredi, au lendemain de l'adoption, en
commission du marché intérieur du Parlement européen, d'une nouvelle version
du projet de la directive Bolkestein, qui vise à libéraliser les services.
Si les avis divergent quant aux éventuels progrès apporté par ce vote, tous
les protagonistes semblent au diapason sur deux points : l'exclusion du
droit du travail de la directive est acquise, et cette nouvelle mouture ne
constitue qu'une étape du processus engagé, avant le vote attendu en séance
plénières du Parlement européen, début 2006.
La suite :
http://mrc92.free.fr/INFO-COURRIEL/39.htm
RECHERCHE
Un grand chantier de
démolition, par Henri Audier et Alain Trautmann
LE MONDE | 23.11.05 |
14h44
Si le projet de loi sur la
recherche est voté en l'état, cette loi résoudra les problèmes de la
recherche en France aussi efficacement que Jacques Chirac a réussi à réduire
la fracture sociale en deux septennats. Ce sera un échec terrible, et
prévisible. Ce projet dissimule les intentions véritables de ses auteurs,
qui refusent de prendre les mesures énergiques et courageuses qui seraient
nécessaires.
Le gouvernement ment lorsqu'il continue d'affirmer qu'il vise l'objectif
européen fixé à Lisbonne (Portugal), qui consiste à porter à 3 % du PIB la
part de l'effort de recherche en 2010. Cet objectif est abandonné. En effet,
le financement public de la recherche (recherche publique, enseignement
supérieur, aides à la recherche privée) est programmé pour passer de 20
milliards d'euros en 2005 à 24 en 2010 (+ 4% par an). Cela stabilisera à
peine l'effort relatif actuel, si on tient compte de l'inflation et de la
croissance du PIB (2 % par an en moyenne prévus pour l'une et l'autre).
L'essentiel de cette faible progression budgétaire est assis sur les
produits de privatisations, ressources par nature difficilement prévisibles.
DOUBLE DISCOURS EUROPEEN
La commission du
marché intérieur du Parlement européen a adopté hier le rapport relatif à la
proposition de directive sur les services, plus connue sous le nom de
"directive Bolkestein". La majorité conservatrice et libérale (PPE et
ALDE) a maintenu pour l'essentiel le contenu de la directive services
proposée par la Commission européenne.
Même si Evelyne Gebhardt (PSE, Allemande), la rapporteure sur ce texte, a
estimé que ce vote n'était "qu'un premier pas" et que l'essentiel se
jouerait lors de la session plénière, les
orientations du vote d'hier n'ont rien de rassurant.
En effet, la droite européenne - J. Toubon
en tête des français - n'a pas hésité à voter l'inclusion des services
d'intérêt économique général (SIEG) dans le champ d'application du texte.
Cela signifie que la directive va s'appliquer, non seulement aux secteurs de
l'eau et de l'énergie, mais également, ce qu'omet de dire la droite
française, au logement social et aux
services d'aide à la personne, notamment aux structures d'aides aux
personnes âgées. Ne seront exclus que les services publics régaliens
tels que la police ou la justice ainsi que la santé.
La directive s'appliquera également à
l'éducation, dès lors que les services concernés n'entrent pas dans
le cadre de l'enseignement public obligatoire (jusqu'à 16 ans). C'est le
cas, par exemple, de l'enseignement supérieur qui se verra aussi ouvert à la
concurrence.
En outre, le vote de la commission du marché intérieur, s'il est confirmé
par l'assemblée plénière du Parlement européen, débouchera sur
l'interdiction faite aux pouvoirs publics de conditionner la prestation de
certains services d'intérêt général à l'obtention d'une autorisation ou d'un
agrément.
Enfin, même dissimulé sous le nom de "clause du marché intérieur", le très
controversé "Principe du pays d'origine" a été adopté puisque la droite a
réussi à imposer que les règles d'exercice des prestations de services
soient celles du pays où le prestataire est établi.
Pour Béatrice Patrie, "ce vote a révélé le
double discours tenu par la droite française : à Paris, Jacques Chirac se
veut rassurant, pendant qu'à Bruxelles, les députés UMP et UDF votent sans
fléchir le démantèlement du modèle social européen".
Quatre chercheurs débattent pour
«Libération» de ces trois semaines de violence.
Quelle crise des banlieues?
Par Pierre ROSANVALLON et Jea-Pierre LEGOFF et Emmanuel TODD et Eric
MAURIN
lundi 21 novembre
2005
Pierre rosanvallon
Titulaire de la
chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de
France. Dernier ouvrage paru : le Modèle politique français, la société
française contre le jacobinisme, de 1789 à nos jours (Seuil).
jean-pierre
le goff
Sociologue, il anime le club Politique autrement. Dernier ouvrage paru :
la Démocratie post-totalitaire (La Découverte).
Emmanuel
todd
démographe à l'Institut national d'études démographiques (Ined). Dernier
ouvrage paru : Après l'empire, essai sur la décomposition du système
américain (Gallimard).
Eric maurin
Chercheur au Groupe de recherche en économie et statistique (Grecsta,
CNRS).
Dernier ouvrage paru : le Ghetto français, enquête sur le séparatisme
social (Seuil).
Collectif « Sauvons le Climat »
http://www.sauvonsleclimat.org
email :
webmaster@sauvonsleclimat.org
secrétaire général : Hervé Nifenecker tel : 0476680810
Communiqué de presse Après le « rendez-vous climat »
«SAUVONS LE CLIMAT» se réjouit
des engagements forts confirmés par le gouvernement lors du
« rendez-vous climat » des 14 et 15 novembre 2005 :
Ø
À court terme, respect des engagements pris à Kyoto en
1997
Ø
À l’horizon 2050, division par 4 de nos émissions de
CO2 liées à l’énergie
«SAUVONS LE CLIMAT» soutient la
démarche générale définie par la loi d’orientation sur l’énergie du
13 juillet 2005, de poursuivre toutes les voies possibles pour
réduire les rejets de CO2 tout en assurant l’indépendance
énergétique de la France, sans exclusive : maîtrise de la demande
d’énergie, bouquet énergétique comportant, aux côtés des énergies
fossiles, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.
COMMUNIQUE DE PRESSE de Michel
ROCARD
Dans mon livre
d'entretiens avec Georges-Marc BENHAMOU, « Si la gauche
savait », j'avance que Jean-Pierre CHEVENEMENT aurait « rejoint
la SFIO en provenance de Patrie et Progrès, une petite
association qui soutenait l'Algérie française ».
Cette assertion
était si communément répandue que je l'ai rapportée sans
malheureusement connaître les démentis que Jean-Pierre
CHEVENEMENT a toujours apportés à cette rumeur.
Il me fait
connaître :
- qu'il n'a jamais
été membre de ce groupuscule,
- que militant
syndicaliste étudiant, il soutenait déjà que la France devait
reconnaître l'indépendance de l'Algérie,
- et qu'enfin lors
de son service militaire, devenu Chef de Cabinet du Préfet
d'Oran (avril à juillet 1962), un attentat de l'OAS avait
détruit son bureau.
Il considère, en
outre, qu'en réalisant un amalgame Patrie et Progrès, Algérie
française et CERES, j'ai dévoyé l'engagement de ces militants.
Malgré nos
profondes divergences idéologiques, je connais la droiture
personnelle de Jean-Pierre CHEVENEMENT et je tiens donc les
rectifications qu’il m'a apportées pour acquises, et par
conséquent, me fais un devoir de loyauté de lui en donner acte.
En revanche, même
en retranchant l'origine Algérie française de son mouvement, mon
analyse sur le CERES demeure intacte.